:STORYred: :S21: Svart Og Kvitt Gull (Rosenborg, ex-Liverpool, ex-Göteborg)


Avec une victoire contre l’IFK Norrköping lors du dernier match de l’année, la saison de Göteborg, 8e au classement final a déçu.

Malgré une victoire en Coupe de Suède lors de la saison 2020, les « Blavitt » n’ont plus remporté le championnat depuis 15 ans et n’ont même plus fini dans les deux premiers depuis l’année 2015.

Ainsi, Pontus Farnerud, directeur sportif du club, a décidé de changer une nouvelle fois d’entraineur et de licencier Roland Nilsson après seulement 1 saison à la tête de l’équipe. « Nous remercions Rolle pour son travail depuis qu’il est arrivé l’an dernier. La mission était très claire lorsque Rolle est arrivé. Il a apporté de manière très professionnelle ses connaissances, son expérience et sa positivité pendant son séjour chez nous. Il s’est investi corps et âme dans son travail avec nous et nous l’en remercions », déclare Pontus Farnerud.

« L’ambition est de présenter un remplaçant prochainement. Quand nous aurons un nom à donner, nous le communiquerons », dit Pontus Farnerud.

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Nous voulons aller de l’avant en contribuant à un Göteborg meilleur à tous les niveaux. Aussi simple que cela. Et c’est ainsi que nous le faisons pour réussir.

Notre but
Nous voulons améliorer Göteborg. Cela ne veut pas dire que nous baissions nos objectifs sportifs. Nous sommes et serons une équipe de haut niveau. L’énorme amour que nous recevons de nos supporters mérite le succès. Nos équipes A savent ce que représente le club et comprennent l’importance de ne jamais abandonner.

Notre vision
L’IFK Göteborg devrait toujours être un club que tout le monde admire. C’est pourquoi l’IFK Göteborg est bien plus qu’une équipe. Avec le football comme point de départ, nous menons un certain nombre de projets qui apportent de la joie et de l’espoir.

Nous pensons toujours à l’avenir
Notre métier consiste à être constamment un leader, à la fois sur le terrain et en dehors. Par conséquent, une partie importante de notre vie quotidienne consiste à penser et à oser de nouvelles choses. Il s’agit de la façon dont nous jouons au football, mais aussi de la façon dont nous relevons les défis commerciaux et sociaux.

Nos valeurs
Chez IFK Gotebörg, nous partons de trois valeurs fondamentales : l’amitié, la passion et le professionnalisme. Ce sont plus que des mots, ils signalent comment tout le monde agit au sein du club. Nous parlons de tout le monde, de l’équipe A au personnel de Kamratgården. De l’entraîneur des jeunes qui sort des cônes par une froide soirée d’hiver au recruteur qui voyage pour voir une éventuelle nouvelle recrue. De la fillette de douze ans qui joue son premier match au staff aguerri.

Notre promesse
On ne peut pas promettre de gagner chaque match ou de décrocher l’or chaque année, mais on peut faire une promesse ici et maintenant : l’IFK Göteborg donnera tout jusqu’au coup de sifflet final.

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Un choix de club et de championnat plutôt intéressant. Je vais bien suivre ça l’ami :slight_smile:

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L’histoire de l’IFK Göteborg a commencé au Café Olivedal un jour d’octobre 1904 par le rassemblement de plusieurs hommes, dont Arthur Wingren et John Säwström, qui se retrouvent autour d’une tasse de café dans le quartier Annedal de Linnéstaden au centre-ville de Göteborg.

Plus d’un siècle plus tard, IFK Göteborg est l’un des clubs sportifs les plus appréciés de Suède et l’une des équipes de football les plus titrées.

De 1976 à 1981, ce club semi pro (le club remboursant aux joueurs les heures perdues au travail) commença une aventure qui le mènera de la seconde division Suédoise aux plus hautes joutes Européennes. Avec des quarts de finales, demi-finales et comme point d’orgue bien sûr, deux finales disputées et… gagnées. Une compétition, la Coupe UEFA qui à l’époque, de par le nombre de représentants par pays, était plus difficile à remporter qu’une Coupe des Clubs Champions ou Coupe des Coupes qui elles, n’en comptaient qu’un (hormis le vainqueur).

Avant de se faire un nom sur la scène européenne, l’IFK Göteborg est en ce début d’année 1976 coincé depuis plusieurs saisons stériles dans l’antichambre de l’Elite (divisée à l’époque en 2 poules, Södra et Norra respectivement Sud et Nord). Ces années difficiles sont symbolisées par l’instabilité d’un effectif qui ne se trouve pas. On ne comptera pas moins de 34 recrues en 3 ans. Le club dont le dernier titre national remonte à 1969, confie alors l’équipe à Nils Berghamn, en provenance de Jonsered. Berghamn pourra s’appuyer sur l’expérience de deux internationaux, figures majeures du football suédois de l’époque. D’abord Ove Kindvall, vainqueur de la C1 avec le Feyenoord, celui-ci est venu s’offrir un dernier challenge à Göteborg. Mais également Björn Nordqvist, plus de 100 sélections sous le maillot Blågult ainsi qu’un jeune milieu de terrain qu’il connait bien puisque formé au même endroit, Torbjorn Nilsson.

Les résultats sont immédiats. Avec pas moins de 20 victoires, 4 nuls pour seulement 2 défaites, l’IFK termine premier avec 8 points d’avance sur Helsingborg. L’équipe ne marquera pas moins de 68 buts en seulement 26 matchs symbolisés par le titre de meilleur buteur pour Nilsson. L’engouement de la ville pour le football est tel qu’un nouveau record a été établi pour le football suédois de deuxième division lorsque 50 690 personnes assistent à Ullevi au derby local GAIS - IFK, victoire 1-3 (le match retour gagné aussi par l’IFK 3-0, se fera lui devant plus de… 30 000 personnes). Cela donnera une belle visibilité des joueurs vis à vis de l’étranger, à l’image de Nilsson, qui tentera sa première expérience à l’étranger en signant au PSV Eindhoven.

Pour son retour en Allsvenskan, l’IFK est désormais coaché par Hans Karlsson. Coté recrutement, le club se renforce avec l’international Ralf Edström et Glenn Holm. Mais aussi deux garçons qui marqueront le succès du club, les frères Holmgren, Tommy et Tord, et s’ajoute également le retour en juillet des Pays-Bas d’un Nilsson fragilisé mentalement. Un passage au PSV, où le suédois avouera vouloir se cacher sur le terrain et être remplaçant. L’IFK obtient une encourageante 6e place pour son retour dans l’élite avec un Reine Almqvist meilleur buteur avec 15 buts.

Kindvall, lui, prend sa retraite après un passage ponctué par 30 buts en 58 matches de série pour l’IFK. Il deviendra manager du club. Autre signe d’encouragement, le public. Une moyenne de 24 000 spectateurs pour les 13 matchs de championnat. En 1978, Glenn Hysen perpétue la tradition familiale en signant au club (son père, son grand père et son grand-oncle portèrent les couleurs bleus et blancs). L’IFK continue sa montée en puissance avec une 3e place. Reine Almquist est encore le meilleur buteur du club avec 11 réalisations.

À l’entame de la saison 1979, Sven-Göran Eriksson tout jeune retraité remplace Karlsson dans le rôle de manager. Ce nouveau coach sort d’une expérience à Degerfors IF, avec qui il est monté de D3 à l’élite en 2 ans. Son arrivée ne fit pas l’unanimité. Par exemple, Ove Kindvall ne fut pas convaincu de la décision prise par le conseil de recruter Eriksson. Ove avait même fait activer son réseau des Pays-Bas pour trouver un remplaçant. Autant dire que la prévision d’un succès fut incertaine.

Eriksson va alors introduire un nouveau dispositif tactique qui sera sa marque de fabrique : le 4-4-2. Défense en ligne, « pression et soutien », peu d’espaces dans les intervalles, utilisation de l’attaque sur la largeur du terrain. Bien que ce système soit contesté, il va permettre à l’IFK de monter d’un cran. Dès sa première année à la tête de l’IFK, l’équipe se classe deuxième du championnat derrière Halmstad BK et remporte sa première coupe de Suède en battant 6-1 Åtvidabergs FF.

Torbjörn Nilsson deviendra le symbole du nouveau style imposé par l’entraîneur suédois, en s’affirmant comme le patron de ce jeu plus attractif, collectif et offensif, avec une maturité sur et en dehors du terrain. Sa montée en puissance dans le jeu correspondra à celle du club. Nilsson reconnaitra plus tard l’importance de Sven-Göran Eriksson dans sa carrière. Ce dernier avouera de son côté que Nilsson fut le joueur le plus talentueux qu’il aura coaché. D’ailleurs il tentera de le faire venir dès son arrivée au Benfica en 1982. Mais Nilsson préféra plutôt partir tenter l’aventure au Kaiserslautern. Ce respect mutuel resurgit quand Nilsson prit la place d’adjoint d’Alf Westerberg à l’IFK à la mi-saison passée. Eriksson, resté très attaché au club et alors sans emploi se vit poser la question lors d’une interview sur une éventuelle collaboration des 2 hommes à la tête du club. Doux rêve qui ne vit pas le jour.

Le retour sur la scène européenne en 1980 sera ponctué par un 1/4 de finale de la C2, qui vit les suédois tomber face à Arsenal (5-1, 0-0) après avoir éliminé Waterford et le Panionios. La saison suivante en Coupe d’UEFA sera éphémère. En championnat, Håkan Sandberg tout comme le gardien de l’équipe nationale islandaise Torstein Olafsson ont rejoint le club. L’IFK termine 3e et confirme son retour dans le haut du tableau.

Printemps 1981, l’équipe est renforcée avec plusieurs bons joueurs, dont Glenn Hysén, Glenn Strömberg, le gardien Thomas Wernerson, Stig Fredriksson et Gunder Bengtsson comme nouvel adjoint d’Eriksson. Le début de saison est très compliqué. Sous pression, lors d’une séance d’entraînement à Kamratgården, Svennis rassemble ses joueurs.

« Pensez-vous que ce soit ma faute si nous jouons mal ? Voulez-vous que je parte ?»

« Non », répondent les joueurs. « C’est autant notre faute. »

« Bien » conclut Ericksson.

Eriksson, fait rebondir ses joueurs pour la première fois depuis son arrivée. La tendance s’inverse et Göteborg termine deuxième derrière Östers IF avec la meilleure attaque (60 buts). Torbjörn Nilsson avec 20 buts est le meilleur buteur de la compétition. Sur la scène européenne, l’IFK passe une nouvelle fois l’hiver en atteignant une nouvelle fois les quarts de finale mais de la Coupe UEFA cette fois-ci en éliminant tour à tour Haka Valkeakoski, le Sturm Graz et le Rapid Bucarest.

Néanmoins de sérieux problèmes économiques apparaissent, ce qui conduira à des tensions au sein du conseil d’administration.

source: www.nordiskfootball.fr

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J’adore ce challenge tres intéressant

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Lors de la réunion annuelle, le conseil démissionne. Gunnar Larsson (ancien junior du club et fils de Torild Larsson joueur à l’IFK dans les années 30) remplace Bertil Westblad en tant que président. Il occupera ce poste pendant 18 ans. Les caisses sont vides, un quart de finale se profile contre un Valence, certes vieillissant, mais qui reste quand même une référence à l’échelle européenne. C’est alors que va se produire quelque chose d’incroyable. Le club va alors emprunter de l’argent à… ses supporters pour que son équipe, alors en stage en Angleterre puisse effectuer le déplacement en Espagne. Avec un effectif d’une moyenne d’âge de 23 ans les suédois vont connaitre un printemps d’or. Les longues séances d’Erikson qui exigent de la perfection sur la pression et le collectif vont payer.

L’IFK décroche le match nul 2-2 en Espagne. Deux semaines plus tard, ils l’emportent 2-0 à Göteborg devant plus de 50 000 spectateurs et l’IFK se qualifie pour les demi-finales. La recette de la rencontre servira à rembourser les dettes du club. Premier gros coup à l’échelle continentale des suédois qui voient se dresser devant eux Kaiserslautern. Les suédois vont d’abord arracher un match nul mérité en Allemagne 1-1. Au retour, devant 52 000 personnes, Holmgren ouvrit la marque. Geye égalisa pour les allemands. Direction les prolongations. Puis arriva cette 103ème minute qui vit un penalty généreux transformé par Fredrikson. 2-1. Incroyable mais vrai, les hommes de Sven-Goran Eriksson allaient disputer une finale européenne. La 2éme en 3 ans pour le football suédois avec Malmö en 1979.

Le Hambourg SV de Happel, à l’époque l’une des meilleures équipes du continent. Malgré le départ de Keegan deux ans plus tôt, cette formation habituée aux 2 premières places de la Bundesliga à un effectif à donner le tournis … Stein, Jakobs, Kaltz, Magath, Bastrup, Hrubesch, ect… Les futurs champions d’Europe 83 partent largement favoris surtout face à un club qui, rappelons-le est… semi pro.

Cela se confirme lors du match aller en Suède, au stade Ullevi par une large domination allemande. Pourtant, c’est bel et bien l’IFK Göteborg qui l’emportait grâce à un but de Tord Holmgren à la 87ème, qui permettait aux siens de se rendre au Volksparkstadion avec une maigre avance pour le match retour. Les médias allemands sont confiants sauf une personne, Franz Beckenbauer, qui met en garde contre cet excès et le potentiel suédois. Les supporters Allemands aussi ne doutent pas d’une victoire des siens. Des tee shirts « HAMBURGER SV, UEFA CUP-SIEGER 1982 » sont mêmes aperçus aux alentours du stade le soir du match retour. Ainsi que des fanions avec le même titre. Ce qu’Eriksson montra dans le vestiaire à ses joueurs avant le match.

25ème minute de jeu, Dan Corneliusson, jeune attaquant de 20 ans en partance pour le service militaire, ouvre la marque d’une superbe reprise de volée sur un centre de Tommy Holmgren, 0-1. L’équipe d’Ernst Happel jetait alors toutes ses forces dans la bataille.

61ème, Holmgren mettait fin à une attaque hambourgeoise d’un tacle parfait et pouvait lancer Torbjorn Nilsson en contre-attaque, entama une chevauchée qui l’emmena de la ligne médiane aux abords de la surface de réparation adverse, en clôturant par une frappe du gauche qui allait se loger dans les filets d’Uli Stein. 0-2.

65ème, la défense d’Hambourg se révèle à nouveau incapable de maîtriser la vitesse et la puissance de Nilsson, encore lui, qui obtenait un penalty transformé par Stig Fredriksson, 0-3.

L’équipe aux 4 Glenn (4 joueurs portent ce prénom immortalisé par le chant « Alla heter Glenn i Gothenburg », en français « Tout le monde est Glenn à Göteborg »), sous les applaudissements du public allemand restant, remportait la Coupe de l’UEFA. Premier trophée pour un club scandinave et avec la manière : 9 victoires, 3 nuls et 0 défaites pour 27 buts marqués et 11 encaissés.

Cette victoire révélera aux yeux du continent Goran Erikson âgé alors de 34 ans. Une semaine plus tard, la Coupe de Suède sera gagnée face au Östers IF. Mais la saison est loin d’être finie, l’IFK est toujours en quête du titre national qui serait signification de triplé historique. Erickson parti, c’est son adjoint Gunder Bengtsson qui se doit, sans Nilsson parti au Kaiserslautern, de ramener ce titre tant attendu depuis 13 ans.

Le championnat cette saison change de formule. Voyant le manque d’intérêt pour l’Allsvenskan, la fédération décide d’instaurer à la fin des phases aller/retour un système de playoffs opposant les 8 premiers du classement. Le club termine premier de la phase régulière. En phase finale, l’IFK se déjoue de Halmstad (1-1, 3-1) et facilement de Malmö (3-0, 5-1). En finale Hammarby viendra remporter le match aller à Ullevi (1-2) avant que les Blavitt se rattrape au Söderstadion (1-3), avec un doublé du meilleur buteur 1982, dan Corneliusson (20 buts, 12 en phase régulière et 8 en playoff). L’IFK est ainsi le troisième club européen, après le Celtic en 67 et l’Ajax en 72 à réaliser un triplé. Grace à ces succès, le club est sauvé financièrement et peut voir l’avenir sereinement. Seul point noir, l’élimination au premier tour de la Coupe des Coupes, contre les hongrois d’Ujpest (1-1,1-3) en septembre.

source: www.nordiskfootball.fr

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L’IFK est en reconstruction. Björn Westerberg remplace Gunder Bengtsson qui part en Norvège faire les beaux jours de Vålerenga. D’autres départs sont à signaler : Conny Carlsson à …Toronto, Dan Corneliusson au Vfb Stuttgart. L’équipe se renforce avec les arrivées de Stephan Kullberg, Roland Nilsson, Steve Gardner. Hysen, lui, prend le capitanat. Un certain Roger Gustafsson lui prend en main l’équipe junior. Sur le plan national, Göteborg garde le cap. Un titre de champion de Suède après la victoire 1-1 et 3-0 en finale face à Östers IF et un succès en Coupe contre Hammarby (1-0). C’est un nouveau doublé et une domination sans partage. L’aventure européenne elle se solde sur une deuxième élimination au premier tour consécutive en C1 contre la Roma de Falcao (3-0, 1-2) futur finaliste de cette édition.

Un 3ème titre en 1984 confirma la domination Blavitt sur le plan national. Avec une finale face à Norrköpping remportée haut la main (5-1, 2-0) renforcée par Petterson venu tout droit de Norrköping, de… Mats Gren et Peter Larson de Halmstad. Coté départ, deux autres cadres de la finale 82, Stromberg au Benfica et Hysen au PSV Eindhoven. Mais à la mi saison, Nilsson est une nouvelle fois de retour après son passage à Kaiserslautern (celui-ci refusera même d’accompagner son coéquipier l’international allemand Briegel, malgré l’insistance de ce dernier, pour Vérone. Le club italien se retournera sur le bison danois Ejkaer Larssen et remportera en 1985 le Calcio).

La saison européenne 84-85, verra donc Göteborg jouer pour la 2éme année consécutive en C1. Les luxembourgeois de Beggen, adversaire du 1er tour, encaisseront 17 buts sans en marquer un seul (0-8 et 0-9). Ce qui fait de cette double confrontation la 2ème plus large victoire en coupe d’Europe. Le tour suivant l’IFK se débarrassera des belges de Beveren (1-0, 1-2) après prolongations. Malheureusement, au printemps 85, sous la houlette de Bengtsson remplaçant à l’intersaison de Westerberg démissionnaire à sa demande, le Pana mettra fin à l’aventure (0-1, 2-2). Grâce notamment à un penalty contestable pour les athéniens. Göteborg finira à une 4éme place du championnat mais se qualifie pour les playoffs et perdra son titre en finale contre… Örgryte IS, l’autre club de la ville.

Le titre national perdu, les bleus et blanc retrouve cet automne-là, Hysen de retour de Eindhoven. La campagne européenne voit les suédois disposer des bulgares du Trakia Plovdiv (3-2, 2-1) puis des turcs du Fenerbahce (4-0, 2-1) et atteignent pour la 4ème fois en 7 ans un quart européen.

Pour cette nouvelle saison, l’IFK va tenter de reprendre sa couronne perdue en parallèle de l’aventure entamée en C1. Pour cela, le club voit les arrivées du milieu d’Hammarby Michael Andersson, de Lars Zetterlund et de l’arrière gauche Matt Carlsson.

L’adversaire européen se nomme Aberdeen. Un nom incontournable des 80′. Vainqueur de la C2 en 83 face au Real, elle connait comme Göteborg une décennie couronnée de succès. Cette formation a réussi l’exploit d’être champion d’Ecosse au nez des clubs de Glasgow. Cela sans doute grâce à son entraîneur Alex Fergusson en poste depuis plus de 8 ans et occupant en parallèle le poste de sélectionneur de l’Ecosse. IFK-Aberdeen, peut-on imaginer une telle rencontre aujourd’hui en quart de la Ligue des Champions ?

D’abord 0-0 en Suède, avant le coup d’envoi, une minute de silence impeccablement respectée a été observée pour le Premier ministre suédois Olof Palme, assassiné dans les rues de Stockholm (affaire toujours pas résolue à ce jour). Tout reste à faire. Au retour, à la 16ème, Willie Miller d’un tir du gauche donne l’avantage aux Dons. Tord Holmgren surgi juste avant la pause pour le but si crucial à l’extérieur pour les Suédois. En seconde période, les locaux par John Hewitt reprenaient l’avantage à 10 minutes de la fin. Aberdeen qualifié ? Pas pour le jeune attaquant Ekstrom qui à la 89ème se joua de la défense des Dons et ajouta ce qui allait être le but de la qualification pour l’IFK, 2-2. Une nouvelle demi-finale européenne attend les suédois.

« Nous étions la meilleure équipe du monde, il est difficile de le comprendre aujourd’hui quand on voit le football en Suède. Nous les avons battus 3-0 à domicile, mais cela aurait pu facilement être 5-0. C’était comme si trois buts étaient suffisants, nous avions l’impression que nous étions tellement mieux qu’eux. J’aurais pu en mettre un de plus, j’en suis sûr » -Torbjörn Nilsson.

Voilà sans doute les mots qui symbolisent le mieux ce match aller face au Barça. Comment lui donner tort. Il suffit de voir les images de ce match en Suède pour se rendre compte de la détermination et de l’implication scandinave. Nilsson par 2 fois (24’ et 44’) permit aux siens de faire le break à la pause. Puis, grâce à un magnifique travail de Ekstrom (déjà acteur sur les deux premiers buts), Holmgren (59’) porta le score à 3-0, devant plus de 43 000 personnes euphoriques. Le Barça désorganisé, entre 2 percées suédoises tente de réagir. Mais Wernersson se montra par 2 fois infaillible, l’ultime tentative catalane verra la tête de Marcos Alonso, finir sur la barre. Göteborg remporta avec la manière cette première manche et s’attend à trouver un Barcelone vexé et revanchard, porté par toute une région qui veut voir ses blaugranas disputer une finale « à la maison », à Séville.

Au retour, dans un Nou Camp (et pas Camp Nou…à chaque appellation son époque) plus bouillant qu’aujourd’hui, le Barça avec un Schuster souffrant, ne laissa pas traîner les choses. Au bout de 10 minutes sur une passe de Caldère, Alonso (titulaire suite à la blessure d’Archibald) ouvrit le score. Les suédois réagissent mais buttent soit sur un Urruti des grands soirs, ou soit sur les poteaux catalans. L’IFK se voit même refuser un but à la demande du juge de ligne. 0-1 à la pause, après une 1ère mi-temps de haute qualité, l’espoir est toujours de mise. Mais à la 57éme, Alonso, encore lui, double la mise. La machine catalane est en marche, le Nou Camp bouillonne. Il explose à la 69ème lorsque Alonso réalise le triplé de la tête sur à un centre de Carrasco et ramène le Barca à hauteur de leur adversaire du soir. Le score ne bougera plus. Les prolongations ne faisant pas évoluer les choses, dû à une baisse de rythme, arriva la séance des tirs au but.

Tour à tour, Petterson, Alexantro, Wernerson, Pedraza et Peter Larsson réussirent leurs tirs. 3-2 pour Göteborg. Carrasco buttant sur Wernerson, la transformation de Fredrikson permet aux suédois de concrétiser l’avantage 4-2. Caldere entretien l’espoir ibérique. Le tout jeune Roland Nilson a la finale au bout du pied. Mais son tir, trop timide sera détourné par Uruti qui semble être le seul catalan a appelé au calme voyant l’euphorie que son arrêt provoque. Ce dernier, ultime tireur de la série ramènera les deux formations à égalité 4-4. Nouvelle série où celui qui rate condamne pratiquement son équipe. Per Mordt à son tour s’élance et envoie la balle dans les tribunes. Les catalans ne sont plus qu’à un tir réussi de la qualification. Munoz ne rata pas l’occasion, et envoya le Barca en finale après presque 3 h de suspense et un match digne des grands soirs européens.

Torbjorn Nilsson regrettera plus tard de ne pas avoir voulu prendre ses responsabilités en laissant tirer les jeunes Roland Nilsson et Per Edmund Mordt encore inexpérimentés. Diminué par un genou fragile, à 32 ans, il mit alors un terme à sa carrière. Lors de ses 3 passages, il jouera 444 matchs pour les Änglarna. Avec 329 buts, il devient le 2éme buteur de l’histoire du club. A quatre réalisations seulement de Filip Johansson.

« Il était meilleur que Zlatan et aussi bon que Messi », déclara récemment Glenn Hysén. Qu’importe la véracité de cette déclaration. Le culot de cette comparaison n’a d’égal que l’admiration de Hysen envers celui que beaucoup considèrent comme le meilleur joueur de l’histoire du club.

source: www.nordiskfootball.fr

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Au niveau national, les bleus et blancs voient Malmö, entraîné par l’anglais Roy Hodgson, reprendre la main. Une élimination en demi de playoffs face à l’AIK viendra clôturer la saison. Maigre consolation, Johnny « hurry » Ekstrom est sacré meilleur buteur du championnat, mais beaucoup craignent que l’élimination de Barcelone marque la fin d’une époque pour le club. Pourtant l’année se termine tranquillement avec une nouvelle campagne en UEFA. L’IFK disposant dans l’ordre de Olomuc (1-1, 4-0), Brandenbourg (2-0, 1-1) et la Gantoise (1-0, 4-0) se qualifie une nouvelle fois pour les quarts de finale et verra cette fois-ci l’Inter de Milan en mars prochain.

Dans cette équipe version 87, on trouve 5 survivants de l’aventure de 1982 : Wernerson, Glenn Hysén, Stig Fredriksson et les frères Tord et Tommy Holmgren. L’organisation de Bengtson est la même que celle d’Ericksson, le 4-4-2. Hormis ces 5 tôliers, il peut s’appuyer sur des joueurs s’adaptant parfaitement à ce système. Le rapide Peter Larsson en défense centrale qui forme avec Hysen une charnière très performante. Sur leurs côtés, Mats Ola Carlsson et Frederiksson. Au poste de milieu défensif Magnus Johansson. L’attaquant international Lennart Nillson arrivé de Elfsborg pour 1,1 millions de SEK (environ 110 000€), une belle somme à l’époque pour le foot suédois, remplace au fil de la saison Rontonen comme titulaire au côté de Petersson en attaque.

Un groupe complet et compétitif qui n’a rien à envier à ses prédécesseurs : « Nous n’avions pas de grands joueurs. Notre force ? le travail d’équipe et l’état d’esprit. Nous étions un bon groupe qui aimait passer un bon moment ensemble. C’était suffisant pour aller loin dans cette compétition », dit l’attaquant Stefan Pettersson. « Notre force de 1987, la cohésion du groupe » selon Wermersson qui poursuit : « on ne peut gagner une coupe d’Europe, on peut appeler ça une surprise, une deuxième cinq ans plus tard, ce n’est pas un hasard… » Il y avait des leaders informels comme les frères Holmgren. « Il y avait un certain nombre de fortes personnalités qui ont fait beaucoup de l’atmosphère dans le groupe » dixit Lennart Nilsson.

L’Inter coaché par Trapattoni, sorti de son séjour turinois, compte dans ses rangs une légion de stars…. Pasarrela, Bergomi, Zenga, Altobelli, Tardelli, Giussepe Baresi, Ferri. Un vrai test pour l’IFK. Le match aller à Ullevi verra un match nul et vierge. Au stade Giuseppe Meazza, 15 jours plus tard, la tâche se complique quand Fredriksson marque contre son camp. Wenersson quelques minutes plus tard entretien l’espoir quand il repousse la tentative de Fanna, se retrouvant seul face au but suite à une balle déviée de la défense suédoise. L’orage est passé, voulant assurer son avantage, l’Inter se mit à ne plus jouer en ne passant pratiquement plus la ligne médiane. Cependant à la 70éme, après une tête de Hysen Rer Zenga la balle est mal repousée et Petterson en profita pour égaliser. 1-1, les suédois se qualifient devant 60 000 personnes médusées.

Et ce que l’on peut affirmer, c’est que le casting du dernier carré de cette Edition 87 ne manque pas d’originalité. Borussia Mönchengladbach - Dundée United et IFK Göteborg - FC Tyrol. Ces 4 clubs se sont payés le luxe de sortir respectivement les 4 clubs latins : Vitoria Guimarães, FC Barcelone, l’Inter et le Torino. Une autre époque !

Le FC Tyrol ne pèsera pas lourd. Deux victoires faciles, une démonstration de football à l’aller face à un mur autrichien replié en défense, 4-1. Le retour en Autriche se fera tranquillement avec une victoire par la plus petite des marges 1-0. Une 2ème finale européenne pour un club semi professionnel en l’espace de 5 ans, qui les opposeront au club écossais de Dundee United.

source: www.nordiskfootball.fr

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Dernière marche, avec pour adversaire les Écossais de Dundee United de Jim Mc Lean qui est en poste depuis 1971, soit près de 16 ans, une éternité dans le monde du football. Son équipe éliminera tour à tour le RC Lens, Craiova, l’Hadjuk Split, le Barça et Möenchengladbach. Autant dire, hormis les français pour qui c’était leur 4éme participation, que des abonnés aux compétitions européennes. Un beau tableau de chasse.

Le match aller à lieu au Nya Ullevi devant 50 000 spectateurs. Les locaux l’emporteront par le plus petit écart, 1-0 grâce à un but de Pettersson à la 38ème. 4 jours avant le match retour, Dundee United perd la finale de coupe d’Ecosse contre St Mirren 1-0 après prolongations. L’attaquant international Ecossais Paul Sturrock ne pardonne toujours pas aujourd’hui que l’on ait fait jouer ce match ce jour-là, le 67ème de la saison pour Dundee. Finale qui aura été supervisé par le staff suédois, qui ne veut laisser aucun détail au hasard. Ce souci est tel que l’on va jusqu’à aller superviser l’équipe B afin de repérer quels remplaçants serait susceptibles de jouer.

Pour la préparation du match retour, on s’autorise même à quelques « extras » budgétaires. L’IFK Göteborg se met au vert dans un hôtel du célèbre parcours de golf de St Andrews, à un mille au sud de Dundee. Le match retour au Tannadice Park, les choses ne traînèrent pas, Sturrock met l’ambiance en taclant pied en avant Wernersson. 22ème minute suite à une longue relance de la défense suédoise, Nilsson se joue de l’écossais Holt aux 16 mètres sur le côté gauche de l’entrée de la surface et trompe Thomson, 0-1. Mené de deux buts, les Ecossais qui doivent maintenant marquer 3 fois, tentent de réagir par Ferguson, qui vit sa tête passer au-dessus du but Blavitt.

En début de deuxième période Petterson, toujours très en jambe, manque de doubler la mise. Dundee, à son tour, voit Wernersson stopper un coup franc de Holt. Ce dernier, trouve encore le portier suédois quelques minutes plus tard. Le pressing écossais se fait de plus en plus sentir. Il fallut attendre la 60ème pour voir Clark reprendre un centre de Fergusson et égaliser à 1-1. Les suédois tenaient le score, dans une fin de match où prédomina l’engagement physique. Hormis une reprise de Kirkwood, la fin de match ne vit rien de très croustillant en termes de jeu. Les écossais balançant devant, face à des suédois qui se contentèrent de gérer leur avance. On allait en rester là. L’IFK gagne de nouveau la Coupe de l’UEFA sous les applaudissements des 23 000 Ecossais et d’un contingent Gothembourgeois en folie présent ce soir-là. Deuxième Coupe d’Europe en l’espace de 5 ans pour un club suédois et semi pro.

Pour ce qui est de la scène nationale, l’IFK termine 3éme d’une phase régulière remportée par les tenants du titre Malmö (pour la 3éme fois de suite). Les bleus ciel ont la meilleure attaque (50 buts en phase régulière) symbolisée par l’efficacité de Lasse Larsson avec 19 buts et Mats Magnusson, 12 buts. De plus cette saison en parallèle du parcours Blavitt en C3, Malmö parvient, lui, à se hisser jusqu’en quart de la Coupe des Coupes. Malmö se fait éliminer par le vainqueur de cette édition, l’Ajax de Cruiyff. Avec dans ses rangs van Basten, Rijkaard, Berkamp, van Chip…Cette performance confirme le bon bilan européen cette saison-là du côté suédois.

En play-off, l’IFK bat les dauphins de Norrkoping (3-0, 2-2) et affronte ce Malmo FF (vainqueur de Osters IF) en finale. Cette rivalité alimente le football suédois depuis des années. Si vous croisez un supporter d’un des deux clubs attardez-vous à lui poser cette fameuse question : Vaut-il mieux être finaliste de la C1 et la perdre ? ou être finaliste de la c3 et la gagner ? Ce débat est présent sur les comptoirs suédois depuis plus de 30 ans.

L’IFK remporte le match aller à domicile, 1-0. Sur une frappe de Edmund dévié qui profite à Petersson reprenant la balle dans le but vide atterrit dans les buts de Janne Moller. Au match retour, Malmo mène 2-0 grâce à Lindman à la 67éme et Persson sur penalty 5 minutes plus tard et semble se diriger vers un nouveau titre. Quant aux frères Holmgren, ils allaient être les héros ou bourreaux de cette partie. À la 83éme sur une attaque, Tommy se sert de sa main afin de mieux contrôler la balle. L’arbitre fit signe de continuer le jeu malgré les contestations malmogiennes. Dans la continuité de l’action sur un renvoi de la défense des bleus ciel Tord marque ce but qui allait permettre à Göteborg d’être sacré champion. Ce fait de jeu aux grandes conséquences fut appelé « änglahand », la main de l’ange.

Ces derniers prolétaires du football pouvaient quitter le club la tête haute. En effet, ce fut la dernière saison pour Thomas Wernerson et Stig Fredriksson qui prirent leurs retraites. Glenn Hysén parti à la Fiorentina, Tord Holmgren à Fredrikstad, Peter Larsson à Ajax et Jari Rantanen à Leicester. L’entraîneur Gunder Bengtsson lui tenta l’aventure au Pana et fut remplacé par Kjell Pettersson.

Dans les années qui suivirent, l’IFK connaitra sous la coupelle de Roger Gustafsson encore des années glorieuses avec une domination incontestée en championnat. Les performances européennes elles, se feront de manières occasionnelles, avec notamment deux beaux parcours en Champions League en 1992 et 1995. Göteborg devint un club familier à nos esprits de footeux malgré des moyens d’informations beaucoup plus limités qu’aujourd’hui. En effet pas besoin du câble, streaming, internet ou autre pour être sensible au maillot bleu et blanc. Il suffisait d’une diffusion au petit écran face à nos clubs de nos championnats ou ceux des pays frontaliers d’un sujet de temps à autres dans les revues spécialisées quand celles-ci ne traitaient pas d’une pépite y ayant joué se révélant aux yeux du monde dans un championnat beaucoup plus médiatique.

Oui, ce club avait gagné ses galons dans la cour des grands et il laissait rêveur de par les résultats qu’il obtenait, de la manière qui les obtenait, avec les moyens qu’il avait pour y arriver.

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Après l’hégémonie nationale des années 1982 à 1996 (10 titres de champions sur cette période), les deux décennies suivantes sont plus discrètes et bien plus instables. Un titre de champion, seulement, en 2007. Les Blåvitt (Bleu et Blanc) doivent se contenter des places d’honneur, voire des seconds rôles en championnat. Les victoires de 2008, 2013 et 2015 en Svenska Cupen offrent de beaux bols d’air et rappellent que l’Idrottsföreningen Kamraterna Göteborg (les Camarades de l’Association Sportive de Göteborg) est toujours un grand de Suède. Quatrième en 2016, en proie à de gros problèmes financiers, le club vit des saisons suivantes encore plus compliquées. Il termine depuis dixième, onzième et septième, puis frôle la catastrophe la saison dernière avec une 12e place (sur seize) et un maintien obtenu à la faveur de trois victoires sur les quatre dernières rencontres. Pourtant, lorsque l’ancien Strasbourgeois Alexander Farnerud inscrivait le but de la délivrance et d’un nouveau succès en coupe, lors des prolongations de la finale face à Malmö le 30 juillet 2020, les supporters voulaient croire au redressement de leur équipe. Que nenni.

Malgré tout, en interne, on voit le bout du tunnel. Mats Engström, entré au conseil d’administration en 2015 et président depuis 2018, a restauré et stabilisé les finances avec son directeur de club, Max Markusson. L’institution fait sa mue. Début septembre, le frère d’Alexander, Pontus Farnerud, devient seul directeur sportif, après la démission de son acolyte Kennet Andersson pour raisons familiales. Il souhaite refaire de l’IFK un candidat régulier à la course au podium ainsi qu’une référence en matière de formation et d’intégration des jeunes. Dans le même temps, l’entraîneur Poya Asbaghi est limogé et remplacé par Roland Nilsson, sélectionneur national des U21. Le 17 septembre, Göteborg entame… et termine son parcours européen avec une défaite en un match sec, covid oblige, face au voisin de Copenhague en qualifications d’Europa League. Trois jours et une défaite face à Kalmar plus tard, les Blåvitt se retrouvent quatorzièmes et barragistes d’Allsvenskan, leur plus mauvais classement de la saison.

Comme un symbole, le salut viendra notamment des enfants du club August Erlingmark (22 ans, milieu défensif) et Emil Holm (20 ans, arrière latéral vendu cet hiver à SonderjyskE), buteurs décisifs respectivement à une et deux reprises lors de matchs clé. Ouf ! Une fois la saison terminée, place à de nouveaux chambardements. En janvier dernier, Max Markusson est gentiment dirigé vers la sortie. Le média GT assure alors qu’il a « nettoyé le club, mis en place une structure, rationalisé le travail, pris des décisions difficiles mais nécessaires et jeté une base solide sur laquelle s’appuyer ». La raison évoquée de son départ est « un moment naturel pour changer de direction ». Mats Engström annonce quant à lui, qu’il ne se représentera pas aux élections de mars. « Cela a été une période vraiment compliquée et laborieuse. Avouait-il au Göteborgs-Posten. Maintenant, nous entrons dans une nouvelle phase, avec une économie renforcée, et il semble que ce soit le bon moment pour passer la main à d’autres, qui ont de meilleures conditions qu’auparavant. »

Le travail effectué a porté ses fruits et la pandémie a finalement eu moins d’impact qu’attendu sur les finances. En avril 2020, les supporters eux-mêmes ont contribué à limiter les dégâts en organisant une vente de billets fictifs pour un match amical à huis-clos qui avait finalement dû être annulé. Cette initiative a abouti à la vente de 52 445 « tickets » à 2,30 € chacun, soit plus de 120 000 € dans les caisses du club. Désormais, après des années de patience et de restructuration, l’IFK Göteborg accélère et retrouve son ambition. Richard Berkling, déjà au conseil d’administration, devient son neuvième président depuis 2000. Surtout, le poste de directeur du club est dévolu à l’icône locale, Håkan Mild, 49 ans. D’abord joueur emblématique cinq fois champion dans les années 1990, il était directeur sportif lors du titre de 2007 et retrouve donc ses anciens poulains Pontus Wernbloom (34 ans), Mattias Bjärsmyr (35 ans) et Jakob Johansson (30 ans), talents d’alors rentrés au bercail l’été dernier. L’attaquant de la sélection Marcus Berg (34 ans), lui aussi de l’épopée 2007, s’ajoutera à la photo de famille après l’Euro, tout comme le latéral de Mönchengladbach Oscar Wendt (35 ans), parti à Copenhague dès 2006 mais également formé à Göteborg.

Si certains peuvent croire à une pré-retraite entre amis, leur caractère, leur professionnalisme et l’amour que portent nos vikings vétérans à leur club ne laissent planer aucun doute quant à leur implication sur les pelouses ou en coulisses. Tous internationaux actuels ou passés avec des palmarès bien garnis, ils jouissent d’une aura et d’une expérience forcément bénéfique à la progression des jeunes pousses de Kamratgården. À condition de ne pas leur chiper trop de temps de jeu… Car avec ces recrues prestigieuses, le onze gothembourgeois pourrait, comme l’an passé, être l’un des plus âgés d’Allsvenskan. À ce sujet, Roland Nilsson se veut rassurant dans les colonnes de Sportbladet : « L’âge n’a pas d’importance. Si vous êtes jeune et bon, vous jouez. Si vous êtes plus vieux et bon, vous jouez aussi. » Pas de cadeau, donc, pour ses trentenaires ! « Comme tout le monde, ils devront se battre et faire valoir leurs qualités ».

Malgré ces retours la saison passée a été décevante et a donc coûté sa place à Nilsson. Souhaitant à son remplaçant (pas encore nommé) de faire mieux au risque de se retrouver rapidement sur la sellette face à des dirigeants qui ne semblent pas armés de patience.

source: www.nordiskfootball.fr

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Challenge intéressant, je vais suivre.

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Toujours aussi prenant tes récits :wink:

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Le Stade Gamla Ullevi est plus que notre arène à domicile. C’est un château bleu et blanc. Un lieu que tous les supporters aiment et que redoutent des adversaires.

Lorsque les Blåvitt entre dans Gamla Ullevi et que les fans chantent sur « Snart Skiner Poseidon », l’équipe de l’IFK et la foule tremblent de plaisir, les adversaires de peur.

À l’endroit où se trouve aujourd’hui Gamla Ullevi, une arène pour les compétitions cyclistes a été construite à la fin du XIXe siècle sous le nom d’Idrottsplatsen. Il se composait d’un vélodrome en béton et de pistes d’athlétisme. À l’intérieur de ceux-ci, ils ont également construit un terrain en gravier pour le football. Lors de l’inauguration en 1896, une tribune en bois pour 600 spectateurs avait également été érigée.

Les compétitions cyclistes sont devenues de moins en moins populaires au fil des ans et le football a repris de l’intérêt pour le public. En 1900, le Göteborg Velociped Club a fusionné avec deux autres associations et a formé l’Association sportive de Göteborg. L’IFK Göteborg nouvellement formé a ensuite été invité à partager l’arène et le 12 juillet 1905, les Blåvitt ont joué leur premier match malheureusement perdu 1-4 contre Örgryte IS.

En 1909, il y eut un différend entre la Confédération sportive de Göteborg et l’IFK Göteborg concernant la répartition du bail. Le club de football, qui pensaient que c’était trop cher, ont déplacé leurs matchs à Balders Hage pendant un an. Mais le conflit fut résolu et en 1910, l’IFK Göteborg était de retour à Idrottsplatsen.

L’IFK Göteborg s’est imposé dans les années suivante comme une équipe majeure du football suédois. Mais Idrottsplatsen était dans un mauvais état, et se détériorait de plus en plus en raison de mauvaises finances. Tous les matchs majeurs ont plutôt été joués sur le stade Walhalla IP nouvellement construit.

Cependant, l’IFK Göteborg et l’Association sportive de Göteborg ont voulu faire autrement et ont commencé à planifier une rénovation totale du stade. Après avoir collecté des fonds et obtenu l’autorisation de la ville, les travaux ont commencé sur la nouvelle arène. Le 17 septembre 1916, « le terrain de football le plus moderne de Scandinavie » était prêt à être inauguré. Les pistes de course et le vélodrome avaient maintenant disparu et une tribune avait été construite le long du côté est.

Lors de la nomination du nouveau stade, ils se sont tournés vers la mythologie du vieux norrois où le dieu Ull était décrit comme « fabuleux à voir et un excellent archer ». Ull a utilisé ses armes pour vaincre chaque année les puissances hostiles et réveiller la déesse de la Terre de son sommeil hivernal. Ullevi signifie « la place d’Ull » et a d’abord été orthographié Ullervi, mais les linguistes ont souligné que c’était incorrect, ce qui signifie qu’après quelques années, l’orthographe a été changée en Ullevi.

Le match d’ouverture à Ullevi a été joué entre IFK Gothenburg et Akademisk Boldklub de Copenhague. Le match s’est terminé par un 2-2 et la grande star de l’IFK Göteborg à l’époque, Erik Börjesson, a marqué le tout premier but. L’arène est rapidement devenue populaire parmi les supporters. Bien qu’il ait été construit à l’origine pour le football, Ullevi a également été utilisé pour diverses autres activités sportives.

Dès le milieu des années 1920, des plans ont commencé pour une vaste reconstruction. Cependant, il a fallu dix ans avant qu’ils aient suffisamment de fonds pour réaliser ces plans et ce n’est qu’en 1935 qu’Ullevi a rouvert. L’ancienne tribune en bois du côté ouest avait alors été remplacée par une tribune en béton pouvant accueillir 6 000 spectateurs. De nouvelles tribunes avaient été érigées et Ullevi avait désormais une capacité de 30 000 spectateurs.

Le record de fréquentation de l’IFK Göteborg a été établi le 27 mai 1955 lorsque 31 987 supporters ont regardé le derby contre Gais. En 1958, Ullevi a été rebaptisé Gamla Ullevi.

Après quelques allers-retours politiques, la municipalité a finalement pris la décision de démolir Gamla Ullevi et de construire une nouvelle arène de football. L’arène servirait également d’arène nationale pour le football féminin. Pendant deux ans 2007-2008, IFK Göteborg a donc dû jouer ses matchs à domicile à Nya Ullevi.

Le premier match au Gamla Ullevi nouvellement construit a été joué le 5 avril 2009 entre Öis et Gais. Le match inaugural officiel était un match international féminin le 25 avril. L’IFK Göteborg a disputé son premier match, la véritable première aux yeux bleus et blancs, le 11 avril contre Djurgårdens IF. Le Stade est aujourd’hui classé parmi les meilleurs de Suède.

Bienvenue à Gamla Ullevi.

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Un challenge sympa ! Je suis avec grand plaisir :wink:

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Mikael Stahre revient à l’IFK Göteborg. Il a signé un contrat qui court jusqu’en 2024. « J’ai très envie de remporter nouveaux succès avec les Blåvitt » dit-il.

Mikael Stahre est précédemment l’entraineur de l’équipe Norvégienne de Sarpsborg 08 FF, qu’il a rejointe lors de la saison 2020. Il a été libéré de son contrat actuel après avoir convenu avec Sarpsborg un transfert dont le montant n’a pas été communiqué.

« Avec Mikael, nous obtenons un coach avec de grandes connaissances du championnat et doté d’une grande passion. Son leadership repose sur sa mentalité de gagnant et sur le fait que, pour lui, un groupe de joueurs doit travailler dur les uns pour les autres afin de réussir. » explique le directeur sportif Pontus Farnerud.

Mikael a été entraîneur de l’IFK Göteborg pendant les années 2012-2014. Il a mené l’équipe à la coupe de Suède en 2013. Depuis lors, il a entraîné le chinois Dalian Aerbin, BK Häcken, les Américains du San Jose Earthquakes et dernièrement Sarpsborg.

« Il a accumulé beaucoup d’expérience et s’est développé davantage dans son leadership depuis son dernier passage chez nous. Il est très motivé, ce qui est fondamental à la fois en tant qu’entraineur et en tant que leader de l’IFK Göteborg » explique Pontus.

« Je suis vraiment ravi de revenir à Kamratgården pour ramener l’équipe là où elle devrait être. » annonce Stahre.

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Le contrat de Kolbeinn Sigthorsson qui expire à la fin de cette année n’a pas été renouvelé. Le joueur de 31 ans part donc libre du club.

Kolbeinn Sigthorsson est arrivé à l’IFK Göteborg en janvier 2021 et a signé un contrat qui courait jusqu’au 31 décembre.

Kolbeinn avait subi une opération au pied l’automne 2021 qui l’avait fait manquer le reste de la saison. Parallèlement à la rééducation physique, IFK Göteborg, en tant qu’employeur, a lancé un plan de développement personnel.

« Durant la première partie de saison, Kolbeinn a été l’un de nos meilleurs joueurs. Comme pour tous les joueurs qui nous quittent, nous souhaitons bonne chance à Kolbeinn dans la poursuite de sa carrière, » a déclaré le directeur sportif Pontus Farnerud.

Au total, Kolbeinn aura joué 21 matchs et marqué cinq buts pour Gôteborg.

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Ca y est, le ménage dans l’effectif à la sauce @Malkavens commence !! :smile:

There Can Be Only One Highlander GIF

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Réponses aux Lecteurs

@manthyz lol, je n’ai aucune pitié ^^


Après une saison avec l’IFK Göteborg, Ole Söderberg va poursuivre sa carrière ailleurs.

« Ole est un joueur fidèle à qui nous souhaitons bonne chance pour l’avenir, » déclare le directeur sportif Pontus Farnerud.

Ole Söderberg est venu de Kalmar FF en janvier 2021 et a disputé trois matchs au cours de la saison dont deux matches de Coupe de Suède.

« Au cours de l’année, Ole a fait preuve de professionnalisme et a beaucoup contribué en tant que 3e gardien de but à avoir une concurrence saine avec son soutien et son esprit positif, » déclare Pontus Farnerud*. « Nous remercions Ole pour son passage à l’IFK Göteborg et lui souhaitons en même temps bonne chance, »* dit Pontus.

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Adil Titi est transféré chez l’IK Brage club de Superettan.

« Nous lui souhaitons la meilleure des chances dans la poursuite de sa carrière, » déclare le directeur sportif Pontus Farnerud.

Formé au club, Adil Titi, 22 ans, qui a été prêté à Brage la saison dernière, est désormais définitivement transféré à Borlängeklubben.

« Ils étaient très contents de lui pendant la période du prêt en 2021 et ont tenu le signer. C’est le bon club pour Adil afin qu’il franchisse un cap et ainsi poursuivre son développement personnel. Lorsqu’il s’agit de joueurs de notre propre Académie, nous ressentons une responsabilité supplémentaire pour cela, » déclare Pontus Farnerud.

Adil a fait ses débuts avec équipe A en 2017 et a disputé 32 matchs seniors avec les Blåvitt, dont 14 dans l’Allsvenskan.

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Isak Dahlqvist quitte IFK Göteborg pour jouer à Örgryte IS.

Il était arrivé d’Öckerö IF pour intégrer notre Académie à un jeune âge. Aujourd’hui, le joueur de 20 ans va continuer sa carrière à Öis en Superettan.

« Isak s’est entraîné avec détermination et a tout donné pour franchir toutes les étapes jusqu’à notre équipe A. Il est maintenant dans un moment où il a besoin de temps de jeu, il a besoin d’un changement d’environnement. Nous comprenons sa situation et la soutenons, » déclare le directeur sportif Pontus Farnerud.

Il aura joué 13 matchs en bleus et blancs pour l’équipe A.

« À Öis, il jouera avec son frère aîné Hampus et j’espère qu’Isak obtiendra le temps de jeu nécessaires pour se développer davantage. À l’avenir, nous garderons un œil sur lui, » dit Pontus.

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