:storyred: :s5: :sheffield: Sheffield Wednesday FC - L'envol des Owls ? 🦉

Voila un club qui a perdu de sa superbe, mais qui devrait t’offrir un beau challenge :slight_smile:

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Un choix de club qui me plait bien. Je vais suivre ça avec attention. Bonne chance :slight_smile:

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Bonne chance, challenge très sympa!

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Premier défi : que le prochain trophée n’intervienne pas un siècle après le dernier remporté .

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le duel avec Sunderland en League One s’annonce passionnant ! on va bien entendu suivre, good luck :wink:

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Bonne chance. Une Ă©quipe historique.

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Elle va être chouette cette partie, je le sens ! Tu es prêt à être un fanatique du proprio Chansiri ? :smirk: (Il paraît qu’il a un culte de la personnalité surdéveloppé ce mec)

Au delà de ça, bon courage à toi ! C’est un magnifique club, mais qui a besoin d’une très profonde reconstruction pour instaurer un modèle durable.

Et puis si t’es cap, relance Berahino ! :wink:

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Conférence de Presse

L’aventure de Mister Pulis a rapidement tourné court, peut-être trop entêté sur un système qui lui avait plutôt bien convenu du côté de Stoke mais qui est désormais obsolète ? J’ai de toute manière bien l’intention de ne pas suivre son style footballistique …

Cela nous donnera peut-être l’occasion de croiser le fer en Coupe d’Europe ? :no_mouth:

Merci !

Je vais faire mon possible pour ĂŞtre Ă  la hauteur de ce challenge !

Merci !

Cela me laisse donc treize ans pour y parvenir. Le défi est relevé !

Deux équipes historiques qui se retrouvent en League One, c’est d’une tristesse infinie ! Espérons que nos duels se dérouleront rapidement en Premier League …

Merci !

Je vais tout faire pour rendre cette aventure palpitante en tout cas ! Je ne suis pas encore au courant de toutes les facettes de la personnalités de Monsieur Chansiri, et j’espère juste qu’il me laissera le temps de les découvrir ! Effectivement, le travail à abattre est conséquent, il va falloir se retrousser les manches !

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Darren Moore démis de ses fonctions !


Intronisé en mars dernier, le technicien de 47 ans n’était pas parvenu à éviter la culbute de Sheffield Wednesday vers le troisième échelon anglais et le club vient d’annoncer la résiliation de son contrat.

Ancien défenseur passé notamment par West Bromwich et Derby County, Darren Moore avait débuté sa carrière de manager en 2018 à Albion avant de rallier Doncaster quelques mois après son limogeage. L’anglo-jamaicain avait ensuite quitté ce club à la lutte pour les play-offs d’accession en Championship pour rejoindre Sheffield Wednesay pour lequel il n’a pu éviter la relégation en League One.

Il était devenu le quatrième entraîneur de la saison dernière à Sheffield Wednesday après Garry Monk, évincé en novembre, Tony Pulis, resté seulement sept semaines et Neil Thompson qui avait assuré l’intérim durant les deux premiers mois de 2021. Son bilan à Sheffield Wednesday restera donc figé à trois victoires, quatre partages et sept défaites en quatorze rencontres.

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Pour le bien de la partie, ça se comprend.
Mais j’aime bien cet entraîneur.

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Michael Carrick débarque a Sheffield Wednesday !


A la recherche d’un manager depuis le limogeage de Darren Moore suite à la relégation du club en troisième division, le club du Yorkshire du Sud vient d’officialiser ce matin la nomination de l’anglais au poste de manager.

Après trois saisons dans l’ombre d’Ole Gunnar Solskjær à Manchester United, Michael Carrick devient donc le nouveau manager du Sheffield Wednesday FC où il reçoit comme première mission de faire immédiatement remonter les Owls en Championship avant de, pourquoi pas, envisager la Premier League. Il sera épaulé dans sa tâche par ses nouveaux adjoints Gareth Barry et Stewart Downing qui cumulent mille deux cent septante-six rencontres de Premier League et de Championship.

Né le 28 juillet 1981 à Wallsend dans le nord de l’Angleterre, Michael Carrick est un ancien joueur professionnel qui a évolué sous les couleurs de West Ham, Tottenham et surtout Manchester United pour un total de sept-cent six rencontres et trente-quatre buts. Milieu de terrain robuste, il a également représenté son pays à trente-quatre reprises avant de prendre sa retraite en 2018, sans pour autant s’éloigner des terrains puisqu’il avait alors intégré le staff des Reds Devils.

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Très bon choix.
Après avoir eu Darren Fletcher sous @Rhino, verra-t-on un ancien Red Devil tout gagner ?

Et gagner un trophée avant Solksjaer ? :kappa:

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Gagner un trophée avant Solskjaer ? Cela me semble assez simple… :sac:

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Ohhh le banc Carrick - Barry - Downing. Tu es partisan d’un beau romantisme dans le football :smirk: Good luck !

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J’aime ce choix de coach :heart:

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Choix de coach parfait .

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Excellent choix de coach
A l’image de Fletcher à Watford @Rhino

Je te souhaite la même réussite et la même longévité.

On est parti pour 27 saisons…

Let’s Go

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Le début est prometteur, j’aime beaucoup le choix du coach ! On va suivre ça avec attention

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Carrick face aux lecteurs !

Conférence de Presse

C’est tout le mal que je me souhaite !

Il me paraissait très intéressant de renforcer mon staff technique avec d’anciens joueurs irréprochables sur le terrain d’un bout à l’autre de leur carrière. Je suis convaincu qu’ils pourront communiquer leur rage de vaincre aux joueurs.

Merci messieurs, je suis très heureux d’avoir été désigné à la tête du club et, même si je ne pense pas pouvoir réussir le quart de ce qu’a réalisé Sir Darren Fletcher à Watford, je vais tout faire pour rendre Sir Alex fier d’un autre de ses poulains !

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Sheffield Wednesday, inoxydable ?


Sheffield, berceau du football au dix-neuvième siècle et de la dernière révolution en date de ce sport, en réaction à la tragédie de Hillsborough en 1989. Le populaire club de Sheffield Wednesday épouse l’état de santé de la ville, jadis florissante cité minière, gravement touchée par la crise au siècle dernier et qui essaie aujourd’hui de continuer à exister.

En pleine révolution industrielle, Sheffield est la capitale mondiale de l’acier à la mi-temps de ce dix-neuvième siècle. À l’époque, la ville est en pleine bourre, les machines turbinent, les grosses cheminées crachent et les ouvriers débarquent chaque année par dizaines de milliers pour se faire employer dans des usines mondialement célèbres comme Forgemasters. Et pour occuper leur seul jour de repos de la semaine, ces ouvriers tapent dans un ballon. D’informelle, la pratique du football s’institutionnalise avec la création du premier club au monde, le Sheffield FC, en 1857. Dix ans plus tard, un second club voit le jour, ou plutôt une section football d’un club de cricket qui avait l’habitude de disputer ses matchs chaque mercredi. D’où cet étonnant patronyme : Sheffield Wednesday. Surnom : The Owls, les chouettes, l’animal figurant sur le blason dès les premières années. La grande époque du plein emploi et des avancées technologiques majeures dans le domaine industriel (l’acier inoxydable, c’est à Sheffield qu’on l’a créé) correspond à l’âge d’or du club, qui conquiert sept trophées en l’espace de quatre décennies : quatre championnats (1903, 1904, 1929, 1930) et trois FA Cup (1896, 1907, 1935). Ce sont les années folles, les années de gloire et de prospérité, suivies d’une première période de grande dépression à l’orée des années 30, en soubresaut de la crise de 29. Déjà, à cette époque d’avant-Guerre, Sheffield ne fait plus tellement rêver. La surpopulation oblige les derniers arrivants à s’entasser dans des bidonvilles insalubres à la périphérie d’une ville que George Orwell décrit dans un ouvrage paru en 1937 comme « la plus moche du continent » .

En 1935, Sheffield Wednesday est au sommet de sa gloire et de sa popularité. L’équipe s’impose en finale de FA Cup à Wembley devant près de 100 000 spectateurs face à West Bromwich Albion, grâce au doublé d’Ellis Rimmer (4-2). Mais cinq ans plus tard, il n’est plus question de football. Sheffield subit alors un blitz meurtrier, les Allemands s’acharnant sur cette ville stratégique qui produit une grande partie de l’acier du pays, si précieux en temps de guerre. Les années de conflit face aux Nazis sont à la fois une tragédie et une aubaine pour Sheffield. Tragédie du fait des bombardements, aubaine car les carnets de commande des usines se remplissent à nouveau. Une fois l’armistice signé, le football reprend ses droits et la glorieuse formation de Sheffield Wednesday reprend la compétition. D’abord en D2, puis en D1, D2 de nouveau, D1 encore. Un yo-yo qui prend fin dans les années 60 avec une brève période à flirter de nouveau avec les sommets (vice-champion en 1961 derrière Tottenham). L’élite du football anglais compte à l’époque deux clubs de Sheffield : Wednesday et le rival United, les deux s’affrontant deux fois l’an lors du fameux « Steel City Derby » .

C’est beau mais ça ne dure pas. Les décennies suivantes sont terribles pour Sheffield : crise économique et concurrence étrangère de plus en plus féroce dans les années 70, thatchérisme dans les années 80, fermetures d’usines et chômage de masse – jusqu’à dépasser les 15 % - dans les années 90. Dans ce contexte pas folichon, Wednesday tente de s’en tirer et réussit même brièvement un retour à la lumière en remportant un ultime trophée en 1991 : la League Cup. Chris Waddle arrive l’année suivante, Trevor Francis devient un brillant entraîneur-joueur et pendant les premières années de la Premier League, on croit Sheffield Wednesday en mesure de jouer les premiers rôles. Le club essaie de s’adapter aux profonds bouleversements du foot pro de l’époque, s’accroche mais finit par céder, chutant une dernière fois de l’élite en 2000 pour ne plus jamais y remonter à ce jour. Il faut dire qu’à l’époque déjà, les « Owls » doivent évoluer à domicile dans un cimetière à ciel ouvert : Hillsborough, le stade de la honte depuis le 15 avril 1989. Ce jour-là devait avoir lieu un match qui n’avait rien à voir avec Wednesday : une demi-finale de Cup entre Liverpool et Forest qui a dégénéré en un abominable mouvement de foule faisant 96 morts et près de 800 blessés. C’est à l’issue de cette tragédie que les instances du football anglais ont décidé une modernisation en profondeur, avec notamment de nouvelles normes dans les stades (dont l’interdiction des tribunes « debout » ). C’est donc à Sheffield qu’est né le foot anglais 2.0 tel qu’on le connaît aujourd’hui, cette Premier League richissime et rutilante, loin de ses origines prolo et borderline. Et paradoxalement, c’est le club le plus populaire de la ville, Sheffield Wednesday, qui a été l’une des principales victimes de cette spectaculaire mue en ne réussissant jamais à prendre le virage du nouveau millénaire.

Sheffield Wednesday fait aujourd’hui figure de belle endormie du football anglais. Rappelons quand même une anecdote qui a de quoi rendre fous les supporters locaux. À la trêve hivernale de la saison 91-92, Éric Cantona cherche à se relancer outre-Manche et débarque à Sheffield pour un essai d’une semaine avec Wednesday. Problème : il neige toute la semaine et le match amical qui doit servir de test grandeur nature doit avoir lieu en indoor. Cantona brille mais l’entraîneur Trevor Francis demande au Français de rester une semaine de plus, le temps de le voir sur une vraie pelouse. Il refuse et part s’engager avec Leeds, qui le signe sans essai. Après avoir pris part aux huit premières saisons de la Premier League, sans jamais faire mieux qu’une septième place), les « Owls » sont relégués au printemps 2000 et n’ont jamais pu espérer remonter depuis, faisant plutôt l’ascenseur avec la D3. Au terme de la saison dernière, c’est sur une nouvelle relégation au troisième échellon du football anglais que s’est conclue la saison du club.

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