Et voilĂ , ce qui nâĂ©tait quâun bruit de couloir sâest transformĂ© en vĂ©ritable offre !
Pour Gabriel, câest soit il respecte sa parole de partir pour un club de LDC (Europe), soit il nâest pas lâhomme quâil pense ĂȘtreâŠ
Et voilĂ , ce qui nâĂ©tait quâun bruit de couloir sâest transformĂ© en vĂ©ritable offre !
Pour Gabriel, câest soit il respecte sa parole de partir pour un club de LDC (Europe), soit il nâest pas lâhomme quâil pense ĂȘtreâŠ
ça ferait une grosse charge de travail pour anibal
mais je suis sĂ»r quâil y arriverait
Amener le Portugal au sommet serait un beau projet !
Punaise quâil fonce Anibal !!! Une telle opportunitĂ© ne se reprĂ©sentera pas de sitĂŽt !
@CaptainAmericka on verra bien ce que ça donnera. Mais il a fait ce quâon attendait de lui. Jâaurais aimĂ© gagnĂ© le championnat avec mais si les offres tombent ce sera dur de dire non.
@celiavalencia Câest surement la seule chose quâil manque encore dans sa carriĂšre en vrai.
@Sythax Mais le Portugal en est il capable ?
@gwendil35 Ă voir, il est attachĂ© Ă Vianense, Ă voir sâil a envie de cumuler les deux.
Le soleil de juillet lĂ©chait doucement les murs blancs de la villa dâAnĂbal GuimarĂŁes, perchĂ©e sur les hauteurs de Viana do Castelo, comme un phare surplombant la mer et les souvenirs. Le vent lĂ©ger apportait avec lui les effluves mĂȘlĂ©es de sardines grillĂ©es, de romarin et de saudade. LâĂ©tĂ© nâĂ©tait pas encore Ă son zĂ©nith, mais ce jour-lĂ , quelque chose dâautre touchait Ă sa fin.
La tradition voulait quâAnĂbal organise chaque annĂ©e un dĂ©jeuner avec ses âanciensâ â ces hommes quâil avait menĂ©s, parfois mĂȘme façonnĂ©s, au fil des saisons. Le rendez-vous Ă©tait toujours le mĂȘme : une table en bois brut, des bouteilles de vin du Douro, des anecdotes plus ou moins embellies, et au loin, le rire des enfants jouant au ballon entre les citronniers.
Ce jour-lĂ , autour de la table, on retrouvait Simon Moya, la lĂ©gende colombienne revenue poser ses valises au Portugal pour un Ă©tĂ©, Juan-Sebastian Anaya, de passage en Europe, Luis Almeida, attaquant phare de Viana, ou encore Javi Sanchez, ancien capitaine devenu entraineur du Real Madrid. Et puis il y avait Gilson, silhouette plus mince quâautrefois, regard plus posĂ©, corps un peu usĂ©.
Cela faisait deux saisons que le BrĂ©silien avait posĂ© ses valises Ă Vianense, dans un anonymat presque triste pour un joueur qui avait jadis affolĂ© les dĂ©fenses de Liga. Sâil nâavait plus ses jambes de vingt ans, Gilson avait offert Ă Vianense autre chose : du sens, du lien, de la transmission. CâĂ©tait lui qui avait pris sous son aile Pedro Tiba, en souffrance tactique Ă son arrivĂ©e, ou encore Victor GuimarĂŁes, fils dâAnĂbal, quâil avait aidĂ© Ă apprivoiser lâexigence du haut niveau. Mais les blessures lâavaient harcelĂ©. Tendons rĂ©calcitrants, genoux capricieux, petits bobos devenus rĂ©currents, autant de signaux que le corps lui envoyait, impitoyable dans sa franchise.
Alors, entre deux grillades et un Ă©clat de rire de Simon, Gilson sâĂ©tait levĂ©. Il avait pris une gorgĂ©e de vin, regardĂ© tour Ă tour les visages autour de lui, puis croisĂ© celui dâAnĂbal, restĂ© en retrait, un verre dâeau Ă la main. Le silence se fit, presque naturellement.
« Je vais raccrocher. Je le sais maintenant. Câest le bon moment. »
Un frisson parcourut lâassemblĂ©e. Pas de grand discours. Pas de larmes. Juste cette simplicitĂ©-lĂ . Mais chez AnĂbal, quelque chose se figea. Il savait. Il lâavait pressenti. Il sâĂ©tait mĂȘme prĂ©parĂ© Ă lâentendre, mais comme toujours, la rĂ©alitĂ© avait une autre texture.
« Tu veux pas y réfléchir encore un peu ? Attends la prépa, vois comment ton corps répond. »
« Ani⊠je tâaime, tu le sais. Et jâaime ce club comme si jây Ă©tais nĂ©. Mais mon corps mâenvoie des signaux depuis trop longtemps. Et je veux partir debout. Pas sur une civiĂšre. »
AnĂbal le fixa longuement, puis soupira. Il se leva, contourna la table, et posa une main ferme sur lâĂ©paule de Gilson.
« Alors Ă©coute. Si tu raccroches, câest pas pour disparaĂźtre. Pas ici. Jâai besoin de toi, autrement. Tâes un formateur, Gilson. Tâas ce regard. Tâas la patience. Tu pourrais bosser avec nos jeunes. Tâen as dĂ©jĂ formĂ© deux sans le vouloir. Imagine si tu tây mets pour de vrai. »
Gilson resta interdit un instant, avant de sourire.
« Je sais pas coach⊠Jâai jamais songĂ© à ça. »
« Et moi jây pense depuis un an. Le club financera ta formation. Tu commenceras en observateur, puis en Ă©ducateur. Le reste, ce sera Ă toi de lâĂ©crire. »
Un silence. Puis un hochement de tĂȘte. Un accord tacite, comme une passe en profondeur parfaitement dosĂ©e.
Ce jour-lĂ , Gilson nâavait pas seulement mis fin Ă sa carriĂšre de joueur. Il avait aussi amorcĂ© un nouveau chapitre, dans cette mĂȘme ville qui lâavait tant abĂźmĂ© et tant rĂ©parĂ©. Et pendant que le soleil sâeffaçait derriĂšre la Serra dâArga, un nouveau mentor Ă©tait nĂ© Ă Vianense.
Un joueur sâen allait. Un Ă©ducateur arrivait. Et quelque part dans les rires dâenfants et le cliquetis des couverts, lâhistoire continuait.
Tâas perdu la moitiĂ© du montant en partenariat en redescendant Ă 26MâŹâŠ Etonnant avec tes rĂ©sultats
Et depuis 2 saisaons, tu perds en Followers aussi,
aprÚs le solde général est quasi multiplié par 2.
La volée prise les Portugais contre la France
Ăa câest Ă cause dâAnibal et les multiples rumeurs autour de lui
@Tiien la non qualification en Championâs et la fin de plusieurs contrats fait mal. La perte de followers je lâexplique pas en revanche. Le solde explose grĂące aux ventes comme je recrute pas.
@Rhino mĂȘme pas
La pluie battait les vitres comme pour accompagner la tension dans les bureaux de la Citadelle des Anges. Vitoriano Pignatelli ne portait dĂ©jĂ plus les couleurs bleu marine du SC Vianense, et pourtant, câĂ©tait comme si son ombre pesait encore dans chaque couloir, sur chaque chaise vide, sur chaque silence. Le jeune milieu dĂ©fensif venait dâĂȘtre officiellement transfĂ©rĂ© Ă Wrexham pour 45 millions dâeuros. Une somme conforme Ă sa clause libĂ©ratoire. Une somme sĂšche. Froide. DĂ©nuĂ©e de tout supplĂ©ment dâĂąme.
Ă Wrexham, la mise en scĂšne avait Ă©tĂ© millimĂ©trĂ©e. ConfĂ©rence de presse dans la salle rĂ©novĂ©e de Racecourse Ground, maillot rouge et sourire carnassier en bandouliĂšre, Lamar Jackson, aurĂ©olĂ© dâun rĂ©cent titre de champion de Premier League et dâune cinquiĂšme Championâs, ne sâĂ©tait pas contentĂ© de savourer son nouveau coup de force. Non, le coach amĂ©ricain, vieux rival dâAnĂbal GuimarĂŁes, sâĂ©tait mĂȘme permis une pique cinglante, devant des dizaines de camĂ©ras :
« Câest une bĂ©nĂ©diction pour Vitoriano. Il va enfin pouvoir Ă©voluer dans une structure ambitieuse, avec un staff de haut niveau, et sous la coupe dâun vrai coach. Et puis, honnĂȘtement⊠45 millions ? On ne vole plus les clubs, ce sont les clauses qui les tuent. »
La salle avait Ă©clatĂ© de rires complices. La pique nâĂ©tait pas une pique. CâĂ©tait une flĂšche. Un javelot plantĂ© droit dans le cĆur dâAnĂbal et du peuple de Viana. On ne chipait pas simplement un joueur. On arrachait une part de lâADN du club.
Le contre-feu, lui, avait pris la forme dâun communiquĂ© sec, glacial, publiĂ© deux heures plus tard sur le site officiel de Vianense :
« Le SC Vianense confirme le dĂ©part de Vitoriano Pignatelli, formĂ© au club, pour le montant de sa clause libĂ©ratoire aprĂšs 129 matchs professionnels avec les cavaleiros. Le club nâa pas souhaitĂ© commenter les mĂ©thodes et les arrangements ayant entourĂ© ce transfert. Nous souhaitons simplement que le joueur se montre aussi professionnel dans sa future carriĂšre quâil a Ă©tĂ© opportuniste dans la gestion de son dĂ©part. »
Pas un mot de remerciement. Pas une image. Pas un souvenir. Juste un adieu murĂ© de rancĆur, le genre de silence qui en disait long sur les coulisses du divorce.
Et comme si cela ne suffisait pas, Pignatelli lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de souffler sur les braises lors de son passage devant les journalistes gallois :
« Je suis impatient de travailler avec un staff compĂ©tent, dans un environnement structurĂ©. Ă Wrexham, on respire le professionnalisme. Pour moi, câest un vrai cap dans ma carriĂšre. »
Les mots Ă©taient peut-ĂȘtre maladroits. Mais leur cible Ă©tait limpide. AnĂbal. Encore et toujours. Comme si chaque ligne de cette rivalitĂ© sâĂ©crivait dĂ©sormais en dehors du terrain.
Dans les salons du club, Hugo Viana avait simplement haussĂ© les Ă©paules. Mais ses yeux brillaient dâamertume. Pour lui, il ne faisait plus aucun doute que ce transfert nâavait rien dâun hasard. PrĂ©parĂ© en amont, ficelĂ© dans lâombre, orchestrĂ© par des agents proches de Gestifute, ce deal avait contournĂ© la direction, piĂ©tinĂ© les valeurs du club, et trahi un projet humain.
Quant Ă AnĂbal GuimarĂŁes, il sâĂ©tait murĂ© dans un silence dâacier. Pas un mot. Pas un souffle. Seulement cette phrase, lancĂ©e Ă ses adjoints Ă la fin dâun entraĂźnement :
« On fera sans lui. On a toujours fait sans ceux qui ne croyaient pas en nous. »
Mais dans le vestiaire, on sentait bien que la blessure Ă©tait lĂ . Pignatelli Ă©tait un enfant de Viana, un pur produit de lâĂ©cole GuimarĂŁes, Ă©levĂ© au pressing haut et au double pivot. Le voir partir ainsi, sans un regard, sans un dernier mot, câĂ©tait comme perdre un fils qui vous reniait. Un fils parti dĂźner avec lâennemi.
Et pendant que Wrexham cĂ©lĂ©brait sa nouvelle recrue sous les feux de la Premier League, Vianense pansait ses plaies, ravalait son orgueil et prĂ©parait dĂ©jĂ lâaprĂšs. Parce que dans le nord du Portugal, on ne pleure pas longtemps. On bĂątit de nouveau. En silence. Dans lâombre. LĂ oĂč les vraies histoires commencent.
Si Ani devient entraĂźneur de la nationale pas sur quâil soit appelĂ©
Quoi ? Cristiano milite pour le cumul des mandats ?! Je suis outré
Anibal aurait raison dâessayer de redorer le blason de la sĂ©lection !
Le passage de Gilson dans le staff est une suite logique des choses. Une présence importante pour encadrer les jeunes
Pour Pignatelli, ce serait ballot quâil ne joue pas !
Ha ha, cette sĂ©lection, ça peut ĂȘtre un trĂšs bon challenge!
les batards !!
Wrexham qui en profite et le joueur qui se fait hautain
@Tilo82 Alors ça ce sera une question Ă lui poser dans sa confĂ©rence de presse dâintronisation sâil rejoint la SeleçaĂ”.
@alexgavi Lâinteret de la nation avant tout Gilson ça ferait plaisir oui.
@toopil Je fais rarement des sélections. On verra bien.
@celiavalencia leur coach est une salope faut dire
Il Ă©tait un peu plus de minuit lorsque Gabriel reçut lâappel quâil attendait, le souffle suspendu, depuis des semaines. La voix dâHugo Viana, dâordinaire ferme, presque professorale, rĂ©sonna cette fois avec une certaine chaleur quâon ne lui connaissait pas toujours.
« ParabĂ©ns miĂșdo⊠Tu peux faire tes valises. Naples tâattend. »
Un silence sâensuivit. Court, mais chargĂ©. Comme si, entre ces quelques mots, toute lâhistoire commune entre Gabriel et le SC Vianense remontait dâun seul coup Ă la surface : les premiers entraĂźnements dans le froid du Minho, les blessures surmontĂ©es, les colĂšres rentrĂ©es, les discours dâAnĂbal dans le vestiaire, les nuits dâEuropa League oĂč tout le stade vibrait Ă lâunisson⊠et cette promesse, celle dâun dĂ©part au bon moment. Pas avant. Pas trop tard.
Lâoffre du Napoli Ă©tait arrivĂ©e quelques heures plus tĂŽt, brutale dans son intensitĂ© : 88 millions dâeuros, sans conditions, sans clauses tordues, sans variables inatteignables. Un montant record pour Vianense. Un deal propre. Clair. Difficile Ă refuser, mĂȘme pour un club qui se targuait de garder ses perles plus longtemps que les autres.
Et dans cette somme, il y avait tout ce que Gabriel reprĂ©sentait : lâathlĂšte dâĂ©lite, le leader silencieux, le dĂ©fenseur intraitable mais Ă©lĂ©gant, lâambassadeur discret dâun football exigeant et romantique. Ce transfert nâĂ©tait pas un dĂ©part. CâĂ©tait une consĂ©cration.
Deux jours plus tard, sous le ciel Ă©clatant de Castel Volturno, Gabriel Ă©tait prĂ©sentĂ© Ă la presse. LâĂ©cusson du Napoli brodĂ© sur le cĆur, un sourire timide mais sincĂšre. Devant une salle comble, il eut un mot pour tous, mais surtout pour un seul homme.
« Je nâai que 23 ans, mais jâai appris Ă devenir un homme Ă Viana. AnĂbal mâa façonnĂ©. Il mâa appris Ă jouer, oui, mais surtout Ă ne jamais tricher avec mes valeurs. Je lui dois beaucoup. Je dois beaucoup Ă ce club. Vianense nâa pas Ă©tĂ© un tremplin, câĂ©tait une maison. »
Il marqua une pause, regarda les journalistes les yeux dans les yeux, puis reprit :
« Jâai connu la mer dans le regard dâAnĂbal, la colĂšre dans sa voix, et la foi dans ses silences. Ce club, câest bien plus quâun maillot ou un stade. Câest une famille. Et jâespĂšre y revenir un jour. »
Les mots touchĂšrent. MĂȘme Ă travers lâĂ©cran, mĂȘme Ă des milliers de kilomĂštres, les supporters de Vianense comprirent que ce dĂ©part nâavait rien dâune trahison. Gabriel nâavait pas tournĂ© le dos. Il avançait simplement, avec lâĂ©lĂ©gance de ceux qui savent dâoĂč ils viennent.
Dans les travĂ©es de la Citadelle des Anges, on ressentait une Ă©trange forme de fiertĂ©. Oui, le dĂ©part laissait un vide. Oui, le vestiaire perdait un pilier. Mais au-delĂ de la transaction record, câĂ©tait une philosophie qui portait ses fruits. Une preuve que le football pouvait encore ĂȘtre un vecteur dâĂ©lĂ©vation, pas seulement un marchĂ©.
Et AnĂbal, lui, nâavait rien dit. Pas un mot. Il sâĂ©tait contentĂ© dâaccrocher une photo de Gabriel dans son bureau. Juste au-dessus de celle de MamadĂș ManĂ©. Juste Ă cĂŽtĂ© de celle de Victor et de celle dâAltair. Un panthĂ©on intime. Une fresque en construction. Une histoire encore loin dâĂȘtre terminĂ©e.
Car Ă Viana, on nâoublie pas ceux qui ont portĂ© lâĂ©cusson avec amour. Ceux qui sont partis avec respect. Ceux qui, un jour peut-ĂȘtre, reviendront.
Retard rattrapé. Quelle storie⊠Hùte la sortie en animé.
Et bien voilĂ , il sera bien Ă Naples que dans les pays du Golfe, sportivement parlant du moins
Sacrée vente
@Kevos jâai vu ça, 239 likes tu tâes lachĂ©s Ce serait fou dâen faire une sĂ©rie
@alexgavi il a fait le bon choix je pense.
@Rhino vente record
Il y a des soirs oĂč lâhistoire dâun club se mĂȘle Ă celle dâun peuple, des soirs oĂč chaque dĂ©tail semble peser plus lourd que de raison. Ce fut le cas en ce mois dâaoĂ»t 2044, lorsque le SC Vianense convia la presse et ses fidĂšles Ă un Ă©vĂ©nement aussi inattendu que grandiose. Le lieu ? Le PalĂĄcio da Brejoeira, ancienne rĂ©sidence princiĂšre nichĂ©e entre les vignes et les collines verdoyantes du Minho. Le prĂ©texte ? La prĂ©sentation des nouveaux maillots du club pour la saison 2044-2045. Mais ce soir-lĂ , tout, absolument tout, transpirait la grandeur dâun club qui ne veut plus marcher dans lâombre.
InstallĂ©s dans les jardins baroques illuminĂ©s de mille feux, les convives sirotaient un vinho verde local sous les notes dâun fado modernisĂ©. Le silence se fit dĂšs que le rideau de soie tomba. Trois projecteurs illuminĂšrent la scĂšne, et trois jeunes visages familiers Ă©mergĂšrent, portant les nouvelles armures du peuple vianense.
En premier, Emmanuel Adjei, 17 ans Ă peine, lâĂ©clair du Ghana dans le ciel de Viana, fit son entrĂ©e vĂȘtu du maillot domicile. Dâun bleu roi profond comme lâAtlantique et serti de blanc Ă©clatant sur le col et les manches, il Ă©voquait les premiĂšres heures du club au Campo do Progresso, les racines ouvriĂšres et maritimes dâun peuple fier. Le motif en triangles ton sur ton, sobre et gĂ©omĂ©trique, rendait hommage aux azulejos typiques de la rĂ©gion et Ă lâarchitecture fractale du stade Citadela dos Anjos. Le sponsor Pirelli, centrĂ© comme un Ă©tendard, soulignait lâĂ©quilibre entre tradition et modernitĂ©. Dans le dos, les noms GOAT et Beko, nouveaux partenaires technologiques du club, tĂ©moignaient de lâambition europĂ©enne de la formation du Minho.
Puis ce fut au tour de Francisco Maior, tout juste 21 ans, dĂ©jĂ hĂ©ros national aprĂšs son Euro hĂ©roĂŻque, dâarborer le maillot extĂ©rieur. Blanc comme les falaises de Caminha, et bordĂ© de bleu marine sur les flancs et les manches, il respirait lâĂ©lĂ©gance classique. Ce blanc immaculĂ©, choisi pour reprĂ©senter la lumiĂšre du nord et les valeurs dâhospitalitĂ© du club, Ă©tait aussi une dĂ©claration dâintention : jouer Ă lâextĂ©rieur mais ne jamais sâexiler. Francisco, formĂ© Ă la maison, Ă©tait lâincarnation parfaite de ce lien entre terrain et territoire, entre ambition et enracinement.
Enfin, la salle retint son souffle lorsquâapparut Bruno Santana, portier de lâavenir, dans la tenue third. Un noir profond, presque minĂ©ral, rehaussĂ© dâun dorĂ© impĂ©rial. Le maillot qui, Ă la base, devait ĂȘtre utilisĂ© pour les matchs europĂ©ens ou les oppositions Ă forte symbolique, fut aussi officiellement prĂ©sentĂ© comme la tenue des gardiens. Le noir Ă©voquait la nuit des combats, le silence avant le rugissement. Le dorĂ©, lui, portait lâambition assumĂ©e du club de briller sur la scĂšne continentale. Un clin dâĆil assumĂ© Ă la renaissance du club depuis lâarrivĂ©e dâAnibal, sans jamais trahir ses racines. Car ici, les dĂ©cisions se prennent encore au conseil des socios. Et chaque fil tissĂ© dans ce maillot rappelait que Vianense nâa jamais vendu son Ăąme, seulement renforcĂ© son armure.
En marge de la présentation, Hugo Viana, visiblement ému, déclara :
« Ces maillots sont plus quâun tissu. Ils racontent ce que nous Ă©tions, ce que nous sommes, et surtout ce que nous voulons devenir. Ce nâest pas un nouveau cycle. Câest une Ă©lĂ©vation. »
AnĂbal, en retrait, regardait ses jeunes pousses poser pour les flashs. Une main dans la poche, un verre de rouge dans lâautre, il murmura Ă son adjoint :
« Ils ont fier allure, hein ? Maintenant faut les faire suer dedans⊠»
La saison allait commencer. Et Ă Viana do Castelo, on ne se contenterait plus de bien figurer. On visait dĂ©sormais la conquĂȘte.
mdr !
la photo , ça fait trÚs pro et plein de thunes !
Petite vibe interiste cette saison
Retard rattrapé !
Y a pas Ă chier, Nike fait vraiment des chouettes maillots
La vente record pour Gabriel, elle fait du bien aux caisses ! Le choix est respectable en terme de club, câest un bon step ! Ca va faire un trou dans le groupe mais bon, difficile dâempĂȘcher cette issue.