:storygreen: :s22: đŸ‡”đŸ‡č :fpf: :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Et voilĂ , ce qui n’était qu’un bruit de couloir s’est transformĂ© en vĂ©ritable offre !

Pour Gabriel, c’est soit il respecte sa parole de partir pour un club de LDC (Europe), soit il n’est pas l’homme qu’il pense ĂȘtre


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ça ferait une grosse charge de travail pour anibal
mais je suis sĂ»r qu’il y arriverait

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Amener le Portugal au sommet serait un beau projet !

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Punaise qu’il fonce Anibal !!! Une telle opportunitĂ© ne se reprĂ©sentera pas de sitĂŽt ! :wink:

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@FC_Guimaraes

@CaptainAmericka on verra bien ce que ça donnera. Mais il a fait ce qu’on attendait de lui. J’aurais aimĂ© gagnĂ© le championnat avec mais si les offres tombent ce sera dur de dire non.

@celiavalencia C’est surement la seule chose qu’il manque encore dans sa carriùre en vrai.

@Sythax Mais le Portugal en est il capable ?

@gwendil35 Ă  voir, il est attachĂ© Ă  Vianense, Ă  voir s’il a envie de cumuler les deux.

- « Gilson que veux-tu faire ? Â» -

Le soleil de juillet lĂ©chait doucement les murs blancs de la villa d’AnĂ­bal GuimarĂŁes, perchĂ©e sur les hauteurs de Viana do Castelo, comme un phare surplombant la mer et les souvenirs. Le vent lĂ©ger apportait avec lui les effluves mĂȘlĂ©es de sardines grillĂ©es, de romarin et de saudade. L’étĂ© n’était pas encore Ă  son zĂ©nith, mais ce jour-lĂ , quelque chose d’autre touchait Ă  sa fin.

La tradition voulait qu’AnĂ­bal organise chaque annĂ©e un dĂ©jeuner avec ses “anciens” – ces hommes qu’il avait menĂ©s, parfois mĂȘme façonnĂ©s, au fil des saisons. Le rendez-vous Ă©tait toujours le mĂȘme : une table en bois brut, des bouteilles de vin du Douro, des anecdotes plus ou moins embellies, et au loin, le rire des enfants jouant au ballon entre les citronniers.

Ce jour-lĂ , autour de la table, on retrouvait Simon Moya, la lĂ©gende colombienne revenue poser ses valises au Portugal pour un Ă©tĂ©, Juan-Sebastian Anaya, de passage en Europe, Luis Almeida, attaquant phare de Viana, ou encore Javi Sanchez, ancien capitaine devenu entraineur du Real Madrid. Et puis il y avait Gilson, silhouette plus mince qu’autrefois, regard plus posĂ©, corps un peu usĂ©.

Cela faisait deux saisons que le BrĂ©silien avait posĂ© ses valises Ă  Vianense, dans un anonymat presque triste pour un joueur qui avait jadis affolĂ© les dĂ©fenses de Liga. S’il n’avait plus ses jambes de vingt ans, Gilson avait offert Ă  Vianense autre chose : du sens, du lien, de la transmission. C’était lui qui avait pris sous son aile Pedro Tiba, en souffrance tactique Ă  son arrivĂ©e, ou encore Victor GuimarĂŁes, fils d’AnĂ­bal, qu’il avait aidĂ© Ă  apprivoiser l’exigence du haut niveau. Mais les blessures l’avaient harcelĂ©. Tendons rĂ©calcitrants, genoux capricieux, petits bobos devenus rĂ©currents, autant de signaux que le corps lui envoyait, impitoyable dans sa franchise.

Alors, entre deux grillades et un Ă©clat de rire de Simon, Gilson s’était levĂ©. Il avait pris une gorgĂ©e de vin, regardĂ© tour Ă  tour les visages autour de lui, puis croisĂ© celui d’AnĂ­bal, restĂ© en retrait, un verre d’eau Ă  la main. Le silence se fit, presque naturellement.

« Je vais raccrocher. Je le sais maintenant. C’est le bon moment. »

Un frisson parcourut l’assemblĂ©e. Pas de grand discours. Pas de larmes. Juste cette simplicitĂ©-lĂ . Mais chez AnĂ­bal, quelque chose se figea. Il savait. Il l’avait pressenti. Il s’était mĂȘme prĂ©parĂ© Ă  l’entendre, mais comme toujours, la rĂ©alitĂ© avait une autre texture.

« Tu veux pas y réfléchir encore un peu ? Attends la prépa, vois comment ton corps répond. »

« Ani
 je t’aime, tu le sais. Et j’aime ce club comme si j’y Ă©tais nĂ©. Mais mon corps m’envoie des signaux depuis trop longtemps. Et je veux partir debout. Pas sur une civiĂšre. »

AnĂ­bal le fixa longuement, puis soupira. Il se leva, contourna la table, et posa une main ferme sur l’épaule de Gilson.

« Alors Ă©coute. Si tu raccroches, c’est pas pour disparaĂźtre. Pas ici. J’ai besoin de toi, autrement. T’es un formateur, Gilson. T’as ce regard. T’as la patience. Tu pourrais bosser avec nos jeunes. T’en as dĂ©jĂ  formĂ© deux sans le vouloir. Imagine si tu t’y mets pour de vrai. »

Gilson resta interdit un instant, avant de sourire.

« Je sais pas coach
 J’ai jamais songĂ© Ă  ça. »

« Et moi j’y pense depuis un an. Le club financera ta formation. Tu commenceras en observateur, puis en Ă©ducateur. Le reste, ce sera Ă  toi de l’écrire. »

Un silence. Puis un hochement de tĂȘte. Un accord tacite, comme une passe en profondeur parfaitement dosĂ©e.

Ce jour-lĂ , Gilson n’avait pas seulement mis fin Ă  sa carriĂšre de joueur. Il avait aussi amorcĂ© un nouveau chapitre, dans cette mĂȘme ville qui l’avait tant abĂźmĂ© et tant rĂ©parĂ©. Et pendant que le soleil s’effaçait derriĂšre la Serra d’Arga, un nouveau mentor Ă©tait nĂ© Ă  Vianense.

Un joueur s’en allait. Un Ă©ducateur arrivait. Et quelque part dans les rires d’enfants et le cliquetis des couverts, l’histoire continuait.

- Chapitre 803 -
- « je veux que tu prennes la seleçao Â» -
- Chapitre 805 -
Coming SOON - 24/08
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T’as perdu la moitiĂ© du montant en partenariat en redescendant Ă  26M€
 Etonnant avec tes rĂ©sultats
Et depuis 2 saisaons, tu perds en Followers aussi,

aprÚs le solde général est quasi multiplié par 2.

La volée prise les Portugais contre la France :face_with_peeking_eye:

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Ça c’est à cause d’Anibal et les multiples rumeurs autour de lui :grin:

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@FC_Guimaraes

@Manthyz

@Tiien la non qualification en Champion’s et la fin de plusieurs contrats fait mal. La perte de followers je l’explique pas en revanche. Le solde explose grñce aux ventes comme je recrute pas.

@Rhino mĂȘme pas :dsk:

- La Cicatrice Pignatelli -

La pluie battait les vitres comme pour accompagner la tension dans les bureaux de la Citadelle des Anges. Vitoriano Pignatelli ne portait dĂ©jĂ  plus les couleurs bleu marine du SC Vianense, et pourtant, c’était comme si son ombre pesait encore dans chaque couloir, sur chaque chaise vide, sur chaque silence. Le jeune milieu dĂ©fensif venait d’ĂȘtre officiellement transfĂ©rĂ© Ă  Wrexham pour 45 millions d’euros. Une somme conforme Ă  sa clause libĂ©ratoire. Une somme sĂšche. Froide. DĂ©nuĂ©e de tout supplĂ©ment d’ñme.

À Wrexham, la mise en scĂšne avait Ă©tĂ© millimĂ©trĂ©e. ConfĂ©rence de presse dans la salle rĂ©novĂ©e de Racecourse Ground, maillot rouge et sourire carnassier en bandouliĂšre, Lamar Jackson, aurĂ©olĂ© d’un rĂ©cent titre de champion de Premier League et d’une cinquiĂšme Champion’s, ne s’était pas contentĂ© de savourer son nouveau coup de force. Non, le coach amĂ©ricain, vieux rival d’AnĂ­bal GuimarĂŁes, s’était mĂȘme permis une pique cinglante, devant des dizaines de camĂ©ras :

« C’est une bĂ©nĂ©diction pour Vitoriano. Il va enfin pouvoir Ă©voluer dans une structure ambitieuse, avec un staff de haut niveau, et sous la coupe d’un vrai coach. Et puis, honnĂȘtement
 45 millions ? On ne vole plus les clubs, ce sont les clauses qui les tuent. »

La salle avait Ă©clatĂ© de rires complices. La pique n’était pas une pique. C’était une flĂšche. Un javelot plantĂ© droit dans le cƓur d’AnĂ­bal et du peuple de Viana. On ne chipait pas simplement un joueur. On arrachait une part de l’ADN du club.

Le contre-feu, lui, avait pris la forme d’un communiquĂ© sec, glacial, publiĂ© deux heures plus tard sur le site officiel de Vianense :

« Le SC Vianense confirme le dĂ©part de Vitoriano Pignatelli, formĂ© au club, pour le montant de sa clause libĂ©ratoire aprĂšs 129 matchs professionnels avec les cavaleiros. Le club n’a pas souhaitĂ© commenter les mĂ©thodes et les arrangements ayant entourĂ© ce transfert. Nous souhaitons simplement que le joueur se montre aussi professionnel dans sa future carriĂšre qu’il a Ă©tĂ© opportuniste dans la gestion de son dĂ©part. »

Pas un mot de remerciement. Pas une image. Pas un souvenir. Juste un adieu murĂ© de rancƓur, le genre de silence qui en disait long sur les coulisses du divorce.

Et comme si cela ne suffisait pas, Pignatelli lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de souffler sur les braises lors de son passage devant les journalistes gallois :

« Je suis impatient de travailler avec un staff compĂ©tent, dans un environnement structurĂ©. À Wrexham, on respire le professionnalisme. Pour moi, c’est un vrai cap dans ma carriĂšre. »

Les mots Ă©taient peut-ĂȘtre maladroits. Mais leur cible Ă©tait limpide. AnĂ­bal. Encore et toujours. Comme si chaque ligne de cette rivalitĂ© s’écrivait dĂ©sormais en dehors du terrain.

Dans les salons du club, Hugo Viana avait simplement haussĂ© les Ă©paules. Mais ses yeux brillaient d’amertume. Pour lui, il ne faisait plus aucun doute que ce transfert n’avait rien d’un hasard. PrĂ©parĂ© en amont, ficelĂ© dans l’ombre, orchestrĂ© par des agents proches de Gestifute, ce deal avait contournĂ© la direction, piĂ©tinĂ© les valeurs du club, et trahi un projet humain.

Quant Ă  AnĂ­bal GuimarĂŁes, il s’était murĂ© dans un silence d’acier. Pas un mot. Pas un souffle. Seulement cette phrase, lancĂ©e Ă  ses adjoints Ă  la fin d’un entraĂźnement :

« On fera sans lui. On a toujours fait sans ceux qui ne croyaient pas en nous. »

Mais dans le vestiaire, on sentait bien que la blessure Ă©tait lĂ . Pignatelli Ă©tait un enfant de Viana, un pur produit de l’école GuimarĂŁes, Ă©levĂ© au pressing haut et au double pivot. Le voir partir ainsi, sans un regard, sans un dernier mot, c’était comme perdre un fils qui vous reniait. Un fils parti dĂźner avec l’ennemi.

Et pendant que Wrexham cĂ©lĂ©brait sa nouvelle recrue sous les feux de la Premier League, Vianense pansait ses plaies, ravalait son orgueil et prĂ©parait dĂ©jĂ  l’aprĂšs. Parce que dans le nord du Portugal, on ne pleure pas longtemps. On bĂątit de nouveau. En silence. Dans l’ombre. LĂ  oĂč les vraies histoires commencent.

- Chapitre 804 -
- « Gilson que veux-tu faire ? » -
- Chapitre 806 -
*Coming SOON - 26/08
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Si Ani devient entraĂźneur de la nationale pas sur qu’il soit appelĂ© :joy:

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Quoi ? Cristiano milite pour le cumul des mandats ?! Je suis outré :joy:
Anibal aurait raison d’essayer de redorer le blason de la sĂ©lection !

Le passage de Gilson dans le staff est une suite logique des choses. Une présence importante pour encadrer les jeunes :+1:

Pour Pignatelli, ce serait ballot qu’il ne joue pas !

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Ha ha, cette sĂ©lection, ça peut ĂȘtre un trĂšs bon challenge!

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les batards !!
Wrexham qui en profite et le joueur qui se fait hautain

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@FC_Guimaraes

@Tilo82 Alors ça ce sera une question Ă  lui poser dans sa confĂ©rence de presse d’intronisation s’il rejoint la SeleçaĂ”. :sac:

@alexgavi L’interet de la nation avant tout :sac: Gilson ça ferait plaisir oui.

@toopil Je fais rarement des sélections. On verra bien.

@celiavalencia leur coach est une salope faut dire :sac:

- Gabriel rejoint Naples pour 88M€ -

Il Ă©tait un peu plus de minuit lorsque Gabriel reçut l’appel qu’il attendait, le souffle suspendu, depuis des semaines. La voix d’Hugo Viana, d’ordinaire ferme, presque professorale, rĂ©sonna cette fois avec une certaine chaleur qu’on ne lui connaissait pas toujours.

« ParabĂ©ns miĂșdo
 Tu peux faire tes valises. Naples t’attend. »

Un silence s’ensuivit. Court, mais chargĂ©. Comme si, entre ces quelques mots, toute l’histoire commune entre Gabriel et le SC Vianense remontait d’un seul coup Ă  la surface : les premiers entraĂźnements dans le froid du Minho, les blessures surmontĂ©es, les colĂšres rentrĂ©es, les discours d’AnĂ­bal dans le vestiaire, les nuits d’Europa League oĂč tout le stade vibrait Ă  l’unisson
 et cette promesse, celle d’un dĂ©part au bon moment. Pas avant. Pas trop tard.

L’offre du Napoli Ă©tait arrivĂ©e quelques heures plus tĂŽt, brutale dans son intensitĂ© : 88 millions d’euros, sans conditions, sans clauses tordues, sans variables inatteignables. Un montant record pour Vianense. Un deal propre. Clair. Difficile Ă  refuser, mĂȘme pour un club qui se targuait de garder ses perles plus longtemps que les autres.

Et dans cette somme, il y avait tout ce que Gabriel reprĂ©sentait : l’athlĂšte d’élite, le leader silencieux, le dĂ©fenseur intraitable mais Ă©lĂ©gant, l’ambassadeur discret d’un football exigeant et romantique. Ce transfert n’était pas un dĂ©part. C’était une consĂ©cration.

Deux jours plus tard, sous le ciel Ă©clatant de Castel Volturno, Gabriel Ă©tait prĂ©sentĂ© Ă  la presse. L’écusson du Napoli brodĂ© sur le cƓur, un sourire timide mais sincĂšre. Devant une salle comble, il eut un mot pour tous, mais surtout pour un seul homme.

« Je n’ai que 23 ans, mais j’ai appris Ă  devenir un homme Ă  Viana. AnĂ­bal m’a façonnĂ©. Il m’a appris Ă  jouer, oui, mais surtout Ă  ne jamais tricher avec mes valeurs. Je lui dois beaucoup. Je dois beaucoup Ă  ce club. Vianense n’a pas Ă©tĂ© un tremplin, c’était une maison. »

Il marqua une pause, regarda les journalistes les yeux dans les yeux, puis reprit :

« J’ai connu la mer dans le regard d’AnĂ­bal, la colĂšre dans sa voix, et la foi dans ses silences. Ce club, c’est bien plus qu’un maillot ou un stade. C’est une famille. Et j’espĂšre y revenir un jour. »

Les mots touchĂšrent. MĂȘme Ă  travers l’écran, mĂȘme Ă  des milliers de kilomĂštres, les supporters de Vianense comprirent que ce dĂ©part n’avait rien d’une trahison. Gabriel n’avait pas tournĂ© le dos. Il avançait simplement, avec l’élĂ©gance de ceux qui savent d’oĂč ils viennent.

Dans les travĂ©es de la Citadelle des Anges, on ressentait une Ă©trange forme de fiertĂ©. Oui, le dĂ©part laissait un vide. Oui, le vestiaire perdait un pilier. Mais au-delĂ  de la transaction record, c’était une philosophie qui portait ses fruits. Une preuve que le football pouvait encore ĂȘtre un vecteur d’élĂ©vation, pas seulement un marchĂ©.

Et AnĂ­bal, lui, n’avait rien dit. Pas un mot. Il s’était contentĂ© d’accrocher une photo de Gabriel dans son bureau. Juste au-dessus de celle de MamadĂș ManĂ©. Juste Ă  cĂŽtĂ© de celle de Victor et de celle d’Altair. Un panthĂ©on intime. Une fresque en construction. Une histoire encore loin d’ĂȘtre terminĂ©e.

Car Ă  Viana, on n’oublie pas ceux qui ont portĂ© l’écusson avec amour. Ceux qui sont partis avec respect. Ceux qui, un jour peut-ĂȘtre, reviendront.

- Chapitre 805 -
- La cicatrice Pignatelli -
- Chapitre 807 -
Coming SOON - 27/08
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Retard rattrapé. Quelle storie
 Hùte la sortie en animé.

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Et bien voilĂ , il sera bien Ă  Naples que dans les pays du Golfe, sportivement parlant du moins :smiley:

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Sacrée vente :hot_face:

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@FC_Guimaraes

@Kevos j’ai vu ça, 239 likes tu t’es lachĂ©s :hoho: Ce serait fou d’en faire une sĂ©rie :fap:

@alexgavi il a fait le bon choix je pense.

@Rhino vente record :fap:

- Nike innove pour Vianense -

Il y a des soirs oĂč l’histoire d’un club se mĂȘle Ă  celle d’un peuple, des soirs oĂč chaque dĂ©tail semble peser plus lourd que de raison. Ce fut le cas en ce mois d’aoĂ»t 2044, lorsque le SC Vianense convia la presse et ses fidĂšles Ă  un Ă©vĂ©nement aussi inattendu que grandiose. Le lieu ? Le PalĂĄcio da Brejoeira, ancienne rĂ©sidence princiĂšre nichĂ©e entre les vignes et les collines verdoyantes du Minho. Le prĂ©texte ? La prĂ©sentation des nouveaux maillots du club pour la saison 2044-2045. Mais ce soir-lĂ , tout, absolument tout, transpirait la grandeur d’un club qui ne veut plus marcher dans l’ombre.

InstallĂ©s dans les jardins baroques illuminĂ©s de mille feux, les convives sirotaient un vinho verde local sous les notes d’un fado modernisĂ©. Le silence se fit dĂšs que le rideau de soie tomba. Trois projecteurs illuminĂšrent la scĂšne, et trois jeunes visages familiers Ă©mergĂšrent, portant les nouvelles armures du peuple vianense.

En premier, Emmanuel Adjei, 17 ans Ă  peine, l’éclair du Ghana dans le ciel de Viana, fit son entrĂ©e vĂȘtu du maillot domicile. D’un bleu roi profond comme l’Atlantique et serti de blanc Ă©clatant sur le col et les manches, il Ă©voquait les premiĂšres heures du club au Campo do Progresso, les racines ouvriĂšres et maritimes d’un peuple fier. Le motif en triangles ton sur ton, sobre et gĂ©omĂ©trique, rendait hommage aux azulejos typiques de la rĂ©gion et Ă  l’architecture fractale du stade Citadela dos Anjos. Le sponsor Pirelli, centrĂ© comme un Ă©tendard, soulignait l’équilibre entre tradition et modernitĂ©. Dans le dos, les noms GOAT et Beko, nouveaux partenaires technologiques du club, tĂ©moignaient de l’ambition europĂ©enne de la formation du Minho.

Puis ce fut au tour de Francisco Maior, tout juste 21 ans, dĂ©jĂ  hĂ©ros national aprĂšs son Euro hĂ©roĂŻque, d’arborer le maillot extĂ©rieur. Blanc comme les falaises de Caminha, et bordĂ© de bleu marine sur les flancs et les manches, il respirait l’élĂ©gance classique. Ce blanc immaculĂ©, choisi pour reprĂ©senter la lumiĂšre du nord et les valeurs d’hospitalitĂ© du club, Ă©tait aussi une dĂ©claration d’intention : jouer Ă  l’extĂ©rieur mais ne jamais s’exiler. Francisco, formĂ© Ă  la maison, Ă©tait l’incarnation parfaite de ce lien entre terrain et territoire, entre ambition et enracinement.

Enfin, la salle retint son souffle lorsqu’apparut Bruno Santana, portier de l’avenir, dans la tenue third. Un noir profond, presque minĂ©ral, rehaussĂ© d’un dorĂ© impĂ©rial. Le maillot qui, Ă  la base, devait ĂȘtre utilisĂ© pour les matchs europĂ©ens ou les oppositions Ă  forte symbolique, fut aussi officiellement prĂ©sentĂ© comme la tenue des gardiens. Le noir Ă©voquait la nuit des combats, le silence avant le rugissement. Le dorĂ©, lui, portait l’ambition assumĂ©e du club de briller sur la scĂšne continentale. Un clin d’Ɠil assumĂ© Ă  la renaissance du club depuis l’arrivĂ©e d’Anibal, sans jamais trahir ses racines. Car ici, les dĂ©cisions se prennent encore au conseil des socios. Et chaque fil tissĂ© dans ce maillot rappelait que Vianense n’a jamais vendu son Ăąme, seulement renforcĂ© son armure.

En marge de la présentation, Hugo Viana, visiblement ému, déclara :

« Ces maillots sont plus qu’un tissu. Ils racontent ce que nous Ă©tions, ce que nous sommes, et surtout ce que nous voulons devenir. Ce n’est pas un nouveau cycle. C’est une Ă©lĂ©vation. »

Aníbal, en retrait, regardait ses jeunes pousses poser pour les flashs. Une main dans la poche, un verre de rouge dans l’autre, il murmura à son adjoint :

« Ils ont fier allure, hein ? Maintenant faut les faire suer dedans
 »

La saison allait commencer. Et Ă  Viana do Castelo, on ne se contenterait plus de bien figurer. On visait dĂ©sormais la conquĂȘte.

- Chapitre 806 -
- Gabriel rejoint NAples pour 88M€ -
- Chapitre 808 -
Coming SOON - 29/08
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mdr !
la photo , ça fait trÚs pro et plein de thunes !

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Petite vibe interiste cette saison

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Retard rattrapé !
Y a pas Ă  chier, Nike fait vraiment des chouettes maillots :smile:

La vente record pour Gabriel, elle fait du bien aux caisses ! Le choix est respectable en terme de club, c’est un bon step ! Ca va faire un trou dans le groupe mais bon, difficile d’empĂȘcher cette issue.

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