:storygreen: :s23: đŸ‡”đŸ‡č :fpf: :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@Manthyz bah quoi tu devrais ĂȘtre content ton joueur est deuxiĂšme :sac:

- L’heure du choix d’Anibal -

Le Portugal retenait son souffle depuis des semaines. Les rumeurs enflammaient la presse, les dĂ©bats de cafĂ©s s’étiraient jusque tard dans la nuit, les anciens joueurs multipliaient les prises de parole, et chacun y allait de sa conviction : AnĂ­bal GuimarĂŁes finirait-il par cĂ©der Ă  l’appel de la Seleção ?

La réponse tomba un lundi matin, presque par surprise, dans un communiqué solennel publié par la Federação Portuguesa de Futebol.

Communiqué officiel de la FPF

« La FĂ©dĂ©ration Portugaise de Football est heureuse d’annoncer la nomination d’AnĂ­bal GuimarĂŁes au poste de sĂ©lectionneur national. AprĂšs un processus de rĂ©flexion et d’échanges approfondis, l’entraĂźneur s’est engagĂ© pour une durĂ©e de trois ans, couvrant ainsi la prochaine campagne de qualification et la Coupe du Monde Ă  venir. La FPF se rĂ©jouit d’accueillir un technicien reconnu pour son sens tactique, son charisme et sa capacitĂ© Ă  dĂ©velopper le football portugais. Nous espĂ©rons que ces trois prochaines saisons donneront lieu Ă  de nombreux titres pour le Portugal, lui-mĂȘme et Vianense. »

Quelques lignes sobres, mesurĂ©es, mais derriĂšre lesquelles se cachait un vĂ©ritable tremblement de terre. Car AnĂ­bal n’était pas un entraĂźneur comme les autres. Depuis Vianense, il avait bĂąti une rĂ©putation faite d’exigence, d’intransigeance, mais aussi d’un panache tactique qui avait fini par sĂ©duire l’Europe entiĂšre. Qu’il choisisse finalement de rĂ©pondre Ă  l’appel du Portugal sonnait comme une nouvelle Ă©tape dans une carriĂšre dĂ©jĂ  mythique.

Deux jours plus tard, la grande salle de confĂ©rence de la Cidade do Futebol, Ă  Oetexte en grasiras, Ă©tait pleine Ă  craquer. Des camĂ©ras partout, des micros tendus de toutes parts, et une attente presque Ă©lectrique. Quand AnĂ­bal entra, accompagnĂ© du prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration, un murmure parcourut la salle. Le coach avait l’air calme, mais son regard ne laissait transparaĂźtre aucune lĂ©gĂšretĂ©.

Les premiÚres questions fusÚrent, prévisibles.

Mister GuimarĂŁes, qu’est-ce qui vous a convaincu d’accepter ce poste aprĂšs tant d’hĂ©sitations ?

AnĂ­bal esquissa un sourire bref avant de rĂ©pondre d’une voix posĂ©e :

« J’ai beaucoup rĂ©flĂ©chi. Je suis profondĂ©ment attachĂ© Ă  Vianense, mais je savais aussi que le Portugal mĂ©ritait un projet clair, une idĂ©e forte. La fĂ©dĂ©ration m’a assurĂ© que je pourrais travailler avec mes convictions, sans compromis. J’ai senti que le moment Ă©tait venu. Je ne voulais pas avoir de regrets. »

Vint ensuite la question qui brûlait les lÚvres.

Comptez-vous vous appuyer sur vos joueurs de Vianense pour bñtir la Seleção ? Certains y voient un risque de favoritisme


Le coach se redressa légÚrement, presque piqué :

« Le Portugal a un vivier immense. Je ne suis pas lĂ  pour privilĂ©gier qui que ce soit. Ceux qui viendront en Seleção devront le mĂ©riter, point. Si des joueurs de Vianense sont appelĂ©s, c’est parce qu’ils en auront le niveau. Sinon, ils resteront au club. Il n’y aura aucun passe-droit. »

Un silence s’installa, avant qu’une journaliste de la RTP ne prenne la parole.

Et que rĂ©pondez-vous Ă  ceux qui Ă©voquent les tensions passĂ©es avec Afonso Ferreira, Belarmino Raimundo ou Vitoriano Pignatelli ? Tous les trois ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© proches du groupe Ă  un moment donnĂ©, mais ils semblent aujourd’hui en froid avec vous. Comment comptez-vous gĂ©rer cela ?

Cette fois, AnĂ­bal marqua un temps. Il croisa les mains, rĂ©flĂ©chit, puis rĂ©pondit avec une franchise qui surprit l’assemblĂ©e.

« Je ne suis pas un homme rancunier. Ce qui s’est passĂ© appartient au passĂ©. J’ai toujours agi dans l’intĂ©rĂȘt de mes Ă©quipes, jamais contre un joueur. Si Afonso, Belarmino ou Vitoriano montrent qu’ils peuvent servir la Seleção, je serai le premier Ă  les appeler. Mais je vous le dis clairement : la Seleção n’est pas un lieu de rĂ©conciliation personnelle. C’est un espace d’exigence. Les joueurs qui viendront devront prouver qu’ils en sont dignes, sur le terrain et en dehors. »

La phrase fit mouche. Les camĂ©ras captĂšrent le sĂ©rieux de son regard, la fermetĂ© de son ton. On sentait que, derriĂšre les rancunes supposĂ©es, AnĂ­bal ouvrait malgrĂ© tout une porte. Fine, mais bien rĂ©elle. Que le prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration se chargeait de ne pas maintenir trop ouverte indiquant que Belarmino et Afonso Ă©tait toujours sous le coup d’une enquĂȘte pour des paris suspect et n’était de fait pas sĂ©lectionnable.

La confĂ©rence dura plus d’une heure. On parla du futur, des jeunes Ă  intĂ©grer, de la pression mĂ©diatique, du rapport avec les clubs. AnĂ­bal rĂ©pondit avec une prĂ©cision clinique, parfois sĂšche, toujours claire. Lorsqu’il se leva enfin, une pluie de flashs l’accompagna.

Ce jour-lĂ , le Portugal venait de tourner une page. Avec AnĂ­bal Ă  sa tĂȘte, la Seleção n’allait plus se contenter d’exister. Elle allait, une nouvelle fois, s’imposer comme une idĂ©e, une exigence. Et dans le regard du coach, certains croyaient dĂ©jĂ  voir briller l’éclat des grandes compĂ©titions Ă  venir.

- Chapitre 814 -
- TroisiĂšme BO pour Joaquin-
- Chapitre 816 -
Coming SOON - 10/09
14 « J'aime »