:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

réponses aux lecteurs

@Rhino y’a du profil sympa. Parvenir au haut niveau ce sera plus dur. On verra bien. Après peut être qu’ils seront plus facile à garder que d’autres.

@CaptainAmericka Oui difficile mais on peut pas sortir des cracks chaque année non plus. Je vais te corriger ça vite au pire ce sera la surprise de la présentation lors de son départ ou la saison pro ^^

- Valdes pressenti Ă  Porto -

Le champagne avait à peine fini de couler dans les vestiaires que les premières questions venaient déjà titiller la quiétude des vainqueurs. Victor Valdés, stoïque derrière le micro, laissait glisser les banalités habituelles : « fierté collective », « match abouti », « un groupe uni ». Mais sous les flashs, son regard restait ailleurs, comme s’il pesait déjà la suite, une suite incertaine, un peu trop vite évoquée.

Car après cette troisième Coupe d’Italie en six saisons — remportée avec maîtrise face à la Roma —, la question de l’avenir du technicien espagnol agitait plus Rome que la victoire elle-même. En fin de contrat, courtisé avec insistance par le FC Porto, Valdés devait savoir qu’il ne pourrait pas échapper longtemps aux rumeurs. Et ce fut un journaliste local, un peu trop curieux, qui dégaina la question.

« Victor, votre contrat s’achève en juin et le FC Porto semble prêt à tout pour vous faire revenir sur la péninsule ibérique. Pouvez-vous nous dire si vous êtes tenté ? »

Le silence qui suivit fut aussi pesant que révélateur. Valdés s’était redressé sur sa chaise, mâchoire crispée, main serrée sur la bouteille d’eau à moitié entamée. Il ne répondit pas tout de suite. Puis, d’un ton sec, presque agacé, il coupa court :

« Ce n’est ni le moment, ni le lieu. J’ai une finale de Conference League à préparer avec mes joueurs. On parle d’une saison exceptionnelle, pas de mon contrat. Je respecte trop ce groupe pour qu’on le réduise à ça. »

Mais dans un demi-sourire, un éclair d’ironie fendit la tension. Un second journaliste, plus taquin, lui glissa alors : « Et si vous rejoigniez Porto, vous retrouveriez peut-être Aníbal Guimarães sur votre route. Vous aimeriez le battre enfin ? »

Cette fois, le visage de Valdés se décrispa, son rire brisa brièvement la salle. Il répondit, non sans malice :

« Aníbal ? Il le sait. J’en rêve depuis ses années à Valladolid et moi au Rayo Vallecano. Peut-être qu’un jour, je pourrai lui prouver que je suis meilleur que lui. Mais pour l’instant, il est occupé à soulever des trophées avec Vianense, non ? »

L’échange, vif, fit mouche. Et s’il n’avait ni confirmé, ni infirmé son départ, Victor Valdés venait d’envoyer un signal clair : le duel entre techniciens ibériques ne demandait qu’à s’écrire dans un futur proche.

- Chapitre 743 -
- Une cuvée plutôt homogène -
- Chapitre 745 -
Coming SOON - 04/07
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