Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka C’est sûr qu’on a eu de la chance actuellement. Ta bite est plus petite je le sais Me demandez pas comment
@celiavalencia merciiii C’est un sacré accomplissement avec le club.
@Rhino Merci c’est assez inespéré.
@VertPourToujours Carlos il est en Conference League Je connais ces terrains nous on appelais ça terrain rouge ^^.
@toopil oui et clairement inespéré en plus.
@Sythax ah clairement on le doit dû à leur niveau de merde sur la fin de saison. On va tenter de jouer sur ça pour conserver nos cadres. Après on a un tour préliminaire et un barrage avant de réussir à se mettre bien.
@Tiien Oui c’est top et inespéré. On se renforcera pas vu qu’on est en mode pas de recrutement sauf des anciens.
Ce fut un tonnerre contenu. Un de ces moments où la joie ne se crie pas, mais s’infiltre partout, jusqu’aux murs du vestiaire, jusqu’au sol des bureaux.
Vianense, ce club longtemps ignoré, longtemps modeste, avait terminé sur le podium de la Liga Betclic.
Troisième. Juste derrière les mastodontes. Mais devant tant d’autres qu’on disait « mieux armés ».
Et avec cette place, un rĂŞve longtemps impensable : La qualification pour la Ligue des Champions.
Mais ce n’était que le début. Quelques jours plus tard, les listes pour le Mondial 2042 tombèrent.
Un par un, les noms apparurent. Et dans chaque liste, Vianense s’y était glissé.
Altair. 18 ans, patron silencieux d’une défense qu’il n’aurait jamais dû diriger si tôt. Et Gabriel. 21 ans, roc élégant, devenu international il y a quelques mois à peine.
Leurs convocations n’étaient plus des paris. C’étaient des preuves.
Gilson Silva. Le marteau du milieu, l’âme tranquille, toujours là quand il le fallait et Sergio Mata. Le feu dans les jambes, la finesse dans les passes.
Tous deux nés à Vianense, tous deux symbole d’un projet devenu réalité.
Dans les bureaux, Hugo Viana regardait les noms s’afficher sans dire un mot. Il ne souriait pas. Il absorbait.
AnĂbal, lui, avait simplement posĂ© la main sur son Ă©paule et dit :
« On ne les a pas retenus. On les a libérés. Et maintenant, le monde va savoir où ils ont appris. »
Dans la ville, des drapeaux s’élevaient : brésiliens, portugais, mais toujours avec l’écusson bleu et blanc brodé sur le côté. Et dans un café de la vieille ville, un vieil homme souffla entre deux gorgées :
« Ils iront au Mondial. Mais ils viennent d’ici. Et ça, ça ne changera jamais. »
Vianense était sur la carte. Plus par surprise. Mais par résultat.
Et cette fois, ce n’était pas un joueur. Ni un exploit. C’était tout un club qui partait pour le sommet.