:storygreen: :s20: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@alexgavi oui dĂ©but intĂ©ressant, dĂ©faite logique contre Porto. Le point noir c’est vraiment le nul contre Boavista.

- C.TĂ©vĂšz - « J’ai hĂąte de ridiculiser Anibal Â» -

Le soleil mourait lentement sur l’Alvalade. Une lueur rougeoyante baignait les tribunes vides, comme si la ville elle-mĂȘme anticipait le feu Ă  venir. La SuperTaça approchait, et avec elle, un air de revanche, de promesse. D’un cĂŽtĂ©, le Benfica, gĂ©ant centenaire aux ailes lourdes de trophĂ©es. De l’autre, le Sporting CP, fĂ©lin aux griffes retrouvĂ©es, affamĂ© de gloire.

Lors de la confĂ©rence de presse, dans un costume sobre mais tendu par la rage contenue, Carlos TĂ©vez redressa la tĂȘte. Devant les micros, il ne trembla pas. Ses yeux — sombres, brĂ»lants — trahissaient une vĂ©ritĂ© simple : il n’était pas venu pour participer. Il Ă©tait venu pour marquer son territoire.

« Ce match
 je l’attends depuis des mois. Pas pour le trophĂ©e. Pour montrer que je suis meilleur. »

Silence glacial dans la salle. Les camĂ©ras s’allumĂšrent comme des fusils. Il poursuivit, la voix ferme :

« L’ombre du Benfica plane depuis trop longtemps sur Lisbonne. Il est temps d’y apporter un peu de lumiĂšre verte. »

C’était plus qu’une pique. C’était une dĂ©claration de guerre.

Quelques jours plus tĂŽt, Vianense avait signĂ© sa remontĂ©e miraculeuse en Liga Betclic. La presse, euphorique, parlait dĂ©jĂ  de conte de fĂ©es. Mais TĂ©vez n’avait que faire des contes. Ce qui l’obsĂ©dait, c’était l’épopĂ©e. La sienne. Celle du Sporting.

Il ne se gĂ©na pas pour remettre une cartouche Ă  l’attention de son rival, le coach argentin faisait en effet une fixette sur le coach des cavaleiros depuis le passage de ce dernier en AmĂ©rique du Sud.

« Ne me parlez pas de GuimarĂŁes, je vais vous prouvez cette saison que c’est une escroquerie. Il n’a aucun talent, c’est un opportuniste ! Â»

Depuis son arrivĂ©e, il avait transformĂ© les Lions. Il avait mis fin aux murmures, aux doutes, aux saisons fades. Chaque joueur, du gardien au gamin de l’acadĂ©mie, transpirait la faim. Ce match face au Benfica Ă©tait le premier grand duel. L’arĂšne Ă©tait prĂȘte. L’adversaire aussi.

Mais surtout : lui, Carlos TĂ©vez, l’était plus que jamais.

Dans les travĂ©es du vieux stade, on entendait dĂ©jĂ  les chants des ultras. Les murs vibraient de mĂ©moire. On parlait de JordĂŁo, de Balakov, de Liedson. Et bientĂŽt, peut-ĂȘtre, on parlerait aussi de TĂ©vez — non plus comme l’Apache, mais comme le StratĂšge. Celui qui, un soir d’aoĂ»t, osa dĂ©fier l’Aigle en plein vol, sans peur, sans dĂ©tour.

Car à Lisbonne, on ne naüt pas champion. On le devient. À coups de dents, de cris, et de foi.

Et demain, le Lion rugirait.

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Coming SOON - 28/04
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