Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka il a posĂ© lâoseille comme un cochon. Le solde est passĂ© de +35M Ă +500M Et jâai rien fait en plus
Pour lâinstant ils sont plutĂŽt Ă©pargnĂ©s.
@Rhino Anibal a dĂ©jĂ gĂ©rĂ© des budgets consĂ©quents mais moins quâon lui impose des joueurs mĂȘme sous Campos.
@Sythax réponse ci dessous.
@Manthyz Alors techniquement oui et non. Les recrues ne sont pas de son fait.
@alexgavi En effet il a pas rigoler ce cochon.
Anibal, lâentraĂźneur du Sporting Clube de Portugal, faisait face Ă une salle comble lors de sa confĂ©rence de presse hebdomadaire. Mais cette fois, les questions ne tournaient pas uniquement autour des performances de lâĂ©quipe. Depuis lâarrivĂ©e dâAitor Vieira Ă la tĂȘte du club, les interrogations sur lâavenir de lâencadrement et les nouvelles recrues monopolisaient lâattention.
Anibal, connu pour son franc-parler, se prĂ©parait Ă rĂ©pondre avec la mĂȘme honnĂȘtetĂ© qui avait toujours caractĂ©risĂ© son approche.
Lorsquâun journaliste lui demanda sâil avait rencontrĂ© le nouveau prĂ©sident, Anibal hocha la tĂȘte et rĂ©pondit calmement « Oui, nous avons eu une discussion. Il a Ă©tĂ© clair sur les objectifs : finir la saison le plus haut possible. Cela reste notre prioritĂ©, et lâĂ©quipe est pleinement concentrĂ©e sur cet objectif. »
Mais le ton changea lĂ©gĂšrement lorsque les questions se tournĂšrent vers les rĂ©centes annonces de recrutement. « Quâen est-il des recrues annoncĂ©es ? Ahn Joon-Hyeok et Ergi Dervishi semblent ĂȘtre des renforts importants. Avez-vous participĂ© Ă leur sĂ©lection ? »
Anibal prit une profonde inspiration avant de rĂ©pondre, choisissant soigneusement ses mots « Je vais ĂȘtre honnĂȘte : je nâai pas Ă©tĂ© consultĂ© sur ces recrues. On mâimpose deux joueurs aux profils spĂ©cifiques, et cela mâinterpelle. »
Sa dĂ©claration provoqua un murmure dans la salle. Conscient de lâeffet de ses paroles, Anibal continua « Jâai rejoint le Sporting pour travailler sur un projet collectif, oĂč les dĂ©cisions, notamment sur le recrutement, seraient prises en concertation avec le staff technique. Ce nâest pas seulement une question de respect, mais aussi de logique sportive. »
Un journaliste osa lui demander si cela signifiait quâil remettait en question son avenir au club. Anibal rĂ©pondit avec fermetĂ© « Ce que je peux vous dire, câest que le prĂ©sident mâa assurĂ© que je faisais partie intĂ©grante du projet. Mais pour ĂȘtre franc, si je suis lĂ , câest pour avoir la libertĂ© de travailler avec les joueurs que je juge adaptĂ©s Ă notre vision et Ă notre style de jeu. Je ne suis pas ici pour quâon mâimpose des dĂ©cisions. »
MalgrĂ© la tension palpable dans ses rĂ©ponses, Anibal conclut sur une note plus rassembleuse « Ce qui compte, câest lâĂ©quipe. Nous devons rester concentrĂ©s sur nos performances et sur la fin de la saison. Les discussions sur lâavenir et les recrutements, nous les rĂ©glerons en interne, au moment opportun. »
Les propos dâAnibal firent immĂ©diatement la une des mĂ©dias portugais. Certains voyaient en lui un homme fidĂšle Ă ses principes, refusant de se laisser dicter ses choix. Dâautres, en revanche, y voyaient une fissure naissante entre le staff technique et la nouvelle direction.
Dans les jours qui suivirent, les supporters dĂ©battaient passionnĂ©ment. Beaucoup soutenaient Anibal, estimant quâil incarnait les valeurs du Sporting et quâil mĂ©ritait dâĂȘtre impliquĂ© dans les grandes dĂ©cisions.
Mais au sein du club, cette dĂ©claration publique laissait planer une question : la relation entre Anibal et Aitor Vieira, dĂ©jĂ mise Ă lâĂ©preuve, pourrait-elle survivre Ă ces premiers dĂ©saccords ?