:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@FC_Guimaraes

@Sythax clairement ils sont au dessus c’est fou. Benfica invaincu aprĂšs 31 journĂ©es sur 34. Qu’est ce que tu veux faire quand toi tu es dans l’an 1 du projet.

@celiavalencia ça a l’air souvent comme ça en D1 portugaise. 2 clubs sur les 4 gros prennent vite de l’avance et font une saison folle.

@CaptainAmericka ah bah on le savait dĂ©jĂ  au dernier point c’est encore plus clair dĂ©sormais. Oui c’est passionnant car tu sais pas trop ce qui peut se passer mais en mĂȘme temps rapidement le haut du classement est jouer.

@VertPourToujours Mouais on fait une saison trĂšs trĂšs correct donc dire on a pas l’habitude de perdre
 Simplement on est dans la premiĂšre annĂ©e du projet. Shevchenko est Ă  Benfica depuis 8 ans et Porto domine en restant sur 15 podium consĂ©cutif quoi :dsk:

- Le Dernier Repas de Hugo Viana -

Hugo Viana, l’un des piliers du Sporting Clube de Portugal ces derniĂšres annĂ©es, rĂ©unissait en petit comitĂ© ses collaborateurs les plus proches pour une annonce lourde de sens. Le nouveau prĂ©sident, Aitor Vieira, avait dĂ©cidĂ© de se sĂ©parer de lui, souhaitant mettre en place une Ă©quipe dirigeante qui reflĂ©tait sa vision et ses ambitions.

L’ambiance dans la piĂšce Ă©tait tendue. Hugo, bien que visiblement Ă©mu, gardait son calme habituel. « Je voulais vous remercier pour ces annĂ©es Â», commença-t-il, sa voix lĂ©gĂšrement tremblante. « Nous avons traversĂ© beaucoup de choses ensemble. Mais il est temps pour moi de partir. Javier Mascherano va bientĂŽt arriver pour me remplacer, et il prendra les rĂȘnes pour prĂ©parer l’effectif de la saison prochaine. Â»

Un silence pesant suivit ses paroles. Plusieurs membres du staff exprimĂšrent aussitĂŽt leur dĂ©sarroi. Certains, loyalistes, firent part de leur envie de quitter le club par solidaritĂ©. Mais Hugo les en dissuada fermement. « Ce club est plus grand que n’importe lequel d’entre nous Â», leur dit-il. « Vous devez rester et continuer Ă  faire ce que vous faites de mieux : aider l’équipe Ă  rĂ©ussir Â».

Le soir mĂȘme, Ruben Amorim et Anibal GuimarĂŁes, respectivement responsable de la formation et entraĂźneur principal , invitĂšrent Hugo Viana Ă  dĂźner dans un restaurant discret de Lisbonne. Les trois hommes, unis par des annĂ©es de travail et de dĂ©fis communs, partageaient un dernier repas sous le signe de l’amitiĂ© et de l’incertitude.

Ruben, fidĂšle Ă  son pragmatisme, abordait rapidement les questions qui les prĂ©occupaient. « Hugo, tu sais quelque chose sur ce projet de Vieira ? Est-ce qu’on a une chance de rester ? Â»

Hugo, bien qu’il ne soit plus directement impliquĂ©, restait lucide. « Ruben, je ne vais pas vous mentir. Vieira veut tout changer. Il est proche de Jorge Mendes, et vous savez ce que cela signifie. Mais pour l’instant, votre travail parle pour vous. Finissez la saison du mieux possible. AprĂšs, tout dĂ©pendra de ses plans. Â»

Anibal, silencieux jusque-lĂ , finit par poser la question qui lui pesait. « Et si on nous pousse dehors avant ? Â»

Hugo soupira et croisa les bras. « C’est une possibilitĂ©. Mais vous avez fait vos preuves. Restez calmes, montrez que vous ĂȘtes indispensables. Il reste cinq matchs. Â»

Alors que le repas avançait, les discussions se firent plus personnelles. Ruben, en tant que responsable de la formation, confiait qu’il prĂ©fĂ©rait attendre d’en savoir davantage sur le nouveau projet avant de prendre une dĂ©cision dĂ©finitive. « Si Vieira veut vraiment faire du Sporting un grand d’Europe, je peux travailler avec lui. Mais s’il s’agit de tout bouleverser sans respect pour ce qu’on a construit, je ne suis pas sĂ»r de pouvoir rester. Il faudra aussi voir le degrĂ© de proximitĂ© avec Mendes Â»

Anibal, de son cĂŽtĂ©, semblait dĂ©jĂ  regarder au-delĂ  de la fin de la saison. « Moi, je commence Ă  envisager d’autres options. Yessica veut retourner Ă  Los Angeles, et je ne veux pas passer encore une saison loin d’elle. Peut-ĂȘtre que la MLS pourrait ĂȘtre une solution
 Â»

Hugo Ă©coutait, son regard trahissant une pointe de tristesse. Ces deux hommes qu’il avait vu grandir et Ă©voluer au sein du club envisageaient maintenant un avenir incertain, mais inĂ©vitable.

Au terme du dĂźner, ils levĂšrent leurs verres en hommage Ă  Hugo, leur mentor et ami. « Ă€ toi, Hugo. Et Ă  tout ce qu’on a vĂ©cu ensemble Â», dit Ruben en trinquant.

Le trio quitta le restaurant tard dans la nuit, chacun plongĂ© dans ses pensĂ©es. Ruben se prĂ©parait Ă  affronter les dĂ©fis immĂ©diats, Anibal Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  un futur potentiel loin du Portugal, et Hugo Ă  tourner la page d’un chapitre marquant de sa carriĂšre.

Pour le Sporting, les prochains mois allaient ĂȘtre cruciaux. Tandis que la saison touchait Ă  sa fin, l’ombre du changement planait sur le club. Le destin de Ruben, d’Anibal, et de bien d’autres allait se jouer dans les coulisses d’un projet ambitieux, mais chargĂ© d’incertitudes.

- Chapitre 539 -
- O fim do sonho europeu -
- Chapitre 541 -
Coming SOON - 16/02
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