Résumé
@toopil un peu de patience, des idées ?
@alexgavi Je te laisse tenter de deviner
Spoiler faut pas croire tout ce que j’écrit.
La scène du football européen a été secouée par une nouvelle fracassante : le PIF saoudien, propriétaire de Newcastle United, a décidé de se séparer de Carlos Martinho, l’entraîneur portugais qu’il avait placé à la tête du club dans l’espoir de le hisser parmi les géants de la Premier League. Malgré des résultats honorables, notamment une qualification parmi les huit premiers de la phase de championnat de la Ligue des Champions, la sixième place actuelle de Newcastle en Premier League, bien en dessous des ambitions du club, a scellé le sort de Martinho.
Cette décision a déclenché une course effrénée à la succession, les médias s’enflammant autour des potentiels remplaçants. Parmi les noms évoqués : Luis Enrique, fraîchement remercié par Liverpool, Simone Inzaghi, auréolé de son succès en DFB Pokal avec l’Eintracht Francfort, et Anibal Guimarães, l’entraîneur portugais au parcours aussi brillant que controversé, qui venait d’annoncer son départ de Nagoya Grampus après une saison légendaire au Japon.
Pendant plusieurs semaines, le nom d’Anibal Guimarães a été régulièrement cité comme un candidat sérieux pour le poste. Son passage réussi à Valladolid, un autre club détenu par le PIF, avait laissé une impression forte : il avait non seulement relevé le niveau sportif du club menant le club espagnol à trois sacres européens, mais aussi instauré une discipline et un style de jeu qui avaient conquis les supporters. Maintenant que sa suspension par l’UEFA était levée après trois ans d’exil sur d’autres continents, Guimarães aspirait à revenir sur le devant de la scène européenne.
Mais face à lui se trouvait un concurrent de taille en la personne de Luis Enrique, dont la réputation et l’expérience, malgré un passage mitigé à Liverpool, lui donnaient un avantage stratégique. Selon des sources proches du Guardian, les discussions furent âpres. Anibal avait des soutiens influents au sein du PIF, impressionnés par son pragmatisme tactique et sa capacité à gérer des projets ambitieux. Cependant, la capacité de Luis Enrique à s’inscrire dans une philosophie de jeu attractive, couplée à son expérience en gestion de stars, a finalement convaincu les décideurs.
La nomination de Luis Enrique à la tête de Newcastle a été officialisée lors d’une conférence de presse où le président du club, représentant du PIF, a exprimé sa confiance dans la capacité du Catalan à ramener Newcastle dans le top 4 de la Premier League et à viser des titres européens dans les années à venir.
“Luis Enrique a démontré par le passé sa capacité à gérer des projets ambitieux, et nous croyons fermement qu’il est l’homme qu’il nous faut pour cette étape cruciale du développement du club,” a déclaré le dirigeant.
Pour Anibal, cette décision marquait une déception, mais pas un coup d’arrêt. Dans une interview donnée peu après l’annonce, il répondit avec élégance :
“Je félicite Luis Enrique pour sa nomination. Newcastle est un grand club, et je suis certain qu’il y fera du bon travail. De mon côté, je suis prêt à relever de nouveaux défis, je n’ai jamais eu de contacts avec Newcastle. J’ai hâte de retrouver l’Europe et de montrer ce que j’ai appris au cours de ces trois années hors du continent.”
Anibal, qui venait de clore une période exceptionnelle à Nagoya Grampus, aspirait clairement à un retour en Europe, maintenant que sa suspension était levée. Ses exploits récents, notamment une saison invaincue au Japon couronnée par cinq trophées, consécutives à une autre invaincu au Brésil auréolée de six titres avaient attiré l’attention de plusieurs clubs européens. Cependant, son parcours controversé – marqué par des rumeurs de corruption et une suspension infligée par l’UEFA – continuait de susciter des réserves chez certains décideurs.
Pourtant, les observateurs sont unanimes : Anibal possède une capacité unique à transformer des équipes et à surmonter l’adversité. Des rumeurs commencent déjà à circuler sur des intérêts en provenance d’Italie, où plusieurs clubs de Serie A cherchent à reconstruire, et de France, où son style charismatique pourrait séduire un club en quête de renouveau.
Dans les semaines à venir, une question brûlera les lèvres de tous les passionnés de football : où Anibal Guimarães posera-t-il ses valises ? Une chose est certaine, le football européen n’a pas fini d’entendre parler de lui.