:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Manthyz :pasrire: En tout cas quelle saison :hoho:

@Sythax justement je crois qu’il viens de perdre ses balls :hoho:

@VertPourToujours felicitations :clap:

@alexgavi Veni Vedi Ani

- Saldanha veut apprendre un an de plus ! -

Le ciel de São Paulo s’illuminait encore de feux d’artifice, la ville vibrant des chants et des acclamations des supporters de Palmeiras. Le club, sous la direction de son entraîneur portugais Anibal Guimarães, avait accompli l’impensable : une saison parfaite, sans défaite, et des trophées récoltés les uns après les autres. La Copa Libertadores, le Brasileirão, la Copa do Brasil, le Paulistão, la Recopa, la Supercopa Rey…

Toutes ces compétitions avaient cédé sous la domination d’une équipe menée de main de maître par celui que l’on surnommait désormais Il Imperatore invicto.

Le surnom d’Anibal, issu de la presse brésilienne et adopté avec amour par les fans, était une reconnaissance de son règne incontesté. Il avait transformé Palmeiras en une machine de guerre, faisant taire les sceptiques qui, à son arrivée, doutaient de sa capacité à s’imposer dans un contexte aussi complexe que le football brésilien. Mais maintenant, après ce triomphe inégalé, l’heure des choix approchait, et Anibal se retrouvait face à un dilemme : partir en héros ou rester pour consolider son empire.

Le lendemain de la fête mémorable, alors que le calme revenait doucement sur le centre d’entraînement, Anibal se promenait parmi les terrains avec son fidèle adjoint, Javi Sanchez. C’est alors que Saldanha, son protégé et successeur désigné, fit irruption avec Gabriel Jesus, le directeur sportif du club. Saldanha, les yeux brillants de passion, exprima son désir de continuer à apprendre aux côtés d’Anibal.

“Anibal,” dit Saldanha d’une voix presque tremblante, “j’ai beaucoup réfléchi. Je pensais être prêt, mais après cette saison historique… je sens qu’il me reste tant à apprendre. Je voudrais rester dans ton ombre encore un an, si tu veux bien de moi. Apprendre un peu plus de ce que signifie être O Imperatore.”

Gabriel Jesus, bras croisés et sourire aux lèvres, hocha la tête pour approuver. “C’est une idée qui nous plaît, Anibal. L’équipe, les supporters… tout le monde souhaite te voir rester. Mais la décision te revient.”

Anibal se retrouva pris de court. La proposition de Saldanha le toucha profondément, un élan de chaleur lui envahissant le cœur. Ce jeune homme, qu’il avait vu évoluer, était prêt à mettre ses propres ambitions de côté pour continuer à s’élever. Mais au-delà de l’émotion, Anibal sentit la lourdeur du choix peser sur lui.

Il baissa les yeux, contemplant la pelouse encore marquée des crampons de ses joueurs champions. “Je… je ne sais pas,” murmura-t-il. “Cette saison a été un rêve, un accomplissement au-delà de tout ce que j’espérais. Mais il y a tellement de choses à considérer… Ma famille, la sécurité, l’énergie qu’il faut pour rester au sommet. Je ne suis pas sûr de pouvoir réitérer une saison pareille”

Javi posa une main rassurante sur l’épaule de son ami. “Nous comprenons, Ani. Ce que tu as accompli ici, personne ne pourra jamais te l’enlever, même si tu décides de partir, tu sais bien que te suivrais partout. Mais si tu restes, nous serons avec toi, comme toujours.”

Anibal repensa aux moments passés avec sa fille, Beatriz, et sa femme Yessica, qui avaient traversé avec lui des épreuves incommensurables. Le Brésil, malgré ses défis, avait commencé à se sentir comme un foyer. Mais ce sentiment était encore fragile. La menace du cartel s’était quelque peu apaisée, mais elle n’avait jamais totalement disparu, flottant comme une ombre menaçante à l’horizon. Était-il vraiment raisonnable de rester, même après une saison aussi glorieuse ?

“Je vous remercie,” dit Anibal, la voix pleine d’émotion. “Saldanha, j’ai adoré apprendre à tes côtés cette saison. Ta volonté d’apprendre m’honore, et je ne prendrai pas cette décision à la légère. Je veux ce qu’il y a de mieux pour ce club et pour vous tous. Mais laissez-moi… laissez-moi y réfléchir.”

Saldanha comprit, ses traits marqués par le respect. “Prends tout le temps qu’il te faut, Mister. Quoi que tu décides, nous te suivrons.”

Les jours suivants furent marqués par l’incertitude. Les médias spéculaient, les fans retenaient leur souffle, et Anibal, lui, s’isolait de plus en plus pour peser le pour et le contre. Ses promenades dans le jardin de sa villa, avec sa fille dans les bras, étaient devenues son rituel pour apaiser son esprit tourmenté.

Il savait qu’il avait déjà laissé une trace indélébile dans l’histoire de Palmeiras, mais la perspective de continuer cette aventure avec Saldanha, ce jeune entraîneur si prometteur, et de vivre une saison de plus avec des joueurs qui lui avaient donné tant de joie, le faisait hésiter. Il Imperatore était en pleine réflexion, et seul le temps dirait s’il choisirait de poursuivre son règne au Brésil, ou de s’envoler vers d’autres horizons.

Les prochaines semaines promettaient d’être décisives, tant pour l’avenir de Palmeiras que pour l’héritage d’Anibal Guimarães, le stratège portugais qui avait conquis le cœur de tout un pays.

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