Réponses aux lecteurs
@toopil on a pas le temps de niaiser, on viens pas enfiler des perles
@CaptainAmericka Je pensais que ce serait plus dur après c’est que le début de la saison.
@alexgavi mercii, oui il plante de fou déjà . c’est un peu trompeur car le classement se base sur le championnat régulier. Là on dispute les playoffs, il reste 4 matchs pour se qualifier en finale peut être du tournoi d’ouverture.
Anibal Guimarães, depuis son arrivée à Envigado, s’était retrouvé plongé dans une réalité beaucoup plus sombre qu’il ne l’avait anticipée. Le football, qui était censé être une échappatoire, une renaissance après les épreuves européennes, devenait le terrain d’un jeu de pouvoir bien plus dangereux que celui des tactiques et des balles rondes. En face de lui, Ezequiel Reyes, le redoutable leader du cartel Gallindo, voyait en Envigado une nouvelle opportunité pour étendre ses affaires, à la fois légales et souterraines.
Reyes, sentant qu’Envigado, un club de football aux portes de la gloire, pourrait devenir une vitrine idéale pour ses affaires, décida de mettre la main sur le club. Sous couvert de ses business légaux, il manœuvra pour racheter Envigado, multipliant les offres irrésistibles et les pressions subtiles sur le propriétaire actuel. Celui-ci, bien que prudent et méfiant, se trouvait dans une situation de plus en plus délicate. Il savait que s’opposer frontalement à un cartel pouvait non seulement mettre sa vie en danger, mais aussi celle de ses proches.
Anibal, malgré sa concentration sur le terrain et les résultats sportifs, ne pouvait ignorer ce qui se tramait en coulisses. Très rapidement, il réalisa l’ampleur de la situation. Le rachat du club par Reyes signifierait la fin de l’indépendance du club, mais surtout, cela le lierait inextricablement aux activités illicites du cartel, et il en deviendrait, même indirectement, complice.
Face à cette menace, Anibal prit une décision ferme. Conscient de l’influence qu’il avait acquise depuis son arrivée, tant auprès des joueurs que des supporters, il choisit de mettre tout son poids dans la balance. Lors d’une réunion secrète avec le propriétaire du club, il annonça clairement que si Envigado était cédé au cartel, il partirait immédiatement. Cette déclaration avait un double objectif : non seulement protéger le club, mais aussi se protéger lui-même. En tant que coach, il savait que sa présence en tant qu’entraîneur dans un club dirigé par un cartel pourrait non seulement ruiner sa carrière, mais aussi mettre en danger sa vie et celle de sa famille.
Le propriétaire, bien que terrifié par les répercussions d’un refus, trouva dans la détermination d’Anibal une lueur d’espoir. Ensemble, ils décidèrent de temporiser, de gagner du temps, espérant que la situation se dénoue sans qu’ils aient à céder. Le soutien d’Anibal lui donna le courage de chercher des solutions alternatives pour repousser les avances de Reyes, tout en renforçant discrètement la sécurité autour du club et de ses dirigeants.
Anibal, de son côté, savait que sa décision le plaçait dans une position dangereuse. Mais il était résolu à ne pas céder. La Colombie représentait pour lui une nouvelle chance, un endroit où il pouvait enfin faire ce qu’il aimait, loin des scandales qui avaient terni sa réputation en Europe. Il ne voulait pas voir cette chance détruite par les intérêts d’un cartel. Il comprenait également qu’il devait jouer sur tous les tableaux, en s’assurant du soutien des joueurs, des supporters, et en renforçant l’esprit de groupe, pour que, quelle que soit l’issue, il puisse sortir la tête haute.
Les jours passèrent, et la pression continua de monter. Reyes, ne voyant aucune avancée dans ses négociations, commença à montrer des signes d’impatience. Mais Anibal tenait bon. Avec le soutien discret mais constant du propriétaire, il continuait à préparer son équipe pour les échéances à venir, tout en gardant un œil vigilant sur les évolutions en coulisses.
Ce bras de fer, bien que dangereux, devenait une épreuve de force pour Anibal. Il savait que chaque décision comptait, que chaque mot avait son poids. Mais il était prêt à tout pour protéger ce club, cette équipe, qu’il avait commencé à voir comme une nouvelle famille, loin des tumultes de son passé.