@Wasyl Je vais essayer de rester à Hoffenheim un peu plus longtemps, histoire de ne pas juste me barrer quand tout va se casser la gueule, comme je l’ai toujours fait jusqu’à présent
@luigimario12 Bordel, mes lecteurs, dans quel état sont mes lecteurs
@Missille J’ai pas eu de chance okay, le tirage était pô facile
@delmax51 Pure coïncidence, de toute façon les nord-irlandais ne sont pas encore venus se venger, j’en conclus que ce genre de vanne ne les touche pas plus que ça
@BlackRabbit85 M-mais euh
@Astar Bordel
@LindexV C’est pas des arabes wesh, c’est des azerbaidj…azerjab…abzerdaj…oui bon c’est des Arabes
@Irons C’est une métaphore plutôt bien choisie
@Tilo82 Loozar et « l’honneur » dans un même endroit, y’a comme un truc qui cloche Même si j’avais gagné la CL, je me serais fait éternellement vanner rien que pour ce 6-4 et ce 8-2
@morlaye C’est vrai, j’ai oublié de le mentionner, mais ce match a aussi vu mon équipe se prendre une Raymond Tada. Parce que quitte à se saborder, autant le faire bien
@Darki
Dixit : personne dans la vraie vie
Pour l’EL c’est un peu plus de mon niveau et la probabilité de prendre d’obscures équipes slovènes est plus élevée, du coup ça peut valoir le coup
Salut bande de connards qui sortent leur guitare en soirée pour jouer Wonderwall
Aujourd’hui, on va conclure la saison 2032-2033 d’Hoffenheim. Cette année a été une sorte de crash-test pour moi et mon équipe, puisqu’il a fallu composer avec la Ligue des Champions…et on a tous vu comment ça a fini
Bref, pansons les plaies, remettons-nous sur nos pieds, et partons chercher une bonne place en championnat.
Éloignez les enfants, le screen qui va suivre pourrait les choquer.
Ou pas, en fait ça va.
La reprise fut sensationnelle : sept victoires en dix rencontres, on repartait sur les bases de ce qui avait fait notre succès l’année dernière. On s’est même permis de réaliser un authentique exploit en battant le Bayern 4-1 !
OUI, vous avez bien entendu ! On a battu le Bayern 4-1 !
Cet exploit aurait dû amorcer une fin de saison grandiloquente, mais il n’en fut rien, parce qu’après ça, on a enchainé les déceptions.
Une fois de plus, nous avons chaud au cul, mais le dénouement est heureux : Hoffenheim se qualifie en Europa League pour un petit point. EUROPE, ME REVOILA, AHAHAH
Et pour tout vous dire, j’avais hâte que cette saison se termine. Déjà parce que nos performances déclinaient, mais aussi parce que le bon classement faisait office de cache-misère, dans un club qui semblait progressivement échapper à mon contrôle…
Car oui, ce club a vécu une petite crise interne. En cause : Carlinhos m’a fait un caca nerveux parce que j’ai refusé de le vendre à Arsenal. J’aurais dû accepter, puisque de toute façon, les Gunners n’ont même pas fait d’offre
Mais ce mécontentement s’est transmis à d’autres joueurs, et là, c’était le début de l’ANARCHIE
L’ironie du sort, c’est que la discorde dans mon vestiaire a perduré bien longtemps après la fin de l’affaire Carlinhos.
Et c’est bien que ça se soit fini comme ça, parce que pour tout vous dire, mon club souffre d’une dépendance à Carlinhos pour laquelle il n’existe aucune cure de désintox assez efficace.
Avec 29 buts, mon attaquant brésilien est l’homme providentiel de cet effectif. Si Dolling et Gavrila ont eux aussi droit à leur quart d’heure de gloire, et que Lukic revient en force, leur impact n’est encore qu’une fraction de ce qu’a apporté Carlinhos.
Et pourtant, Carlinhos n’est même pas dans l’équipe de l’année. Cet honneur reviendra plutôt à mes deux ailiers…
Mais bon, les Onze types du championnat, ça ne veut pas dire grand-chose cette saison. La preuve : le Bayern est champion avec une trouzaine de points d’avance, mais un seul de ses joueurs est dans l’équipe type.
Au moins ça a été le théâtre de quelques scènes rigolotes.
Mais pour en revenir à mon effectif, je sens qu’il va falloir faire des efforts pour le marché des transferts, tant l’intérêt des autres équipes pour mes joueurs clé devient pressant…
Coup de bol : sur le plan comptable, tout roule.
Mon équipe prospère, et avec tous les millions qui dorment dans nos coffres, c’est le moment de réfléchir à un investissement intelligent !
J’ai dit INTELLIGENT putain
Le pire c’est que le stade sera nommé d’après le fucking priopriétaire du club. T’imagines, tu supportes Lyon, tu vas au stade Aulas. Tu supportes Paris, tu vas au Parc du Prince. Tu supportes Bordeaux, tu sais même pas où tu vas.
Bref, tout ce pognon dans un stade alors que l’ancien date de 2009, c’est douloureux.
Grosse saison de mon équipe de jeunes…
…qui contraste totalement avec la cuvée de jeunes sortis de mon centre de formation.
Au moins, y’a un gardien correct (déjà selectionné avec la Serbie U19) et un petit germano-turc polyvalent. Ça annonce peut-être du bon pour l’avenir.
Hoffenheim redescend sur Terre. S’imposer au plus haut niveau et jouer sur plusieurs tableaux va demander des investissements et une certaine periode d’incubation, pour que la mayonnaise prenne. Et le travail commence cet été.
L’an prochain, nous nous frotterons à l’Europa League. Une bonne rasade de modestie pour calmer l’ardeur des étoiles que la Ligue des Champions a mis dans nos yeux. Et peut-être le début de quelque chose de bien.
A bientôt