:storygreen: :s5: 🏀 :usa: Les Wolves dans le Wild Wild West

[JeffZeze]

J’avais raté quelques épisodes. Il était temps d’un grand chamboulement, il a été encore plus costaud que ce que j’imaginais, mais de toute façon on ne voyait pas venir un grand succès.
L’équipe paraît plus faible sur le papier, mais avec une répartition du leadership ça peut être fun, et surtout un groupe rajeuni.
Au final, l’équipe paraît sur le papier armée pour les playoffs et passer au moins un tour, pas si loin du niveau des années précédentes.

Et le début de saison est canon. Le first pick a l’air déjà très au niveau, c’est top !

[Bibibouch]

Beau debut de saison. A part une avalanche de blessures ca devrait continuer ainsi.
A voir ensuite dans les matchs couperets si la jeunesse sera un atout ou une faiblesse.
Allez les Wolves.

[RedM1nd]

J’avais suivi mais pas commenté les précédents post.
La NBA a été bouleversé lors de cette intersaison. Et le début de saison donne raison à la direction des Wolves d’avoir pris ce virage.
Certes, il n’y a pas de superstar, mais la gonfle semble mieux partagée.
En tant que rookie Hardin a des stats folles, Bradshaw ne donne pas moins que que Kessler. On a peut-être perdu un poil au scoring mais les résultats sont là.

Faut faire gaffe au banc aussi, ça a l’air un peu faiblard. Face à de grosses écuries ça pardonne pas.

Par ailleurs, je veux pas faire l’oiseau de mauvais augure, mais je prend le risque d’annoncer ici, que les Hawks vont flopper. Tous résultats inférieur à une finale NBA serait un échec et je ne sais même pas si je les sens arriver jusque là.

[toopil]

Quel joli début de saison et pour l’instant, cette intersaison semble avoir du bien à l’équipe.

[alexgavi]

@Rhino On ne peut le nier. Mais un peu plus que prévu

@JeffZeze Oui, on arrivait malheureusement sur une fin de cycle. Et puis, ce n’est pas simple de garder une star sans gagner de titre. J’avais fait une offre pour garder Randle, mais il a préféré voir ailleurs. En tout cas, on aura persévéré avec ce groupe.
J’espère que le début de saison n’est pas en trompe l’œil. Idem pour Hardin, mais c’est conforme avec ce qui était attendu de lui

@Bibibouch Je l’espère ! Maintenant, avec un groupe jeune, on n’est jamais à l’abri d’un coup de mou. On verra bien ce que ça donne tout ça

@RedM1nd Au final, les joueurs tradés sont des joueurs qui étaient englués dans des équipes qui perdaient depuis plusieurs saisons. A voir ce que le sort (l’IA) leur réserve, notamment les Hawks, car 2K réserve bien souvent des surprises, bonnes comme mauvaises
Pour Minnesota, il fallait partir sur un nouveau cycle. Le groupe est jeune maintenant, le scoring un peu moins concentré, et c’est le vrai que le banc n’est pas fou.

@toopil A voir où ça mène. Vers l’infini et l’au-délà, ou pas !

[alexgavi]

GROS PLAN : PAUL HARDIN

De l’Arkansas à la NBA, Paul Hardin est un personnage à l’histoire singulière, celle d’un jeune homme noir qui a grandi dans une ancienne terre ségrégationniste.

Hardin nait en 2008 et grandit dans la petite ville de Glenwood, bourgade de 2000 âmes. Papa est fermier, maman est institutrice à l’école. Cela fait près de 60 ans que la ségrégation est abolie, et pourtant les relents se font toujours ressentir dans cette campagne profonde de l’Arkansas. Dans une culture empreinte de racisme, Paul se retrouve très souvent seul. A l’école, il s’essaie au sport. Déjà grand, et bien portant, il s’essaie au football américain, pour faire comme les rares camarades qui ne le rejettent pas, mais il ne s’y sent pas à l’aise. Le baseball ? Sa grande carcasse l’empêche d’être suffisamment réactif.

Un jour, par hasard, il passe à côté d’un terrain extérieur de basket, le seul de la ville, où des jeunes, plus âgés que lui, sont en train de jouer. Ils sont cinq, et voient Paul, du haut de ses 9 ans, déambuler à côté. Comme il est déjà grand (1m77), les joueurs le remarquent, et lui proposent de jouer, afin de faire le nombre. De son côté, le jeune Hardin ne s’est jamais vraiment intéressé au basket. Il accepte pour essayer de s’intégrer. Au premier abord, il est assez frustre dans ses mouvements, mais son physique lui permet d’attraper aisément les rebonds, de ne pas être ridicule. Surtout, les autres joueurs ne le rejettent pas, et lui laissent même essayer de tirer. Pour lui, c’était suffisant, et il voyait le basket comme un moyen de se connecter aux autres.

De retour à la maison, il demande à ses parents de l’inscrire à l’équipe de basket, et de regarder des matchs à la télé. Il y découvre entre autres Luka Doncic, Anthony Edwards ou encore Joel Embiid. Son père lui installe un panier sur le pignon de la maison, sur lequel il va passer beaucoup de temps à imiter ceux qu’il voit à la télé.

Dans son équipe, ses progrès sont fulgurants. Alors qu’il atteint le mètre 95 à 12 ans, il se met à dominer tous ses adversaires, uns à uns. Il voyage dans les grandes villes du Arkansas où il se fait remarquer. Dès ses 13 ans, il reçoit une promesse de recrutement du meilleur lycée de l’Etat. Ce qui attire, ce n’est pas son physique d’ours, tout droit sorti des montagnes, mais son tir soyeux, capable de marquer du parking. Un jeune, grand, et qui tire de loin, ce n’est pas courant.

Ce tir, c’est par la télé qu’il la forgé. En regardant les matchs, il repère rapidement l’importance d’étirer le jeu par les tirs à 3-pts. Il remarque que presque tous les joueurs sur le terrain sont capables de mettre leurs tirs. Un jour, en plein été, alors que la saison NBA est en intersaison, la télé diffuse des matchs historiques. Au programme, le Game 3 des Finals 2011, entre Dallas et Miami. Le match est âpre, mais un joueur attire son attention : Dirk Nowitzki. Un Allemand de 2m13, à la longue tignasse blonde. Il est subjugué par ce joueur qui ne paye pas de mine. La star des Mavs est loin d’être un monstre physique, mais capable de marquer dans toutes les positions. Surtout, un détail le marque, son fadeaway sur une jambe.

Le jeune Hardin travaille d’arrache pied, et développe son propre tir en fadeaway, calqué sur celui de l’Allemand, pour en faire une arme redoutable. Et ça, les recruteurs ne l’ont pas loupé. A la fin du collège, il rejoint un lycée catholique de Little Rock, qu’il va mener à deux titres de champions d’Etat. Ses stats lors de sa dernière année de lycée sont dignes d’un Wilt Chamberlain : 38.4 pts, 16.7 rbds, 5.3 pds. Il devient le lycéen le plus prisé des Etats-Unis. Ses exploits lui ouvrent les portes de toutes les universités les plus prestigieuses : Duke, North Carolina, UCLA, Kentucky, Connecticut, Gonzaga, Kansas, etc… Toutes lui ont fait une offre.

Mais il choisit de rester auprès des siens, et de représenter l’université d’Arkansas. Parmi les noms les plus prestigieux passés par cette fac : Joe Johnson, devenu multiple All-Star, Sidney Moncrief, joueur NBA durant les années 1980, mais aussi Bobby Portis, passé récemment par les Wolves. Hardin mène son équipe avec sérieux jusqu’à la March Madness, mais se fait éliminer au Sweet-16. Cependant, en tournant à 19.6 pts et 8.7 rbds, il conforte son statut de meilleur prospect du pays, et se présente dans la foulée à la draft NBA, au cours de laquelle il est sélectionné au premier choix par les Wolves.

[Rhino]

J’attends qu’une chose, qu’il devienne une légende chez les Wolves

[RedM1nd]

Si Hardin pouvait être le Kevin Garnett qui ramène un titre aux Wolves…

[alexgavi]

@Rhino Le bonhomme a tout pour. Il faut le souhaiter

@RedM1nd J’adorais le Garnett des Wolves (moins après). Si Hardin pouvait s’en approcher, ce serait génial. Content de voir qu’il n’est pas oublié

[alexgavi]

BILAN MI-SAISON

Les matchs s’enchaînent, et les Wolves atteignent déjà la moitié de la saison. A la 1ère place de la conférence Ouest, avec 17 victoires et 6 défaites au dernier point de contrôle, les Wolves ont depuis gagné 9 matchs, tout en en perdant 9. Logiquement, Minnesota glisse légèrement au classement, pour se loger à la 4ème place.

Comme prévu avec un groupe aussi jeune, la constance n’est pas forcément au rendez-vous. Ainsi, début décembre a été complexe, avant enchainement de 6 victoires de suite pour terminer l’année. Le passage à l’année 2029 se fait dans la douleur, avec seulement 2 victoires en 7 matchs. Si l’attaque reste performante, la défense a été bien plus permissive dernièrement, en témoignent les 134 pts encaissés contre Utah, ou encore les 142 pts infligés par le champion en titre, le 3 décembre.

Jusqu’à présent, la première partie de saison reste un grand succès, les Wolves étant très bien positionnés en vue des playoffs. De plus, le groupe évite les blessures, et peut donc carburer à plein régime. Toutefois, il faudra veiller à retrouver un peu plus de sérieux en défense.

CLASSEMENT OUEST

Petit à petit, les écarts commencent à se forger au classement. Ainsi, un quintet de tête s’est formé au sommet de l’Ouest, avec Dallas (12-5), San Antonio (13-6), OKC (11-8), Minnesota (9-9) et New Orleans (11-6).

Houston (9-9) et Sacramento (12-9) clôturent le top 6 pour le moment. Toutefois, ce top 6 est loin d’être acquis, car ça pousse derrière avec les Outlaws (11-10), les Sonics (11-9) et le Jazz (11-8).

Si rien n’est acté, d’autres équipes s’enfoncent déjà aux fins fonds du classement, à l’image des deux équipes de Los Angeles, bien moribondes, sur une très mauvaise dynamique.

Joueur du mois de décembre : Victor Wembanyama (Spurs) - 23.4 pts, 10.6 rbds, 3.6 pds
Rookie du mois de décembre : Paul Hardin (1er choix - Wolves) - 13.1 pts, 8.4 rbds, 3.7 pds

CLASSEMENT EST

Dans l’Est, une forte hiérarchie s’est déjà dessinée, avec un top 3 bien établi, où on retrouve Atlanta (19-2), qui a trouvé sa bonne formule, Brooklyn (16-2) et Orlando (11-6). Derrière, Chicago (16-3) et Indiana (10-7) sont bien installés en 4ème et 5ème place.

La bataille pour la dernière place du top 6 semble lancée. Toutefois, Detroit (8-12) fait office de favori, avec le retour prochain de Cooper Flagg. Cependant, il faudra se méfier de Charlotte (9-8), dernier finaliste, qui est en gestion.

Derrière, il faut noter le retour de Memphis (11-7), alors que six autres équipes se dirigent vers un bilan tout simplement mauvais.

Joueur du mois de décembre : Nolan Traoré (Wizards) - 28.9 pts, 4.9 rbds, 10.4 pds
Rookie du mois de décembre : Hans Yang (Non drafté - Wizards) - 9.7 pts, 6.5 rbds, 2.8 pds

RAPPORT D’EQUIPE - TITULAIRES

Pour le moment, le 5 de départ répond présent. Et le meilleur joueur de cette dernière période est le Français Zaccharie Risacher (24.4 pts, 5.9 rbds, 4.3 pds en décembre), qui est le 5ème scoreur NBA. Rob Dillingham est également bon, mais il a un peu régressé par rapport au début de saison, notamment en ce début de janvier 2029 (19.3 pts, 5.4 pds).

En revanche, c’est bien plus compliqué pour Paul Hardin. Le rookie star des Wolves est confronté au “rookie wall”, sorte de période compliquée pour les rookies, vers le milieu de saison. Son mois de décembre a été vraiment dur (13.1 pts, 8.4 rbds, 3.7 pds), à seulement 36.8% aux tirs. De plus, il ne se rassure pas en défense, en ayant la fâcheuse tendance à commettre des fautes bêtes (4.7 par match en janvier). Une crise de confiance qu’il va devoir surmonter.

Garants défensifs de ce 5 de départs, Ron Holland et Aaron Bradshaw n’en demeurent pas moins hyper importants. Si cela ne se traduit pas dans les stats, leur importance est capitale. Bradshaw a bouclé un très bon de décembre à 13.5 pts, 10.5 rbds, 2.4 blks, et pointe à la 5ème place des meilleurs contreurs et 7ème place des meilleurs rebondeurs.

ROTATION

Dans ce banc qui manque d’un véritable scoreur, la marque est répartie. Lonzo Ball est d’une régularité remarquable, et dépasse les 40% de réussite à 3-pts. Kanaan Catchings est la bonne surprise du banc, avec un apport constant, et un très bon début de janvier (10.4 pts, 6.0 rbds). Donald Humphries est en train de répondre positivement à la confiance qui lui est accordée (9.3 pts en décembre).

Isaiah Joe et Leonard Miller sont peut-être plus discrets, mais font ce qu’il faut pour aider l’équipe à gagner, à savoir défendre, étirer le jeu, et sanctionner quand il le faut.

BANC

Faute de blessure (et tant mieux !), le banc a très peu joué dernièrement.

[Rhino]

Des résultats un peu plus irréguliers, mais rien de catastrophique

[toopil]

@alexgavi

Comme prévu avec un groupe aussi jeune, la constance n’est pas forcément au rendez-vous.

C’est là où il faut faire le plus de progrès!

[alexgavi]

@Rhino Pour le moment, rien d’alarmant. Mais ça reste des résultats intéressants pour une si jeune équipe

@toopil Complètement ! Et les jeunes jouent aussi pour prendre de l’expérience. C’est bon à prendre pour le futur

[alexgavi]

LE RETOUR DE ANT–MAN

29 JANVIER 2029

En plein cœur de la saison régulière, en ce jour très froid dans le Minnesota, les Wolves s’apprêtent à jouer un match particulier. Si la date est anecdotique, le contexte l’est beaucoup moins. En effet, ce 29 janvier 2029 marque la première venue d’Anthony Edwards depuis son départ l’été dernier. Alors que sa nouvelle équipe des Hawks cartonne au sein de conférence Est, Edwards a subi une légère blessure à la hanche, quelques jours précédant l’affiche face aux Wolves.

Si certains ont vu là une stratégie du joueur pour esquiver la rencontre, Ant-Man a rapidement démenti l’information sur les réseaux sociaux, via un court communiqué : il jouera. L’information a été confirmée par la franchise dans les instants qui ont suivi.

Ainsi, les Wolves devront faire face à une équipe d’Atlanta au grand complet, dont leur ancien leader. Après un début de saison moyen, les Hawks semblent avoir trouvé la bonne formule, pour faire cohabiter les trois stars de l’équipe (Edwards, Trae Young et Giannis Antetokounmpo). Par conséquent, les stats d’Ant-Man ont diminué depuis son départ du Minnesota (21.0 pts, 4.4 rbds, 4.0 pds).

Toutefois, ce n’est pas la première fois que les Wolves affrontent ces Hawks, car les deux équipes s’étaient affrontées en début de saison. Atlanta l’avait emporté 122-111 devant son public. Edwards avait été maladroit (19 pts à 4/14), mais Young avait fait le boulot (21 pts, 6 rbds, 9 pds). Pour les Wolves, Zaccharie Risacher avait fait ce qu’il pouvait pour repartir avec la victoire (25 pts, 7 rbds, 4 pds), mais à l’image de son équipe, il avait craqué dans le dernier quart-temps.

Au coup d’envoi, Anthony Edwards tente de prendre le jeu à son compte, mais la défense des Wolves le cible. Chacun de ses tirs est rendu compliqué. Logiquement, Minnesota prend l’avantage.

Dans le second quart-temps, Atlanta s’en remet à jeu plus rapide, et cherche davantage Giannis Antetokounmpo. Mais bien marqué par Bradshaw, le Grec ne parvient pas à faire revenir son équipe au contact.

Au retour des vestiaires, les Wolves vont systématiquement agresser la défense des Hawks qui explose. Sous l’impulsion de Dillingham et Bradshaw, Minnesota prend jusqu’à 20 pts d’avance.

Les coéquipiers d’Anthony Edwards vont bien tenter un come back, avec un très bon passage de Jax Richardson, mais ils ne se rapprocheront pas plus. Edwards termine à 19 pts, mais avec un vilain 8/26. A l’inverse, Dillingham s’est montré hyper propre (26 pts à 11/12), ciblant la défense de Young.

[Bibibouch]

Elle doit te faire plaisir celle-là .

[Rhino]

En mode patron pour lui faire regretter son départ

[JeffZeze]

Ca fait plaisir de se venger de l’ancienne star Fallait pas partir mec !

[alexgavi]

@Bibibouch Honnêtement, je m’attendais souffrir, mais ça s’est plutôt bien passé

@Rhino Le must serait de battre son équipe en Finals, mais on en est encore loin

@JeffZeze Exactement ! Ce serait un gros échec s’il ne gagne pas à Atlanta. L’avenir le dira. En attendant, ce sera toujours un plaisir de le battre

[alexgavi]

SPECIAL ALL–STAR WEEKEND

Arrivée au mois de février, la NBA prend sa traditionnelle pause du All-Star Weekend. Les années précédentes, les Wolves étaient régulièrement représentés par Anthony Edwards, que ce soit au All-Star Game, ou au concours à 3-pts. Avec son départ, Minnesota n’était absolument pas certain d’y envoyer un joueur, à une exception. En effet, grand favori au titre de rookie de l’année, Paul Hardin était certain de participer au rookie game, sauf blessure. Mais ce n’est pas tout.

Pour cause, avec leur bonne saison, les Wolves pouvaient nourrir quelques espoirs d’être représentés au All-Star Game. Si Rob Dillingham n’y participera pas, c’est Zaccharie Risacher qui sera de la partie. Tout comme Edwards les années passées, il fera également le concours à 3-pts. Et en plus du Français et de Hardin, Kanaan Catchings participera au concours de dunks.

ROOKIE GAME

Habituellement promis aux sophomores (joueurs de 2ème année), ce sont pourtant les rookies qui créent la surprise, et remportent largement le match 79-107. Avec 16 pts d’avance à la mi-temps, ces derniers tuent le match au retour des vestiaires.

Pour les sophomores, seul Jax Richardson (Hawks) a été à la hauteur de l’événement (14 pts, 5 rbds). Du côté des rookies, Paul Hardin a été maladroit (12 pts à 5/14, en 17 minutes). Tyrese Proctor (Nuggets) et Hunter Sallis (Mavs) terminent co-MVP de la rencontre. Le premier termine à 21 pts, 4 rbds, et le second à 20 pts, 5 rbds.

CONCOURS A 3–PTS

Dans un concours où Devin Booker et Jayson Tatum faisaient office de têtes d’affiche, Zaccharie Risacher ne sera pas parvenu à dépasser le premier tour, avec un score de 19 pts. Tatum manque également le coche, avec un score de 21, tout comme Shaedon Sharpe, avec 18. A l’inverse, Nick Smith, A.J.Dybantsa et Devin Booker accèdent en finale, dont le premier avec un énorme score de 28 !

Cependant, Smith craque en finale, malgré un 8/10 pour commencer, et finir à un décevant score de 13 et laisse Booker remporter le concours (21).

CONCOURS DE DUNK

Après un dunk médiocre de Ian Jackson (Grizzlies), Bol (Nets) et Catchings (Wolves) ont directement enflammé le concours, avec le même score de 46 (sur 50). Dernier participant, Ace Bailey (Pelicans) n’a pas pu faire aussi bien.

Ainsi, Bol et Catchings devenaient les grands favoris du concours. Malheureusement pour ce dernier et les Wolves, c’est bien Bol qui remporte le Dunk Contest, sur un ryder et une nouvelle note de 46. Lui aussi auteur d’un gros ryder, le joueur des Wolves ne récolte qu’un 38. Il n’aura pas démérité.

ALL–STAR GAME

Remplaçants : D.Harper (Jazz), V.J.Edgecombe (Blazers), C.Holmgren (Thunder), C.Boozer (Rockets), Z.Risacher (Wolves), A.Sengun (Rockets), J.Morant (Warriors)

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Remplaçants : A.Edwards (Hawks), L.Ball (Hornets), K.Maluach (Magic), A.J.Dybantsa (76ers), P.Banchero (Magic), Z.Williamson (Hornets), T.Young (Hawks)

Dans un match à sens unique et extrêmement décevant en terme d’opposition, l’Ouest remporte le All-Star Game sur le plus gros écart de l’histoire. L’Est aura été extrêmement décevant, auteur d’une contre-performance sans nom. Dans le 3ème quart-temps, l’Est n’aura marqué que 7 pts !

Pour l’Est, Haliburton (Pacers) aura été le seul à surnager (20 pts, 5 rbds). A ses côtés, Tatum (11 pts à 4/21 !) et Edwards (5 pts à 2/11) ont été catastrophiques. Bien logiquement, Victor Wembanyama finit MVP de la rencontre (37 pts, 13 rbds).

Pour sa première sélection, Zaccharie Risacher a réalisé une entrée honnête, avec 9 pts.

[alexgavi]

BILAN AU ¾ DE LA SAISON

Sur son rythme effréné, la saison NBA continue de se poursuivre, et les équipes arrivent déjà aux trois quart de la saison. A mi-saison, les Wolves se présentaient forts d’un bilan de 26 victoires et 15 défaites. Depuis, ils ont emmagasiné 11 victoires pour 9 défaites, et conservent leur 4ème place du classement à l’Ouest.

Ces Wolves brillent par leur irrégularité. Capables de perdre 5 matchs de suite au cœur du mois de janvier, ils sont également capables d’en remporter le même nombre consécutivement en février. Symbole de cette irrégularité, le groupe peine à imposer ses forces. Désormais 14ème attaque et 11ème défense, cette jeune équipe a du mal à faire preuve de constance.

Malgré un constat mitigé, les Wolves dépassent les attentes, et sont bien à l’abri dans le top 6 de la conférence, pour le moment. Toutefois, il faudra veiller à ne pas trop se relâcher, au risque de voir le top 6 échapper à l’équipe.

L’autre information importante est la prolongation de contrat de Lonzo Ball, pour 2 saisons supplémentaires, à 13M$ la saison. Pour rappel, il émarge actuellement à 15,5M$. Ainsi, il sera sous contrat jusqu’à ses 33 ans, et pourra continuer de suppléer Rob Dillingham.

CLASSEMENT OUEST

Si les équipes en lice pour disputer les playoffs n’ont pas beaucoup changé, certaines d’entre elles ont connu un gros coup de mou, quand d’autres se sont repositionnées. Ainsi, Dallas (8-12) a connu une période compliquée, alors que OKC (16-9), Houston (14-4) et New Orleans (12-6) abordent la dernière ligne droite de la saison avec confiance.

Logés à la 5ème place, les Spurs de Victor Wembanyama (10-9) déçoivent quelque peu, et sont attendus plus haut en fin de saison. A la 7ème place, les Kings (9-11) restent à l’affût de la 6ème que Dallas occupe.

Dans la course au play-in, Portland (10-6) a fait la meilleure opération en se replaçant, tout comme les Warriors (13-8), ou les Clippers (13-5) qui remontent. A l’inverse, Seattle (7-11) et Utah (6-14) se sont écroulés.

Joueur du mois de janvier: Ja Morant (Warriors) - 23.0 pts, 6.8 rbds, 10.6 pds
Rookie du mois de janvier: Paul Hardin (1er choix - Wolves) - 14.5 pts, 8.2 rbds, 3.1 pds

CLASSEMENT EST

Pour l’Est, Atlanta (14-2) confirme son statut de place forte de la conférence. Sur les 37 derniers matchs, les Hawks en ont remporté 33 ! Derrière, seuls les Nets (12-7) parviennent à ne pas se faire larguer complètement. Orlando (9-12) et Chicago (10-10) complètent le top 4.

Comme prévu, Detroit (12-6) remonte au classement, suite au retour de blessure de Cooper Flagg. A l’inverse, Indiana (5-13) a connu une période très compliquée. Heureusement pour les Pacers, la marge avec la 7ème place reste importante.

Pour le play-in, la lutte s’annonce âpre, avec 5 équipes pour 4 places. En effet, Toronto devrait être un peu court. Les Sixers (11-8) partent avec un avantage, surfant sur la meilleure dynamique des 5 équipes.

Joueur du mois de janvier: Darius Acuff (Bulls) - 21.6 pts, 5.1 rbds, 10.2 pds
Rookie du mois de janvier: Monte Krivosheev (Non drafté - Raptors) - 8.1 pts, 9.0 rbds

RAPPORT D’EQUIPE - TITULAIRES

Zaccharie Risacher surfe sur sa première sélection au All-Star Game. Il a profité de la période pour signer sa meilleure marque en carrière, avec 44 pts contre Chicago. Son mois de février est excellent (24.8 pts, 5.7 rbds, 3.4 pds). A ses côtés, Dillingham rencontre un peu plus de difficulté dernièrement, à l’image de son mois de février à 18.8 pts, 6.0. Ces difficultés lui ont peut-être coûté sa place au All-Star Game.

La période compliquée de Paul Hardin n’en finit plus ! Si son talent est évident, il peut rencontrer les pires difficultés sur un match. A titre d’exemple, il compile 10 pts, 10 rbds, 6 pds, mais surtout, 5/18 aux tirs, 8 ballons perdus et 5 fautes, ce qui est catastrophique. Ainsi, son mois de février est son plus mauvais mois de la saison (12.1 pts, 7.4 rbds, 4.7 pds).

Sans faire de bruit, Ron Holland se montre très régulier, et voit même sa production augmenter au fil de la saison (13.5 pts, 5.3 rbds, 3.1 pds en février). Aaron Bradshaw commence à payer la fatigue accumulée tout au long de la saison. Son apport ne dégringole pas, mais diminue (10.8 pts, 9.6 rbds). Toutefois, il reste très impliqué en défense.

ROTATION

En sortie de banc, Catchings continue d’épater et de prouver qu’il usurpe aucunement sa place en NBA. Invité dans un concours de dunk qui l’a mis en lumière, son mois de janvier fut excellent (9.2 pts, 4.8 rbds). Autre bonne surprise du banc, Donald Humphries poursuit également sa bonne saison. Toutefois, il s’est fait une grosse entorse qui va l’éloigner des parquets pour plusieurs semaines.

Joueur le plus important du banc, et signataire d’un nouveau contrat, Lonzo Ball continue de peser soir après soir, et en profite pour avoir sa meilleure adresse aux tirs de la saison (52%). Joe et Miller continuent également d’apporter leur pierre à l’édifice.

BANC

Au bout du banc, Kris Dunn a profité des quelques back-to-back pour fouler le parquet, et se montrer intéressant (5.7 pts). Avec l’absence de Humphries, il fort possible que Lonnie Walker ait sa chance.

A VENIR