:storyred: :s1: Le rêve d'un jeune Annécien... de Annécien à Légende

Je suis aussi ! :smiley:

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Je vais suivre aussi vu l’hommage dans la présentation :hoho:

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Il a le choix et tous sont très intéressants !

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Réponses aux lecteurs

@Wasyl il va falloir voir les opportunités ! :crossed_fingers:

@toopil ça serait un sacré changement aussi !

@alexgavi en espérant que ça plaise :crossed_fingers: :slight_smile:

@Groot en même temps ! Il est obligatoire vu l’aide que tu m’apportes ! :slight_smile:

@CaptainAmericka effectivement, les choix sont larges, mais très différents !

Le grand saut

La chaleur du matin pèse déjà sur Ribeirão Preto. Le taxi file entre les rues animées, et à travers la vitre, Gaspard observe les façades colorés, les enfants jouant au ballon sur le bitume et les passants pressés. L’air est lourd, vibrant, presque électrique. Dans quelques minutes, il franchira les portes du João Saldanha pour son premier entretien.

Mais il ne pense pas encore à l’entretien. Ses pensées dérivent. Quelques jours plus tôt, il était toujours à Annecy, assis dans sa chambre silencieuse, perdu entre les différentes opportunités : les Pays-Bas, l’Angleterre, et cette option lointaine, presque irréelle : l’Amérique du Sud.

Les nuits avaient été longues, hantés par des questions et des images. L’Europe lui offrait le confort, la continuité, mais il sentait qu’il devait trouver autre chose : un terrain où tout n’était pas prévisible, où chaque match pouvait être un défi, où chaque joueur portait la passion du football dans le sang.

Quelques jours plus tard, Gaspard prit enfin son téléphone. Ses doigts tremblaient légèrement alors qu’il composait le numéro de son agent :

« Je crois savoir ce que je veux. » Un silence s’installe, lourd de tension.

Son agent lui répond « Vas-y, dis-moi. »

Gaspard ferme les yeux, inspire profondément, et laisse les mots sortir « L’Amérique du Sud… Je veux tenter là-bas ! »

Au bout du fil, son agent souffle, moitié surpris, moitié amusé. « Sérieux ? Tu sais ce que ça implique… tout est différent là-bas. Le rythme, la langue, les conditions. »

« Je sais. C’est pour ça que je veux y aller. »

Une pause plus longue. Puis son agent reprend, la voix posée, presque encourageante. « Très bien. Il y a un club, pas un grand nom, mais un vrai défi. Botafogo Futebol Clube. Série B. Il ne te connaissent pas encore, mais ton profil pourrait correspondre à ce qu’ils recherchent : jeune, curieux, méthodique. Je peux arranger un entretien. »

Gaspard reste figé un instant, le coeur battant, le cobiné serré contre son oreille. Puis il murmure « Alors fais-le. Dis leur que je viens ».

Quelques jours plus tard, le 21 juillet 2025, il quitte Annecy à l’aube. L’aéroport est encore endormi, mais pour lui, chaque pas, chaque escalator, chaque bruit est chargé de l’excitation d’un départ définitif. Dans son sac : un carnet noir, quelques affaires, et la certitude qu’il s’apprête à franchir un seuil.

Douze heures plus tard, il pose le pied au Brésil. La chaleur, la lumière, les sons, tout l’engloutit aussitôt. Les routes bordées de palmiers, les gamins courant pieds nus derrière un ballon, les graffitis et banderoles célébrant le football local : tout vibre d’une intensité qu’il n’avait jamais ressentie.

Quand la voiture s’arrête devant le centre d’entraînement du Botafogo SP, le soleil décline sur les toits rouges. Une banderole flotte au vent : « Orgulho de Ribeirão — Botafogo FC. » Gaspard inspire profondément. Le moment approche. Il ne sait pas ce que cet entretien lui réserve, ni comment il sera reçu, mais une chose est sûre : il est prêt à se lancer.


Scène d'entretien - Botafogo SP, Ribeirão Preto, 20 juillet 2025

Le bureau du Botafogo SP respire l’histoire : murs jaunis par le temps, trophées d’un autre âge, rideaux tirés à moitié laissant filtrer la lumière blanche du matin. L’air est lourd, presque étouffant. Gaspard s’assied face à Ségio Helt, président du club et Toninho Cecilio, directeur sportif. Leurs regards scrutent chaque geste, chaque tic, pesant son jeune âge, sa posture et son assurance mesurée.

Ségio brise la glace d’une voix posée : « Alors Gaspard, vous venez de loin. Peu d’Européens osent tenter l’aventure ici. Qu’est-ce qui vous amène à Ribeirão Preto ? »

Gaspard prend une courte inspiration avant de répondre. « L’envie de construire. D’apprendre. Je crois que le football d’ici a quelque chose que nous avons perdu en Europe : la passion brute. »

Toninho arque un sourcil, légèrement amusé. « Et vous pensez qu’on vous attend pour ça ? »

Un léger sourire traverse le visage de Gaspard. « Non. Personne ne m’attend. Mais j’ai quelque chose à offrir. Mon approche, mon regard, mon exigence. Je veux comprendre ce football-là, et le faire progresser. Pas le dompter. »

Ségio échange un regard avec son directeur sportif, puis se penche vers le jeune homme. « Votre parcours est… atypique. Pas de carrière professionnelle, une blessure jeune, et seulement quelques expériences dans le staff de clubs français. Vous pensez vraiment être prêt pour un vestiaire sud-américain ? »

Gaspard garde son calme. Ses mots sortent sans hésitation. « Je ne prétends pas tout savoir. Mais j’ai appris à écouter, à observer. À Lyon et à Chambly, j’ai compris que la clé, ce n’est pas le diplôme ou la réputation — c’est la confiance. Si je la gagne ici, le reste suivra. »

Toninho ferme le dossier, lentement. « Vous parlez bien. Mais ici, on ne juge pas sur les mots. On juge sur les résultats. »

« Je n’en attends pas moins » répond Gaspard simplement.

Un silence s’installe. Seul le bruit du ventilateur remplit la pièce.
Ségio finit par se lever, contournant la table pour venir lui tendre la main.
« Vous savez, monsieur Roche, on reçoit beaucoup de candidatures. Peu de jeunes de votre âge, cela dit. Votre profil intrigue, je ne vous le cache pas »

Gaspard se lève à son tour, serre la main avec fermeté. « Je vous remercie pour votre temps. Peu importe la décision, je suis heureux d’avoir pu défendre ma vision. »

Ségio esquisse un sourire bref, presque imperceptible. « Nous allons étudier votre dossier. Vous aurez de nos nouvelles rapidement. »

Il quitte le bureau, le cœur battant fort, sans se retourner.
Dans le couloir, la lumière brésilienne l’éblouit.
Il sait que rien n’est encore gagné.
Mais pour la première fois, il sent que quelque chose est en train de commencer.

- Épisode 4 -
- Comming SOON (07/11) -
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Bon choix de club c’est exotique mais on adore çà

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Allez va montrer à Textor quel est le meilleur club de Botafogo :smiley:

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Réponses aux lecteurs

@CoachLudo ce sera une première pour moi, j’ai hâte de découvrir tout ça !

@Wasyl la tâche s’annonce complexe, mais si le poste nous est donné, nous essayerons !

L’aube d’un défi


Le téléphone vibra sur la table en bois de la petite chambre d'hôtel. Le ventilateur grinçait au plafond, brassant un air chaud et moite. Gaspard sursauta -- il n'attendais plus vraiment d'appel. Les jours passés à Ribeirão Preto depuis son entretien avaient été longs, ponctués de doutes et de réflexions sans fin. Sur l'écran, s'affichait un numéro qu'il reconnaissait immédiatement : **Toninho Cecilio**.

Il hésita une seconde, inspira profondément, puis décrocha. « Gaspard ? Bonjour ! Nous avons discuté après ton entretien. Le président est d’accord avec moi. On veut te voir travailler. Si tu es encore au Brésil, prépare toi : on t’attend au centre d’entraînement dès cet après-midi. »

Un court silence s’installa. Gaspard senti son coeur battre dans ses tempes. « Cet après-midi ? »

« Oui. L’équipe rejoue demain. Et… nous voulons que tu sois sur le banc. »
Le ton était calme, presque neutre. Mais pour Gaspard, les mots avaient l’effet d’un tremblement de terre. Il resta là, quelques secondes, à fixer son reflet dans le miroir poussiéreux de la chambre. Ses yeux semblaient différents. Plus durs, plus déterminés.

C’était donc ça : le début.

- Épisode 5 -
- Comming SOON (07/11) -
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J’aime beaucoup le style et l’histoire de Gaspard me rappel une histoire que j’avais lu par le passé. Je vais suivre ton aventure brésilienne :smiling_face_with_sunglasses:

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Ce sera donc une aventure brésilienne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre entraineur va rapidement être jeté dans le grand bain !

Il va avoir de quoi faire là-bas au club !! Pour ce faire la main et démarrer une nouvelle carrière, c’est spécial ! Il entre directement dans le grand bain !