Extrait de l’article parue dans le Corriero delle Sport :
Le Calcio :
Cristiano Ronaldo :
Le bizutage de Walter Kannemann :
Jusqu’où peut aller l’Inter de Vinnie Jones ?
Son rapport avec l’Angleterre et les anglais :
Le Calcio :
Cristiano Ronaldo :
Le bizutage de Walter Kannemann :
Jusqu’où peut aller l’Inter de Vinnie Jones ?
Son rapport avec l’Angleterre et les anglais :
Lukaku me tourna le dos afin de regagner la mini-fête. "Ok, Ok, tu veux toujours faire comme cela ? Tourner le dos et partir ? Qui se souviendra de toi dans vingt ans ? Dans quarante ans ? Dis-moi, tu es à combien de buts dans ta sélection ?
- Je ne cherche pas la célébrité; je cherche juste à faire mon boulot., se retourna-t-il un brin consterné.
- Combien ?
- 51 en 83 matchs
Petite question pour rendre la lecture plus agréable : sous la photo de Lukaku seul, la préview montre que j’aère les lignes et cela ressort tout collé, tout moche, un bloc dégueulasse… Quelqu’un a une idée ? D’avance, merci.
Tu peux mettre ça pour sauter des lignes
< br >
(sans les espaces)
super. Merci.
J’en suis également, Vinnie va transformer cette équipe en une bande de boucher. Lukaku va tous les déménager les défenseurs italiens vont rien y comprendre.
Je veux pas spoiler mais je joue sur une base de données où j’ai ajouté pas mal de transferts en date réelle + créer des agents (comme Mino Raiola ) avec leurs clients IRL.
En saison 2, Arturo Vidal arrive… Pour mes transferts persos non programmés, peut-être que Vinnie va récupérer un joueur d’un de ces agents… je ne sais pas encore… Ca serait fun une confrontation entre Raiola & Vinnie.
Pour l’instant, je fais le mec qui reprend doucement contact avec le foot… avec un cocktail explosif de joueurs en saison 2 entre l’alcoolo Vidal, Brozovic & Barella qui défoncent pas mal, Lukaku, le pitt-bull… et des idées de transferts réalistes avec de réels salopards… ça, putain, ça m’excite. Ca m’ouvre le champs des possibilités… Surtout, si je commence une histoire de poudre et de truands en saison 2.
Juste une déception par rapport au jeu : j’aurais volontiers fait venir Anthony Lopes ou Morelos… mais visiblement SI pense que les salauds sont obligatoirement des défenseurs ou des milieux… ça m’enlève pas mal de possibilités…
Bref, si vous avez des idées, des suggestions… transferts ou autres… faites-vous plaisir…
C’est dommage car dans le genre salaud, Lopes se pose bien là.
J’ai hâte de lire ça. !
Je ne te ferai pas de suggestion de transferts car j’ai pas ce type de joueur en tête. Je suis une amoureuse du beau jeu et du fairplay.
Et pourquoi pas Marcelo le lyonnais qui m’a l’air d’être une sacrée tête de con. Pas sûr qu’il ait le niveau de l’inter.
Oh, putain, ouai, je transformerais Lopes en Chilavert Jones, briseurs de reins, botteurs de coups francs, de pénos et de culs; ça serait magique…
Tu as droit d’aimer le fairplay. Moi, j’ai commencé à aimer le foot juste avant… Schumacher, j’étais encore trop petit… Par contre, Lee Dixon… Celui qui se rappelle de Lee doit comprendre qu’il est trop vieux… ah ah !
Marcelo ? Je le connais pas suffisamment en fait En France, pour l’instant, j’ai une cible majeure… plus au Nord… et toujours au milieu…
L’occasion de dire que le prochain chapitre interviendra entre un à trois jours. Ca nous amènera jusqu’au premier match en LDC. Je dois clôturer ma story sur Chelsea, par respect pour les lecteurs - me reste 2 chapitres. A très vite à tous & merci.
« Bim… bim… bim… » Bordel, c’est quoi ce bruit ? Je regardais l’heure sur la montre Maserati, offert par le président du club.
- J’ai pas de père et ma mère, elle est partie travailler.
Faudra vraiment que j’ai une discussion avec la mère.
Les médias éclatèrent. « Après un début exceptionnel, les démons du coach salissent le jeu de l’équipe. »
« J’avais 12 ans, c’était mon premier tournoi avec l’Inter. La partie s’était terminée avec mon doublé. J’ai dédicacé un but à ma maman, je le fais toujours. Ma mère est très importante. Lorsque j’étais petit, je savais que j’allais grandir rapidement, je n’étais pas un garçon comme un autre. Jouer à l’Inter n’est pas à la portée de tous, j’ai dû me sacrifier mais j’ai aussi connu de grandes satisfactions. »
Tu as quel âge en fait ?
« Dix-sept mais Coach Vinnie me dit que j’en fais trois de plus. »
Il est comment Vinnie Jones en fait ?
“Il donne de lui-même, Il est bon pour donner le bâton et la carotte. De l’extérieur tu crois qu’il n’y a que des coups de lattes, mais ce n’est pas comme ça. Il y a des moments où tu dois être stimulé et d’autres moments où tu te dois d’être secoué, réveillé et ça, Vinnie, il sait bien le faire. Il me pousse à être meilleur."
Parles-nous de tes tatouages.
“J’ai une phrase D’Annunzio : Je suis en avance. Être le fils d’un footballeur ne te crée pas de pression, mon père a fait même plus en tant qu’entraineur. Lui a vécu le Calcio et il ne m’a jamais mis la pression. J’en ai toujours été écarté. Et aujourd’hui aussi, il ne m’en met pas plus, il me conseille uniquement sur le type de personne que je dois être en dehors."
Le Scudetto ?
« L’Atalanta fait une saison extraordinaire. Ils seront durs à aller chercher et puis il y a la Juventus qui devrait revenir… Après, je ne sais pas trop ce que ça signifie. J’essaie de garder les pieds sur terre. »
Après l’interview d’Esposito, je reçus un SMS de mon agent, Bernie : « Donc tu es devenu un bon père de famille et tu as un gamin de 17 piges qui est le meilleur buteur de ton club devant Lukaku & Martinez… Si on m’avait dit que cela allait tourner comme ça… Après, pourquoi je râle ? Si tu pouvais juste remonter au classement, je me ferais une blinde. Faut que je finance mon gratte-couilles en or massif que j’ai fait sur mesure. Et je peux te dire, tu me connais, il va vraiment falloir que tu ramènes des bons résultats parce que mon gratte-couilles, il est énorme. »
Du parcours que l’on a fait, mon regret, c’est surtout la double confrontation avec Liverpool (1- 1 à Anfield; 0- 2 à la maison). C’est mon pays et j’avais vraiment envie de les taper mais ces mecs sont des femelettes… Tu prends par exemple mon John Lukaku Fashanu, aucun impact dans le jeu, 3 buts au bout de 10 matchs… Je peux pas rester comme ça. Ca m’emmerde. J’ai pas quitté Hollywood pour vivre la Coupe de l’Uefa. Comme nous avons perdu 2- 1 contre l’Atletico, nous sommes 3ème à 2 pts du club espagnol… L’Atlético se déplace à Liverpool alors que nous recevons le Dinamo. C’est probablement ce club que je vomis, Liverpool, qui va nous permettre de continuer en LDC l’année prochaine… Putain d’ironie ! En attendant, je suis là… putain de lion en cage… j’ai proposé Eriksen (qui me fait la gueule) à Paris pour Paredes. On est qu’en novembre mais je veux que ça change ici… Paris a refusé. Ils veulent 6 millions + Eriksen… Allez vous faire…
Je me suis tourné sur une autre cible… On verra bien…
"Ta tactique, elle pue. C’est nul !
- "Angelo, tu montres un peu de respect, Monsieur Jones, il t’a fait un cadeau avec un maillot dédicacé de Victor Moses…
- Moses, il pue. D’ailleurs, il joue même pas…"
L’autre jour, j’avais mon coupe-coupe sur la table devant le bol de fruits et je le voyais qu’il le regardait avec délectation. « Tu touches pas, gamin… Gamin, tu touches pas, j’ai dit… »
Et puis, évidemment… crise de pleurs, du sang partout… Il s’était bien ouvert le doigt, le petit enfoiré mais je voyais que ce n’était pas si profond que cela. « Je t’avais dit de pas toucher; donc, maintenant, tu te démerdes. »
"Ma mère, elle va te dénoncer aux sévices de l’enfance…
- Service, pas sévices.
- Va niquer ta m…
- Mais, putain, qu’est-ce qui va pas chez toi, gamin ? L’insulte, elle est là; elle est jamais gratuite. Tu t’en sers afin d’atteindre un but. Quel but tu veux atteindre ? hein ?.. Quand je traite Gascoigne de petit gros, c’est dans un but bien précis…"
En entendant le terme « petit gros », le gamin rigola. Ca me calma direct : « Bon, on va te soigner. On dira que tu t’es blessé au foot. » « On peut se couper un doigt au foot ? » « Ta gueule, gamin »
Dans le match phare qui déciderait de tout lors de la dernière journée de LDC, nous devions compter sans Skriniar (fracture des côtes) et mon petit Lukaku (entorse choppé en fin de match après son triplé exceptionnel contre le Milan AC - comme quoi, les gueulantes, ça aide).
Et puis un fax est tombé… J’avais validé une piste de Dario Baccin. Le mec s’appelle Junior Caiçara et c’était signé. Il nous rejoindrait en janvier. Il joue en Turquie. Véloce, agressif, les dents comme ça. Candreva, je le faisais jouer trop bas. Ashley Young dépannait… et Moses… il pue comme dirait Angelo…
Et le match contre le Dinamo ? Un vrai match de merde. A la 89ème, Esposito nous délivra. Un contre mené par Ashley Young, qui butte sur le gardien. Esposito a bien suvi. But. 2ème, on passe.
- Attendez, attendez, je vois un couple de voisins. Un couple de retraités… (souffle, souffle… bruits de courses.)… La télévision, pourriez-vous nous accorder… vos premières réflexions ? En sauriez-vous sur ce malheureux accident ? Avez-vous entendu quelque chose ?
- bah non, on a vu des lumières dans notre salle à manger. On a regardé par le rideau. Qu’est-ce que c’est que ça, je me suis dit, répondit le vieil homme.
- vous voulez mon avis; ça doit être un coup des barbus, vu tout ce qui se passe dans le monde, reprit la retraitée.
- bah non, qu’est-ce que tu dis ? C’est un ancien footballeur. Il parait qu’il était drogué et alcoolique , s’agaça le vieil homme.
- donc, en votre qualité de voisin, vous nous affirmez que Vinnie Jones se droguait et buvait. Vous entendez bien en studio ?, s’enthousiasma la « journaliste ».
- Bah non, j’en sais rien, moi. J’ai vu ça dans un de vos reportages. Il parait qu’il était comme cela, répondit crânement l’ancien.
- Mais est-ce qu’il vous a menacé ? Est-ce que son attitude vous paraissait anormal ?, demanda la « journaliste ».
- Il nous disait toujours bonjour. Il était toujours respect…, indiqua la voisine.
- Aléa du direct : nous venons de perdre notre envoyé spécial. Tout de suite, nous avons la chance d’être avec Lautaro Martinez, l’attaquant de l’Inter Milan. Merci Lautaro de nous avoir rejoint. Lautaro, comment avez-vous appris cet agression dont votre entraineur a été victime ?
- Lautaro, vous veniez d’avoir prolongé à l’Inter alors que l’on vous donnait partant. C’était un signe fort envoyé aux supporteurs, ainsi qu’à votre coach.
- Actuellement, nous sommes 3ème à 3 points de la Juve et 4 de l’Atalanta. Nous jouons l’Ajax en Ligue des Champions. Nous croyons beaucoup en notre chance. Ce fut un travail de longue haleine mais Coach Vinnie a réussi à incorporer ses idées. Leandro Paredes, que je connais bien avec l’Albiceleste, nous rejoint la saison prochaine. Arturo Vidal également. L’équipe sera solide et compétitive, je n’en doute pas. Je devais faire un geste. Je pense beaucoup à lui ce soir.
- Merci, Lautaro. L’actualité s’accélère. Nous sommes en direct en visio-conférence avec Bernie Mac, l’agent de Vinnie Jones. Bernie, c’est à vous…
- Nous ne vous entendons pas… vous recevez-nous ?, demanda le « journaliste ».
- Oui… l’agression dont mon client, Vinnie Jones, a été la victime, est la preuve d’une lâcheté sans commune mesure et nous déplorons qu’aujourd’hui, la société ne soit pas plus protectrice envers les honnêtes citoyens. Ma société de production et moi, nous travaillions sur un projet de livre sur la reconversion « réussie ! » des coaches de football; Vinnie fait à lui tout seul 50% du livre. Nous livrerons plus d’informations sur les circonstances de ce drame exclusivement dans ce livre. J’ai pris la décision de lancer un biopic qui reviendra sur ce qui s’est passé. J’ai demandé personnellement à Cyril Rool, grand adorateur du ballon rond en France de jouer le rôle de Vinnie à l’écran. David Beckham s’est d’ores et déjà proposé de le diffuser à Miami.
- Bernie Mac, est-ce que vous nous entendez ? En savez-vous plus sur l’état de santé de votre client ?
- Excusez-moi, je ne vous entends plus… Bonne année à tout le monde et plein de caillasse… "
Au 6 Janvier 2020,
1er Atalanta : 40 (+29); 2ème Juventus : 39 (+ 23); 3ème Inter : 36 (+ 24); 4ème Lazio ; 35 (+ 22)
Classement du fair-play :
17ème Sampdoria : 48 cartons jaunes, 259 fautes; 18ème Cagliari : 51 cartons jaunes, 253 fautes; 19ème Sassuolo : 53 cartons jaunes, 219 fautes; 20ème Inter : 53 cartons jaunes; 241 fautes.
Un bureau dans la pénombre. Cela sent l’encaustique et l’eau de toilette. Le Conseil d’Administration est réuni autour d’une grande table en verre où sont posés un ensemble d’hors-œuvres. Vinnie Jones s’approche. De l’agression, quinze jours plus tôt, il ne lui reste qu’une jambe raide, à peine visible. Daniel Tseung prit la parole : « Rejoins-nous. » Javier Zanetti grommela : « Tu ne nous en veux pas. On a commencé à manger sans toi. On a l’appétit ponctuel. » Référence au scandale Antonio Marin, qui allait certainement être évoqué ici. Vinnie ne pippa mot mais il savait que la discussion pouvait dégénérer d’un moment à l’autre.
- Lorsque j’étais joueur, on savait que le seul moyen de se taper du bon temps, c’était de réaliser des coups en Coupe Nationale mais nous étions les salopards de Wimbledon. Le prestige ne se gagne pas avec une Coupe Nationale lorsque l’équipe s’appelle l’Inter; cela se gagne à l’internationale. Vous retenez le 1- 3 en Coupe d’Italie; je retiens le 3- 0 contre toujours Verone en championnat quatre jours plus tard et je retiens que l’on a un match jouable en Ligue des Champions. Pas besoin d’alourdir le calendrier.", argumenta Vinnie Jones
- Junio Caiçara, c’est un bon choix, approuva Daniel Tseung.
*- C’est un très bon choix. Combien déjà ? *
- 3 buts, 1 passe décisive en 4 rencontres; dommage qu’il soit âgé. La revente est compromise, indiqua Joe les pinces de crabes.
- Vinnie, tu avais bien commencé le mercato. Pourquoi t’es-tu arrêté en milieu de chemin ? Ne comptes-tu pas renforcer l’équipe ?, demanda Tseung.
- Xhaka, d’Arsenal ou Izzo du Torino pourraient me tenter mais c’est trop cher. Je ne ressens pas le besoin de recruter pour recruter, assura Vinnie Jones.
- Surtout qu’Arturo Vidal & Leandro Paredes nous rejoindront en juillet, cela peut se concevoir, nota Ausillo.
- Ce qui nous amène à Antonio Marin", conclut Javier Zanetti.
"Qu’est-ce qui s’est passé réellement avec Marin ?, demanda Zanetti.
- Avec cette pépite croate, on aurait pû tirer le gros lot, se lamenta Viterelli.
- et vendre un paquet de produits dérivés en Asie, ajouta Tseung.
- L’explication ? Un traumatisme crânien durant mon agression et voilà, j’ai oublié le rendez-vous avec l’agent. Je dormais, répondit Jones.
- Deux semaines après votre agression ? Vous n’avez pas recouvert ?, demanda Zanetti soupçonneux.
- Je ne sais pas; je ne suis pas médecin. Je ne sais pas combien ça dure de temps ces choses-là."
L’entraineur anglais semblait détaché, désintéressé. On aurait pû même dire qu’il se foutait royalement d’être là.
"Vous ne le vouliez pas vraiment en fait, s’avança Vitirelli soupçonneux.
- En fait ? Ouai, je m’en fous. Se prendre une bouteille de whiskey sur le crane, vous auriez compris."
Toujours soupçonneux, Vitirelli reprit : "Pourquoi il n’y a pas eu d’évolution dans votre affaire ?
-Je ne suis pas plus flic que médecin, souffla d’emmerdement Vinnie.
- Je te tiens le rapport entre mes mains du petit Don. Il doute de l’effraction, dit fataliste Vitirelli.
- Le petit Don ?, demanda Zanetti.
- Non, le petit Don est mort maintenant, répondit Vitirelli.
*- Ah, merde, il est mort de quoi ? *
*- De vieillesse… Je te parle du Don, le fils de Donatella, Don le faisandé en fait. *
- Don le faisandé ! ah oui, d’accord. Je me rappelle encore lorsqu’il était vigile à Meazza. Il fouillait les fans et gardait sur lui les choses sympas, s’éclaira Zanetti.
- Votre mec-là, le faisandé, il a pas vu que ma fenêtre derrière, elle était fracturée ? C’était du putain de double vitrage.
- Et la blessure à ta main, tu te l’es fait comment en fait ?, demanda Vitirelli.
- Les éclats de bouteille, on s’est battu comme des chiffonniers", tenta de se montrer convaincant Vinnie.
Vinnie stoppa là l’autoradio. Phil Anselmo chantait les dernières paroles du « Mausoleum ». Il s’alluma une cigarette, inspira une première fois, expira à pleins poumons… ne vit personne et descendit…
A l’approche de l’entrée, la porte s’ouvrit brusquement : « Tonton Vin, tonton Vin ! » Je le poussais à rentrer, regardant de gauche à droite : « Je t’ai dit qu’il ne fallait pas rester dehors. Tu comprends ça, oui ou merde ? » Je regardais de droite, à gauche… Rien. « Ta mère, elle est à la maison ? » « Elle n’a pas bougé », m’indiqua le gamin.
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Ce sondage pour savoir où vous souhaitez que j’aille. J’explique chaque point :
Plus de communication entre les joueurs & Vinnie
J’ai un chouia délaissé cette partie-là; c’est dommage car le Crazy Gang a terrorisé le vestiaire. La saison 2; je voyais plus d’opportunités avec l’arrivée de certains joueurs.
Plus de cartons & de blessures, bordel
Difficile. SI est trop clean. En baissant le barème des sanctions au maximum, je dois me battre pour être dernier au classement du fair play, lol ! Pour le moment, Brozovic en est à 13CJ en 20 matchs; Parolo, 8 CJ & 3 rouge, en 21 matchs. Je fais venir Paredes & Vidal en seconde saison… Peut-être je devrais accentuer mon récit sur ce côté là. A creuser. Voir le point suivant.
Plus d’histoires de poudres & de gangstats
Je suis allé là, vu les rôles de Vinnie… Lorsque les deux pieds lancés ne génèrent aucune blessure… au mieux, tu as un hématome ou une entorse… ces dernières années, j’ai jamais vu une cheville fracturée en match dans ce jeu, autrement qu’à l’entrainement…
Vinnie peut être humain après tout.
Son histoire d’amour avec la mère de ses enfants est tragique… On peut voir comme un vieux papi qui chiale. J’aime bien la dualité crado mais humain…
Le mercato était clos. Aucune nouvelle arrivée, aucun départ. La routine, quoi… En préparation du match contre la Roma, je retournais à la maison… il y avait un mec qui semblait attendre sous un lampadère… je l’ai reconnu de suite…
"Qu’est-ce que tu fous-là ?, lui gueulais-je dessus.
-« Le gros bazar » veut te transmettre ses remerciements pour avoir respecté ta part du marché pour Antonio Marin et espère que la pute satisfait à tous tes besoins, dit-il d’un ton sournois.
-Casses-toi. Fous-moi le camp sinon je t’empale le cul sur mon capot, façon Merceces, et je te promène dans tout le quartier avec.
-« Le gros bazar » reprendra contact avec toi pour la suite du marché."
"T’es content de toi ? Mais est-ce que tu es fier de toi ?, me hurlait dessus Rebecca. J’avais passé ma frustration sur les deux poubelles à grands coups de battes de base-ball et j’étais là assis au milieu des sacs poubelles à moitié éventrés en train de finir ma bouteille de Jack Daniel’s.
"Ta gueule. Je ne te dois rien.
- Pourquoi es-tu devenu le débiteur du « Gros Bazar » ? Ce type est une ordure finie. Tu t’en es pris plein la gueule, merde. Tu ne peux pas rivaliser avec ces mecs. Je sais que tu n’es pas comme ça, Vin. Tu mérites plus que cela. Mais, qu’est-ce-que tu veux au final ? Tu ne m’as même pas une seule fois fait l’amour. Pourquoi me racheter à lui si ce n’est pas pour me jeter dans ton lit ?
- Tu veux qu’on se marie et qu’on se casse d’ici ? Tu trouveras certainement un autre boulot dans un autre pays et puis moi, je pourrais coiffer les cheveux ou faire serveuse, tenta de sourire Rebecca.
- Ils doivent payer. Pour ce qu’ils ont fait. Pour Angelo, pour toi, pour les autres, parce qu’ils sont venus chez moi et m’ont démoli la gueule…
- Tu es saoul… Allez, viens, je vais t’aider à te coûcher."
De retour de la Roma après un match nul 2- 2, nous avions joué notre partition habituelle, sans génie, sans envie, avec son lot de cartons (Brozovic & Barella dépassaient largement les 10, Parolo venait d’atteindre les 10) et quelques éclairs de fulgurance… l’équipe gardait l’impression de trop en garder sous le pied. Résultat : l’Atalanta s’envolait et nous étions à deux points d’un trio composé de la Juventus, de la Lazio et de Naples.
La frustration était présente ce matin-là au Centre d’Entrainement. L’un, qui était particulièrement remonté, c’était Stefan De Vrij. Il se lançait les deux pieds en avant sur tout ce qui bougeait. Je regardais Ivan Cordoba, interloqué. « T’es pas au courant des dernières news ? », me demanda-t-il. « Non, j’étais bourré. »
Des éclats de voix, un attroupement, des joueurs qui en retiennent d’autres… nous nous élançons soudain en courant. Au centre, Kannemann, tout rouge et De Vrij, l’œil noir « C’est pas fini ! Je te jure que c’est pas fini ! », hurlait-il à l’intention de l’argentin. Tout le monde attendait ma réaction avec anxiété. « C’est tout ? On dirait des embrassades entre gonzesses ! Même un salut au Pays de Galles est plus chaleureux que ça. Laissez-les ! LAISSEZ-LES, BORDEL ! »
« Vous voulez vous foutre sur la gueule ? Allez-y. Je vous donne deux minutes… », « Coach, je ne crois pas que c’est la meilleure… », commença Lukaku. « Fermes ta putain de gueule, toi… », criais-je.
Une ambiance à couper au couteau. Les mecs sont transis sur place et regardent avec effarement ce qui s’apprête à se passer. Kannemann me surveille du coup de l’œil puis regarde De Vrij, puis revient à moi et recommence… De Vrij, quant à lui, a le diable dans les yeux. Ma piécette sur lui : c’est lui qui va taper le premier.
« Allez tous vous faire foutre. » C’est Kannemann qui plie les talons et commence à se casser.
"Bon, puisque ce catfight est terminé…, commençais-je en fusillant du regard De Vrij, nous allons régler quelques problèmes : « Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Vous passez votre temps à jouer avec le frein à main. Vous n’êtes pas fier de ce que vous faites ? Aucun de vous n’a vécu la merde que j’ai vécu. J’ai travaillé sur les chantiers; j’ai fait plongeur et une fois arrivée le dimanche, je prenais tous les ballons de la tête et je balançais des mines à plus de 35 mètres. La faim, c’est une attitude. Lorsqu’on vous rabâche que vous êtes favoris dans chaque compétition dans laquelle on est engagé, qu’individuellement, chacun de vous est monstrueux etc etc…, vous rentrez au final avec le peur de vous casser un ongle, les filles. Parlant de fille, Eriksen ! Tu m’as fait chier parce que tu voulais être transféré parce que je ne te faisais pas jouer mais personne ne te voulait, mon gars ! Je t’ai proposé au PSG pour Paredes; ils voulaient encore du fric en plus ! Fermes ta putain de gueule et intègres-toi. Lukaku ? T’es où mon petit ? Toi, c’est l’inverse : tout le monde t’adore; tout le monde te respecte mais nous sommes en février : tu n’as même pas dépassé la barre des 10 buts. David Platt m’a tendu une statistique : 44% de frappes cadrés ! Bordel ! Et tu es là, tu passes ton temps à déprimer comme une bourgeoise fromage blanc des Hampton. Lâches-toi, bordel ! Barella ? Ca, c’est le chouchou du prof… 14 cartons jaunes en 20 matchs, je suis fier de toi, fils ! Mais, pourquoi tu deviens une pucelle dans les gros matchs ? En LDC, juste une malheureuse passe décisive en 6 matchs ? Mais, bougez-vous, nom de dieu. Qu’est-ce que je vous disais ? 18- 12- 12. Un match, c’est 18 tirs cadrés, 12 corners, 12 longues touches. Je veux voir ça désormais. Maintenant, Handanovic, tu es capitaine. Parolo, vice-capitaine, vous-deux, vous parlez au groupe. Vous crevez l’abcès avec le groupe et vous décidez des exercices pour la fin de la séance. »
Plus loin, Cordoba me parla franchement : « Je pense qu’il faut éloigner Kannemann du onze titulaire. Ca ne marche pas. »
"Tu as qui en tête ?
- Tout dépend du profil de la rencontre. Godin a l’expérience mais il n’a pas montré grand chose. De plus, il s’entend très bien avec Kannemann. Bastoni est très jeune mais il a montré quelques signes de progression très intéressantes.
- Nous allons vite le savoir. Juventus, Naples, Ajax en 10 jours. Beaucoup de choses se décideront entre ce que se disent actuellement ces mecs et puis ces trois matchs."
Est-ce que mon petit speech a eu un quelconque impact sur ce que je leur ai dit ? Je ne sais pas… mais, au final, les résultats parlaient d’eux-mêmes :
Ces neufs points en trois matchs nous avaient réinstallés au sommet de la hiérarchie. L’Atalanta était partie trop vite et enchainait les défaites. Le monde du ballon rond s’était soudain enthousiasmé du kick & rush de Vinnie, comme un putain de feu de paille amenée à s’éteindre aux premiers contrevents…
Merde, tout ce qui me fait vomir en fait…
« L’Inter de Jones gagne avec mérite et progresse dans le jeu. Une victoire contre l’Ajax en Ligue des Champions pourrait signifier beaucoup », a-t-il déclaré dans la Gazzetta dello Sport.
« Vinnie Jones fait un travail étonnant et excellent. Il n’a qu’une certitude : c’est celle que vous pouvez toujours faire plus et mieux. »
« Il est réceptif et c’est ce qui lui permet de corriger les erreurs et le timing de ses gars à l’entraînement. L’engagement des joueurs et l’esprit d’équipe progressent. »
« Désormais, l’attaque est excellente et létale en contre-attaque, discrète en possession du ballon avec de la marge pour la participation des 11 joueurs. Peut-être que l’équipe devrait être plus compacte pour faciliter la tâche. »
« Brozovic joue un rôle stratégique à la fois en termes de changement de jeu et pour la défense. La phase défensive est à améliorer, cette défense n’est pas toujours coordonnée. »
"Le pressing pourrait être plus efficace si l’équipe ne hachait pas autant le jeu avec toutes ces fautes, donc la phase défensive et les contre-attaques s’en trouveraient nettement améliorées.
… c’est lorsque tu te dis que tu vas être heureux, que tu gagnes, que tu arrives à tes fins, c’est à ce moment-là que tout foire, que tout t’échappe… c’est comme si tu n’y avais pas droit, que c’était réservé pour les autres, uniquement pour les autres, jamais pour toi… regardes toutes les étapes de ta vie; reprends-les une par une… putain, laisses-moi en paix !
Ce n’est pas vrai ! SI c’est vrai… Montres quelque chose. Montres un peu de fierté. Montres un peu d’envie. Tu vois comment tout se délite là actuellement ? Ce n’est pas vrai; ça marche très bien. D’ailleurs, j’ai porté ces mecs à la 1ère place du championnat. Avant que tu te casses la gueule comme toujours ? Comme à Hollywood ? Tu cartonnes avec Guy Ritchie et six ans plus tard, tu doubles Garfield ? Ta gueule, ta putain de gueule !
T’es un perdant, Vin’. Tu le sais bien. D’ailleurs, si tu as cette conversation dans ta tête, c’est parce que tu sais que cela t’a échappé quelque part. Est-ce que tu sais où, au moins ?
Non, non, non, ce n’était pas là… c’était bien avant… je ne vois pas… si, tu le sais très bien… je le vois à tes yeux; tu l’as. Tu l’as ce moment. Sors-le de toi… sors-le de toi, NOM DE DIEU !
J’étais bien torché mais ça ne m’a pas empêché d’entendre un gamin hurler, chialer… ça me dérangeait… je suis allé voir; j’ai soulevé le rideau… ils étaient en train de la corriger sous le regard d’Angelo. Ils corrigeaient sa mère ! Aucun gamin ne devrait voir cela. J’ai pris une batte; je suis sorti. Je leur ai défoncé la gueule.
Et c’est à partir de celà que « Le Gros Bazar » est intervenu… Ce salaud; je revois son air de vautour alors qu’il me voyait pisser le sang…
Tu sais pourquoi on l’appelle « Le Gros Bazar » ? Je ne l’ai su qu’après… Il utilise ce sobriquet pour ce côté présomptueux sur sa taille, mais Rebecca m’a dit qu’il n’avait rien entre les jambes. « Le Gros Bazar », c’est surtout parce qu’il ne sait pas faire des affaires. Il doit utiliser l’intimidation, la corruption pour arriver à ses fins…
« Sainte-Marie de la Poutrelle Enchantée, j’ai envie de sentir quelque chose. Luigi, Paolo, amenez-moi mes pilules enchantées. Le temps que ça fasse quelque chose pour que je fasse mes adieux à la fille, on va corriger cet enfoiré. Vous me le tenez bien surtout. »
Juste avant que je m’évanouisse, « Le Gros Bazar » m’a dit quelque chose. Quoi ? Ne me fais pas languir ! On se croirait dans un Tarantino. Tarantino, il pompe tout partout, il n’a rien inventé; il ne connait rien à la vie… Dis la suite, bordel, on s’en fout ! Pour le prix de Rebecca & Angelo, il me demandait de poser un lapin à l’agent de Marin. Le mec, europe de l’est, moi, je suis à moitié gitan; c’est pas sa tasse de thé au « Gros Bazar »… Il l’a emmené dans un club d’hôtesses, l’agent; il l’a embobiné. Le mec ne pouvait pas revenir en Croatie avec zéro deal et puis là, « Le Gros Bazar » me dit : « Dans un an, tu me rachètes Marin 15, 20 millions. C’est ça, le sens des affaires. »
C’est ce qui va t’arrêter ? Ne-te-rappelles-tu pas comment tu es arrivé ici ? Par Bernie ? Bernie, c’est un looser. C’est ton pognon qu’il veut. Il a dû se la mettre bien profond son documentaire « De boucher sur le terrain à boucher sur le banc ». HOLLY-WOOD. Tu les as planté. Tu te rappelles comment tu as enflé « Belle Gueule » et l’autre, également ?
Je ne peux rien faire. Arrêtes-ça ! ARRETES-CA TOUT DE SUITE ! Arrêtes de me torturer !
Pourquoi tu ne peux rien faire ? Pourquoi tu te tortures comme ça ? Pourquoi tu es en train de foirer un truc qui tourne à merveille ? Allez, turbines !
Fais-un effort…
Tu l’as dit au début…
Rebecca…
Tu y es ?
J’ai raté le deal avec le croate et ils ont les photos avec Rebecca… Une ancienne prostituée… tu veux dire que… ?
Les ritals, ils sont un peu naïfs, mais lorsque les tabloïds anglais vont creuser, ils vont bien voir les actions que Rebecca aurait investi, le Day trading, ce n’est pas une pute qui aurait pu le faire. C’est forcément un mec qui côtoye du gratin. Un club de Milan, détenu par un asiatique dans un pays comme l’Italie… Double bénéfice…
Tu sais qu’ils te tiennent par les couilles… Tu sais que tu ne peux rien faire et c’est ça qui te ronge… Tu as envie de tous les foutre dans le mixeur… mais tu ne peux pas. Vinnie est impuissant ! Vinnie est impuissant ! C’est toujours ce que tu as eu peur d’entendre.
La LDC fut un non-match. Un Ajax bien organisé a considérablement perturbé l’Inter… et lorsque cela passait, Onana, leur gardien, sortit le match de sa vie. 0- 0. Tout reste possible.
Je m’approchais de Rebecca et l’embrassais sur la joue… « Je peux emmener Angelo au centre d’entrainement ? » « C’est la première fois que tu m’embrasses ! », se réjouit-elle. « C’était amical ! », dis-je. Elle me montra du doigt : « La prochaine fois, sur la bouche. »
L’Inter dominait le championnat, la Juve dans son sillage, l’Atalanta pleurait sa demie-saison canon. La 35ème journée verrait un match phare… Atalanta vs. Inter… mais nous n’en étions pas là. Parce que, pour le moment, la nouvelle venait de tomber… Lautaro Martinez… qui s’était enflammé comme jamais… douleur dans la cuisse deux jours avant le retour en LDC… infiltrations quitte à le perdre sur du long terme ?
Les résultats suivent en championnat malgré que Jones soit toujours autant taré
(note de l’auteur : chacun écrit une story en fonction de ses priorités et de ce qui l’intéresse. Pour ma part, j’adore partir d’évènements réels. Certains faits que j’ai abordé dans le passé et que j’aborde ici, dans la seconde partie, sont réels. Lorsque j’associe quelqu’un à des sujets graves, c’est malheureusement ce qui s’est passé IRL)
- et puis quoi encore, merde ? Tu vas faire des guimauves avec ma gueule pour que les gamins les mangent dans le stade ?
- les produits dérivés Vinnie Jones, putain, ouai, excellente idée… attends, tu plaisantes-là en fait ?
- …
- ce que tu ne comprends pas, c’est que nous ne sommes pas des enfants de cœur. Si ta carrière avait été mieux conseillée, tu aurais gagné ton premier million très tôt.
- conneries ! Tu crois que je me suis fait combien avec « Soccer Hard Men »?, m’emportais-je.
- Qu’est-ce que tu attends de moi ?
- Laisses-moi déjà renégocier ton contrat…
- Faut vraiment que tu en prennes partout, hein ? Tu en as même sur le coin des lèvres… De toute façon, ça ne marchera pas.
- Qu’est-ce qui te fait dire cela ?
- Parce qu’on a perdu 2- 1 à l’Ajax, dès le 1er tour de la LDC en mars…
- C’est la perte de Lautaro Martinez qui vous a fait mal…
-… et parce que les gars ont été des fillettes lors des moments de vérité. On a laissé la Juve nous passer devant à deux journées de la fin. On a perdu un titre qui était à notre portée !
- Tu as été élu « meilleur coach », ce n’est pas rien. Personne n’aurait misé un kopeck sur toi. Tu es l’employé du mois; l’homme de l’année. Pour un club comme l’Inter qui cherche à revenir au premier plan, ce n’est pas rien.
-… et parce que j’ai merdé… j’ai toutes ces choses dans la tête, toutes ces voix… Je n’ai pas pensé à consulter le directeur sportif. Je savais pourtant qu’il avait négocié la venue d’Arturo Vidal. Je ne savais pas qu’il est toujours extra-communautaire. J’ai engagé le club à hauteur de 50M sur Leandro Paredes et Edson Alvarez et cette merde de règlement du Calcio ne m’impose que deux joueurs extra-communautaires…
*- C’est couillon… et tu vas régler ça comment ? *
- Faudra prêter Paredes…
"… tu as des conseils à lui donner ?, demandais-je à Arturo Vidal.
- Ouai, mec, reprends un verre et oublie.
-Je peux pas oublier, indiqua Marcelo Brozovic les larmes aux yeux, ce sont les miens et j’ai besoin d’eux près de moi.
- J’ai bien senti que tu n’étais plus avec nous en fin de saison… Hey, jolie cœur, tu nous remets la même chose pour moi et mes compagnons d’infortune, dis-je en appelant la serveuse.
- Ce n’est pas contre toi, Vin’ mais j’ai peut-être besoin d’un nouveau challenge.
- Je suis désolé d’en être venu aux mains avec ton agent, m’excusais-je.
- Lui, il est en contact régulier avec Leonardo; il veut me voir à Paris… mais ce n’est pas une question de sous. Avec l’épidémie actuelle, ma famille est retournée en Croatie et ils me manquent et… être ici, ça me rappelle ces évènements…, semblait réellement s’ouvrir Brozovic.
- Putain, t’as vu ton nouveau coéquipier ? Il a une descente, comme j’ai jamais vu.
- C’est la pollution. Milan, ça ne vaut pas l’air de la Bavière. Je dois me décrasser les tuyaux, souriait Vidal les yeux dans le vague.
- Tu ne vas pas me faire croire que Barcelone, c’est une vierge comparée à Milan…, souriais-je avant de reprendre avec Brozovic, tu sais que Radja Nainggolan est venu me voir : il veut rester à Cagliari l’année prochaine. Sa femme souffre d’une maladie sérieuse, ce qui lui interdit les déplacements. Son organisme est trop faible. Je lui ai dit que cela n’allait peut-être pas possible.
- Merde, comment il l’a pris ?, me demanda Brozovic.
- Il souffre mais il sait qu’il a un contrat. C’est le business. Il faut vivre avec.
- Ouai mais il y a des limites tout de même, rechigna Brozovic.
- Putain, qu’est-ce que tu me parles, toi ?, m’emportais-je, tu veux que je te raconte quand j’ai donné de la morphine à ma Tanya et que je l’ai senti partir vers l’autre monde dans mes bras ?.. Ta famille, elle est en bonne santé. Pas comme tout le monde. Alors, apprécies ce que tu as. Saches la chance que tu as. Beaucoup aimeraient être à ta place.
- Oh ! OH ! Pas de bagarre ici ! Sinon vous sortez, Messieurs, hurla la tenancière.
- Les gonzesses, je vous ai emmené picoler parce que je sais que vous avez la descente facile. Un peu trop. Je vous vois défoncé à l’entrainement; je vous botte le cul, je vous le promets"
Le lendemain, alors que je regardais le journal, plus que la rumeur d’un échange entre De Vrij & Xhaka, un article attira mon attention. Un américain avait été renversé par une voiture qui avait pris la fuite dans mon quartier. Je sais que Milan est une grande ville… mais, de nationalité américaine, le type, est-ce que cela pourrait être… ?
Classement des buteurs toutes compétitions confondues :
1er Lautaro Martinez : 18
2ème Romelu Lukaku ; 17
3ème Cristiano Biraghi : 9
Classement des passeurs toutes compétitions confondues :
1er Antonio Candreva : 12
2ème Stefano Sensi & Cristiano Biraghi : 9
Le fair-play :
Bilan individuel.
1er Nicolo Barella : 19 CJ
2ème Marcelo Brozovic : 18 CJ
3ème Marco Parolo : 13 CJ 4 CR
Recrue de l’année.
Les fans ont élu Junior Caiçara mais le brésilien, trop inconstant, n’a pas réussi à s’imposer face à son concurrent direct, Candreva, notre meilleur passeur. L’expérience Marco Parolo fut un échec. Très apprécié dans les vestiaires, devenu ami de Brozovic, il attira la colère des fans pour des performances en dessous de tout. Enfin, le bilan est mitigé pour Walter Kannemann, Des performances honnêtes mais sans plus. Sa mauvaise entente avec De Vrij et sa blessure à la cheville à un moment crucial de l’année le sortit définitivement du onze titulaire. Un bilan général donc pas terrible…
Seulement 6 rouges. C’est presque un exploit
Dommage de rater le titre pour si peu. La saison prochaine, il est pour Vinnie