:storygreen: :s2: Le génie de Ma’areva 🇵🇫

Non mais frérot c’est un scandale là ?! Le mec plante 2 buts et prouve que quand il a le temps de prouver, il boit la concurrence matin midi & soir mais nan, le match d’après il retourne sur le banc ! :upside_down_face:
Je savais pas que Teanuanua en Tahitien voulait dire « pigeon » :sac:

(En vrai, dans le jeu comment ça se passe ? Tu fais exprès de le faire débuter sur le banc ? Ca doit pas être facile surtout quand il performe comme ça :joy::joy:)

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Ca vient petit à petit …
en fin de saison il sera titulaire à part entière

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Il a de quoi être frustré notre ami Teanuanua, mais il fait preuve de résilience.
S’il continue à être performant dès qu’il rentre sur le terrain, il se fera repérer pas d’autres équipes, au pire des cas :+1:

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il performe quand il es sur le terrain et ne joue pas assez , je trouve

Gros coup de mou pour le club
C’est pas comme ça qu’ils vont remonter

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Réponse aux lecteurs

@Sythax Mais pour une fois, il ne l’a pas eu :joy:

@CaptainAmericka En fait, il sortait d’une intoxication alimentaire (comme il y en a au moins 5-6 par saison, à croire que les footeux aiment bouffer du moisi selon FM :thinking: :roll_eyes: ) mais ça n’allait pas dans le récit :joy:

@VertPourToujours j’en suis sûr également :smiley:

@alexgavi tu veux direct qu’il se barre? Tu veux en faire un mercenaire :joy:

@celiavalencia Oui beaucoup de matchs nuls ce mois-ci… Ça fait perdre quelques places au classement :pleading_face:

Chapitre 61: Le match contre Tefana

C’est le grand jour. Celui de la confrontation contre l’AS Tefana, club de Ligue 1 Tahitienne. L’atmosphère est électrique dans le vestiaire de l’AS Taravao. Les joueurs enfilent leurs maillots, serrent leurs lacets, échangent des regards pleins de détermination. Garry se tient au centre de la pièce, balayant l’équipe du regard avant de prendre la parole d’une voix forte et assurée.

« Regardez-moi tous. Ce soir, on a une occasion en or. Personne ne croit en nous, personne ne pense qu’on peut battre Tefana. Mais vous savez quoi ? C’est parfait. Parce que nous, on sait ce qu’on vaut. Peu importe leur niveau, peu importe leur statut, ce sont des hommes comme nous. Regardez-les droit dans les yeux, et montrez-leur qu’on n’est pas là pour les admirer, mais pour gagner. On est capables de réaliser l’exploit. Je veux voir une équipe soudée, courageuse, qui se bat sur chaque ballon. Jouez avec le cœur, et quoi qu’il arrive, soyez fiers de vous. »

Les joueurs acquiescent en silence, absorbant les mots de leur coach. Certains se frappent la poitrine, d’autres échangent des tapes sur l’épaule. L’adrénaline monte.

Dans le tunnel menant au terrain, Teanuanua sent son cœur battre plus vite que d’habitude. A ses côtés, les joueurs de l’AS Tefana semblent imposants, sûrs d’eux. Il relève la tête et croise leurs regards. Il repense aux mots de Garry. Pas question de montrer le moindre signe de faiblesse.

Quand il franchit enfin la ligne blanche, il est frappé par la clameur du public. Les tribunes sont pleines, l’ambiance est bouillante. L’AS Tefana est l’un des clubs les plus populaires de l’île, et cela se ressent. Il sent la pression peser sur ses épaules. Ce n’est pas un match comme les autres. C’est un test, une épreuve, un moment qui pourrait tout changer.

Le coup d’envoi est donné sous une ambiance survoltée. Dès les premières secondes, l’AS Tefana impose un pressing étouffant. Le ballon circule rapidement entre leurs milieux de terrain, qui font preuve d’une maîtrise impressionnante. L’AS Taravao, elle, peine à mettre le pied sur le ballon.

Teanuanua, posté en pointe, observe impuissant la bataille qui se joue au milieu de terrain. Ses appels ne sont pas servis, et il n’a touché le ballon que lors du coup d’envoi. Il tente de presser les défenseurs adverses, mais la qualité technique de Tefana leur permet de relancer proprement et de maintenir la pression.

À la 13e minute, après une séquence de possession rapide, un ailier de Tefana déborde sur la gauche. Il efface son vis-à-vis et centre en retrait. L’attaquant adverse, libre de tout marquage, déclenche une frappe puissante qui vient heurter la barre transversale avant de franchir la ligne. 1-0.

Le stade explose. Les joueurs de Tefana se congratulent, sûrs de leur force. De leur côté, les joueurs de l’AS Taravao accusent le coup. Teanuanua serre les dents. Il savait que ce serait difficile, mais se sentir aussi impuissant est frustrant.

Mais ce but a un effet inattendu. Plutôt que de plonger l’équipe dans le doute, il sonne comme un réveil.

Petit à petit, Taravao prend confiance, se libère de la pression. Les passes sont plus précises, les déplacements plus fluides. Si Tefana domine toujours la possession, Taravao commence à exister dans ce match. Teanuanua, lui, se bat comme un lion face aux deux défenseurs centraux adverses. Ces derniers sont grands, costauds, et expérimentés. Mais Teanuanua ne se laisse pas intimider. Il leur pose des problèmes avec son jeu dos au but et sa vivacité.

Il obtient plusieurs coups francs après des duels rugueux. Pourtant, malgré ces opportunités, aucune ne se transforme en occasion franche.

À mesure que les minutes s’égrènent, le rythme s’équilibre. Taravao parvient même à se procurer quelques situations intéressantes, notamment sur une frappe lointaine de Victor captée par le gardien adverse.

L’arbitre jette un coup d’œil à sa montre et porte son sifflet à la bouche. Mi-temps.

Teanuanua souffle profondément en rentrant aux vestiaires. Le score est de 1-0 pour l’AS Tefana, mais Taravao a montré qu’il n’était pas venu ici en victime. Le combat est loin d’être terminé.

Dans le vestiaire, l’ambiance est tendue mais déterminée. Garry regarde ses joueurs un à un avant de prendre la parole :

« Vous avez vu ? Ils ne sont pas invincibles ! Mais si vous voulez aller les chercher, vous devez vous jeter dans la bataille. Ne soyez pas timides ! »

Victor, le brassard bien serré autour du bras, enchaîne immédiatement :

« Les gars, on joue ce match à fond ! Plus de hargne, plus de courage dans les duels ! »

Les têtes hochent en signe d’acquiescement. L’équipe sait que tout reste à jouer.

Le match reprend et, comme en première période, l’AS Tefana impose sa domination. Ils tiennent le ballon, font circuler rapidement et cherchent la faille dans la défense de Taravao.

À la 52e minute, un attaquant de Tefana profite d’un ballon en profondeur et se retrouve en duel avec le dernier défenseur. Il pousse son ballon et s’écroule après un contact. L’arbitre siffle immédiatement : penalty.

Le stade exulte. Teanuanua ferme les yeux une seconde, frustré. Il sait que seul Nino peut sauver l’équipe à ce moment du match. L’attaquant de Tefana prend son temps, pose le ballon calmement et recule pour sa course d’élan. Nino, lui, reste impassible sur sa ligne, concentré.

Le tireur s’élance. Il frappe à mi-hauteur sur la droite… Nino plonge et repousse le ballon magistralement avant de se relever très rapidement et de récupérer le ballon près de son poteau !

Les rares supporters de Taravao explosent de joie. Nino ne reste pas dans l’euphorie et ne perd pas une seconde. Il relève la tête et relance immédiatement le ballon à la main, loin devant, dans la course de Teanuanua.

Le jeune attaquant a déjà anticipé et sprinte. Il dépasse le milieu de terrain, efface un premier défenseur d’un crochet court, puis un deuxième d’un coup de rein. Il file vers le but, seul face au gardien.

L’instant est suspendu. Teanuanua arme sa frappe…

Le gardien adverse tend le bout des doigts et effleure le ballon. Celui-ci percute le poteau, roule le long de la ligne de but… avant qu’un défenseur ne surgisse pour dégager en catastrophe !

Les joueurs de Taravao lèvent déjà les bras, pensant que la balle est entrée. Mais non. Pas de but.

Teanuanua se tient la tête entre les mains. Si proche.

Cet énorme contre manqué restera la seule vraie occasion de Taravao dans cette seconde période. Le reste du match est une leçon de maîtrise de l’AS Tefana. Ils font circuler le ballon, empêchent toute relance propre, et jouent intelligemment pour garder leur avantage.

À la 73e minute, Teanuanua, exténué, voit son numéro s’afficher sur le panneau de changement. Garry a décidé de le remplacer par Eddy.

Le jeune attaquant quitte le terrain sous les applaudissements des supporters de Taravao. Il se dirige vers Eddy pour le checker… mais ce dernier, déjà très concentré, passe devant lui sans même un regard.

Garry accueille Teanuanua au bord du terrain, pose une main sur son épaule et le félicite :

« C’était du grand Teanuanua. »

Le match se poursuit, mais Taravao ne parvient pas à renverser la vapeur. L’arbitre siffle la fin du match sur un score de 1-0 pour Tefana.

Les joueurs de Taravao sont partagés entre fierté et déception. Ils ont tenu tête à un géant du football polynésien, mais ils savent qu’ils sont passés tout près d’un exploit.

Assis sur le banc de touche, Teanuanua fixe le tableau d’affichage. 1-0. Il soupire, pense à sa grosse occasion manquée, passe une main sur son visage encore perlé de sueur. Ils étaient si proches…

Après un dernier regard vers le terrain, il se lève et va saluer les joueurs adverses, serrant les mains les unes après les autres. Lorsqu’il arrive devant l’un des défenseurs centraux qui l’avait marqué tout le match, celui-ci lui donne une tape amicale sur l’épaule et le regarde avec un petit sourire fatigué.

« J’ai rarement vu un jeune me donner autant de mal. Tu as de l’avenir, toi ! »

Teanuanua esquisse un sourire, malgré la défaite. Ces mots résonnent en lui.

Quand il arrive devant le coach de Tefana pour le féliciter, quelque chose l’interpelle. Celui-ci ne relâche pas sa main immédiatement. Le regard du coach est intense, presque scrutateur. Puis il parle, d’une voix posée mais assurée :

« L’an prochain, il y a une place pour toi dans cette équipe. »

Teanuanua ouvre légèrement la bouche, surpris. A-t-il bien entendu ?

Le coach sort une carte de visite et la lui tend.

« Tu as mon numéro dessus. Fais ta saison tranquillement avec Taravao et appelle-moi vers mars-avril. On règle quelques détails et tu joueras pour Tefana. » Il marque une pause, le fixant droit dans les yeux. « Tu as le niveau de jouer en Ligue 1, je t’assure. »

Puis, dans un geste amical, il lui donne une tape sur l’épaule et passe son chemin, le laissant planté là, la carte de visite en main.

Un peu déboussolé, Teanuanua se dirige vers les tribunes, où Tevava l’attend, un sourire fier sur le visage. Son grand-père lui tend la main et le jeune attaquant la serre avec respect.

« Tu as fait un grand match, mon garçon. »

« Merci, Papy. »

Teanuanua lui tend alors la carte de visite.

« Le coach de Tefana me l’a donnée. Il veut que je joue pour eux l’an prochain… »

Tevava la prend et la regarde un instant, sans dire un mot. Puis, d’un geste presque cérémonial, il la glisse précieusement dans son porte-monnaie.

« On en parlera en temps voulu. Ce qui compte, c’est ton présent. »

Teanuanua acquiesce. Il sait qu’il peut lui faire confiance.

De retour au vestiaire, l’ambiance est lourde. Certains joueurs s’assoient en silence, d’autres passent une serviette sur leur visage pour masquer leur frustration.

Mais Garry ne laisse pas le silence s’installer trop longtemps. Il se place devant eux et frappe des mains pour attirer leur attention.

Les gars, je suis fier de vous."

Les têtes se lèvent.

« Aujourd’hui, on a montré qu’on pouvait rivaliser avec les meilleurs. C’est une défaite, oui, mais c’est une défaite où l’on apprend. »

Il marque un temps, balayant la pièce du regard avant de poursuivre.

« Si on joue comme ça toute l’année, la montée ne peut pas nous échapper. »

Un murmure d’approbation parcourt le vestiaire. La frustration est encore là, mais Garry a planté une graine dans leur esprit.

Teanuanua, lui, fixe le sol, pensif. Il sait qu’un tournant s’annonce. Mais avant de penser à l’avenir, il a une saison à jouer. Et il ne compte pas la rater.

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Bon match de toute l’équipe malgré la défaite. Eddy était-il concentré à son entrée sur le terrain ou dégoûté de voir un jeune lui piquer sa place de titulaire ? Va falloir apprendre à couper les citrons Eddy car dans 2 mois tu seras qu’un lointain souvenir. :rofl:
Notre petit scarabée serait il un mercenaire ? :thinking:

Tout à fait d’accord ! Eddy tu joueras les matchs contre les bas de tableau et le reste, laisse Teanuanua t’apprendre le football !

Bon match, dommage de passer si près mais c’est une belle preuve de résistance !

Esperons que cette prise de contact avec un club de première division ne fasse pas tourner la tête au jeune homme …

Ah, une petite rivalité à naitre avec Eddy ?
En tout cas Teanuanua a marqué les esprits, et c’est une très bonne chose :+1:

Eddy sent qu’il va perdre sa place pour le petit jeune. C’est dur à avaler. Je le vois bien faire un petit coup de pute et provoquer une nouvelle connerie de notre Tenuanua

Réponse aux lecteurs

@Lincoln6Echo un mercenaire? Non, il veut juste progresser pour aller en France :smirk:

@CaptainAmericka tu n’aimes pas Eddy, toi :joy:

@Manthyz s’il devient mauvais, il ne sera plus observé. Tant pis pour lui :joy:

@alexgavi il commence à se faire un nom sur Tahiti :smirk:

@volatil Toi non plus tu n’aimes pas Eddy :sac:

Chapitre 62: La provocation d’Eddy

L’entraînement avait été éprouvant. Teanuanua n’avait rien réussi. Fatigue, frustration, tout s’accumulait. A la fin de la séance, il s’était assis sur le banc du vestiaire, la tête basse, cherchant à reprendre son souffle.

C’est alors qu’Eddy entre, de mauvaise humeur, shoote violemment dans la chaussure de Teanuanua ,l’envoyant rouler au fond du vestiaire.

Un geste volontaire ? Teanuanua se redresse légèrement, méfiant.

Mais le pire est à venir. Eddy récupère la chaussure et la jette en direction des toilettes.

« Ta pompe est dans les chiottes. Comme ça, elle est comme ton jeu : elle pue la merde. »

Teanuanua serre les dents. Il n’a pas envie de répondre, mais Eddy insiste :

« Quand on voit ton niveau aujourd’hui… Si c’était moi qui avais joué avant-hier, on aurait battu Tefana. Mais je ne sais pas ce que tu as fait au coach. »

Il le fixe avec un sourire mauvais avant d’ajouter, d’une voix pleine de sous-entendus :

« Tu as dû le pomper au maximum de tes capacités… et en ce domaine, elles sont grandes, tes capacités. »

Cette fois, Teanuanua ne peut pas se taire.

« J’ai marqué trois buts cette saison, toi un seul. Ma titularisation était méritée. »

Eddy ricane.

« Je n’ai pas de leçon à prendre d’un suceur de queue. »

Puis, son regard s’assombrit encore.

« Tu dois tenir ça de ta mère. C’est la plus grosse suceuse de son île. »

Un silence glacial tombe sur le vestiaire.

Nino, qui était resté en retrait jusqu’ici, intervient immédiatement :

« Tu vas trop loin, Eddy. Arrête, s’il te plaît ! »

Mais Eddy n’en a pas fini.

"Tu le défends, maintenant ? Tu veux pas que le club gagne, Nino ?

- Il a du potentiel et tu le sais !

- On n’a pas besoin de potentiel, on a besoin de mecs forts."

Eddy pivote de nouveau vers Teanuanua, un sourire méprisant sur les lèvres :

« Retourne sur ton île, la suceuse avec du potentiel. »

Teanuanua est prêt à bondir, mais Victor lui fait un signe discret qui signifie « reste tranquille ».

La tension est à son comble, mais tout le monde commence à se changer.

Quand Eddy est nu avant d’aller à la douche, il ne peut s’empêcher d’en rajouter :

« Regarde-moi ça. »

Il désigne son entrejambe, le regard planté dans celui de Teanuanua.

« C’est du gros dard. Pas comme ton moustique. »

Il éclate de rire.

« Ta mère serait prête à payer pour me pomper ça à volonté. »

C’en est trop, Victor explose :

« Eddy, cesse tes provocations ! Si tu veux être titulaire, sois plus régulier dans tes performances ! »

Eddy le fixe, amusé par sa colère.

« Le petit toutou du coach se met à aboyer. »

Il rit, avant de lancer avec dédain :

« T’es quoi comme quelle race ? Un caniche ? »

Son regard se fait plus perçant.

« En tout cas, t’es pas une vraie race. Sûrement un bâtard. »

Un silence pesant s’installe.

Eddy n’a pas fini.

« T’es là depuis trois mois et déjà capitaine à ma place… Je n’ai pas de leçon à recevoir de toi. Tout ce que j’ai eu, je l’ai eu grâce à mon jeu pas en étant un suce-boule comme toi. »

Puis, il balance sa dernière attaque :

« T’es trop vieux pour ce niveau. Retourne à l’étage du dessous. »

Teanuanua ne tient plus :

« À quoi te mène cette agressivité ? »

Eddy reste silencieux un instant.

Puis, dans un murmure venimeux :

« La suceuse se rebelle ? Tu te sens pousser des couilles ? »

Il fixe Teanuanua droit dans les yeux, un rictus cruel sur les lèvres.

« Ne m’emmerde pas, ok ? T’es le plus gros pompeur de toute la galaxie. Suce des queues et reste dans ton coin à jouer dans le bac à sable. »

Un silence de plomb s’installe mais Eddy ne se calme pas.

"Je ne te permets pas de l’ouvrir. Tu parles à ton vice-capitaine, suceuse. "

Eddy s’approche, face à face avec Teanuanua.

« T’es le fils de la plus grosse pompeuse de ton île. »

Teanuanua serre les poings.

« Même ton père doit sucer des bites en enfer. »

Le coup part instantanément.

Un bruit sourd résonne dans le vestiaire.

Eddy s’effondre, le nez en sang.

« Putain ! Le petit bâtard m’a explosé le pif ! Vous êtes témoins, hein ? »

Le vestiaire explose dans un chaos total. Des joueurs se précipitent pour séparer les deux hommes.

Teanuanua ne dit rien.

Il attrape ses affaires et quitte le vestiaire et le stade, sans même prendre sa douche.

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pinaize , c’est le champion toute catégories du cerveau pourri de conneries ce eddy

J’ai appris plein d’insultes . Ça c’est un meneur d’hommes cet Eddy !

Fallait pas parler du papa !

Euh, sacré tocard le type :upside_down_face:
Et le coach est loin de tout ça… J’espère que c’est Eddy qui va prendre cher et pas le petiot sinon ça serait de l’injustice totale… et je déteste l’injustice… et si c’est pas Eddy qui trinque, j’arrête de lire :cry: :cry: :cry:

Normal, je valide le geste… l’autre à pousser, pousser, il a récolté ce qu’il a semé.
Bon, il va sûrement se faire sanctionner par le club, car c’est pas bien, mais la prochaine fois, attrape ses couilles, sert aussi fort que tu peux et met lui un coup de boule à la Zizou quand il couine…

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J’allais dire qu’il y avait des coups de pieds au cul qui se perdaient, mais au final notre tiot a bien fait. Le bourre pif est plus que mérité ! Eddy le débile est donc devenu l’antihéros de l’histoire ! Vu son comportement, je comprends très bien qu’il ait perdu son capitanat.

Réponse aux lecteurs

@celiavalencia il a totalement craqué :joy:

@volatil un meneur d’hommes au Moyen-âge peut-être :sac:

@Sythax C’était la phrase de trop :sweat_smile:

@CaptainAmericka Prépare-toi à être libéré d’une story :sac:

@Tiien Quelle violence… :sac:

@Lincoln6Echo Ha mais oui, c’est plus que mérité en effet :joy:

Chapitre 63: L’heure de la sanction

Le lendemain matin, Teanuanua est au boulot. Lorsqu’il prépare les petits-déjeuners, il reçoit un message de Garry:

« La présidente veut te voir. Viens une heure avant l’entraînement. »

Son estomac se serre. Il sait pourquoi il est convoqué et redoute déjà ce moment.

Lorsqu’il arrive au club, en milieu d’après-midi, Garry, Victor, Nino et Eddy sont déjà dans le bureau de la présidente. L’atmosphère est lourde dans la pièce.

Eddy le regarde de travers, le nez encore marqué par le coup de la veille.

Teanuanua prend place sur la dernière chaise libre sans dire un mot.

La présidente, Miriama Auraa, une femme au regard froid et autoritaire, croise les doigts sur son bureau et prend la parole:

« J’ai pris le temps de recueillir les faits auprès des autres joueurs. Je sais ce qu’il s’est passé. Pas la peine de m’inventer des histoires, ok? »

Elle marque une pause.

« Il y a une chose que je déteste : la violence. »

Elle fixe Teanuanua de ses yeux perçants.

« Et je ne veux pas voir ça dans mon club. Jamais je ne pourrai le tolérer. C’est inadmissible ! »

Teanuanua avale difficilement sa salive.

« Tu seras sanctionné d’une semaine d’entraînement. »

Il hoche la tête et sait que c’est mérité.

Mais la présidente n’a pas fini :

« Tu n’auras pas le droit de t’entraîner avec le groupe principal. À la place, tu passeras une semaine à encadrer les jeunes. On a choisi les U11 pour toi. Garry te donnerai les détails après la réunion. »

Teanuanua encaisse sans broncher.

« Puis, tu reprendras en jouant un match avec la réserve. »

Un silence pesant s’installe.

La présidente prend une inspiration.

« Et à la fin de la saison, tu quitteras l’AS Taravao. Cette sanction est définitive. »

Ce fut un coup de massue pour toute l’assemblée. Même Eddy semble compatir.

Teanuanua serre les poings. Il s’y attendait… mais ça fait mal.

Il sent le regard de Nino et Victor sur lui.

Mais aucun d’eux ne dit un mot et Teanuanua n’ose pas les regarder.

« Quant à toi, Eddy… »

Le concerné lève les yeux, défiant.

« Tes provocations inutiles te coûtent une semaine d’entraînement également. »

Eddy soupire bruyamment, l’air de dire « Quelle blague ».

Mais la présidente ne s’arrête pas là :

« Je n’ai pas apprécié le terme de « suceuse ». Je ne veux pas de ça dans mon entourage, compris ? On est au delà du manque de respect pour les femmes ! »

Le visage d’Eddy se crispe.

« Pendant une semaine, tu participeras à la vie de l’équipe féminine. »

Un éclat de rire nerveux*lui échappe.

« C’est une blague ? »

« J’ai l’air de plaisanter ? » répond la présidente d’un ton sec avant d’ajouter: « Et comme tu sembles trouver ça amusant, j’ajoute une journée auprès d’une association féministe ».

Eddy se fige.

« Et tu joueras un match avec la réserve. Pas le même que Teanuanua, bien entendu. »

Eddy grogne, mais ne dit rien.

La présidente pose ses mains sur son bureau.

« Dernier point. »

Elle fixe Eddy.

« Tu perds définitivement ton brassard de co-capitaine. »

Eddy se redresse brutalement en hurlant: « Pardon ?! »

La présidente enchaîne: « Victor devient seul capitaine. »

Elle tourne la tête vers Nino.

« Et toi, tu es désormais vice-capitaine car tu as un comportement exemplaire. »

Eddy peste dans son coin.

La présidente se lève.

"Quant à vous, Garry…"

Le coach, jusqu’ici resté silencieux, lève la tête.

« Tenez votre équipe. »

Elle plante son regard dans le sien.

« Si ce genre de choses se reproduit, c’est vous qui en ferez les frais. »

Un silence tendu s’installe.

Puis elle ajoute: « Quelqu’un a quelque chose à rajouter ? »

Eddy se lève et dit: « Oui ! Moi ! »

Teanuanua s’attend à un clash entre Eddy et la présidente. Mais Eddy se lance dans un monologue:

« Madame. J’ai failli à ma mission en tant que co-capitaine et vos sanctions sont justes. Mais laissez-moi ajouter une chose: ma femme vient de me quitter, je suis sous pression à mon boulot et après avoir été seul capitaine pendant des années, voilà que je devais partager le brassard et qu’un petit génie venait me prendre ma place sur le terrain. »

Garry se lève prêt à interrompre Eddy.

« S’il vous plait coach, laissez-moi finir. Malgré mes malheurs personnels, mon comportement est inexcusable. Je pense mériter la même sanction que Teanuanua: la porte de sortie en fin de saison. Et je voulais m’excuser auprès du jeune homme d’avoir montré un comportement inapproprié. »

Teanuanua secoua la tête pour montrer qu’il acceptait les excuses.

« Je voudrai également inviter toute l’équipe féminine à un repas avec l’équipe masculine pour vous prouvez à quel point je ne suis pas anti-féministe. Je m’occupe de toute l’organisation. »

La présidente accorde chaque souhait d’Eddy.

« Et pour finir… Je voudrai que vous allégiez les sanctions de Teanuanua. Par contre, pas celle d’entraîner les U11. Il ne doit pas oublier qu’on joue au football car on a un jour été un enfant qui rêvait de jouer dans de grands stades et de grands exploits. »

La présidente repris la parole:
« Aucune sanction de Teanuanua ne sera allégée. C’est ferme et définitif. De plus, le match qu’il jouera avec la réserve sera face à son ancien club. Si ça pouvait lui rappeler d’où il venait… Quelqu’un a autre chose à rajouter ? »

Devant le silence des cinq hommes, la présidente leur signifia à tous de sortir. Il était l’heure de l’entrainement et les autres joueurs étaient déjà au vestiaire.

En rentrant dans celui-ci, Eddy s’excusa pour son comportement de la fois précédente et expliqua les sanctions de la présidente. Teanuanua ne s’excusa pas. Il en voulait à Eddy. Il n’aurait plus de club en fin de saison à cause de lui…

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Oo la pirouette scénaristique pour signer en D1 :wink:

Pauvre Tenuanua quand même, prendre aussi cher pour un bourre pif, il est pas vernis le garcon

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Pas simple comme situation, bien plus complexe que ce qu’il n’y parait aux premiers abords.
Une des sanctions est bien légère. Réussir à se mettre un vestiaire à dos, ce n’est pas donné à tout le monde :sweat_smile:
Les circonstances sont ce qu’elles sont, mais c’est facile de faire un mea culpa après coup.

Teanuanua aura un club, et je crois qu’il est à Tefana :+1:

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