
Lundi 21 Mai 2018, 15h13
L’heure est à la fête au sein de la capitale bretonne. En effet, le Roazhon Park va retrouver l’Europe six ans après l’avoir quitté, sans avoir gagné un seul match… Cette réussite a été validé quelques semaines plutôt lors d’un déplacement au Parc où les Rennais ont, certes, joué contre une équipe parisienne « tranquille » étant d’ores et déjà champion, mais l’ont remportés.
La saison à présent fini, les joueurs ne se sont pas retrouvés autour d’un barbeuc’ mais au BDS (Bar des Sports), un restaurant en centre-ville qui est détenu par nulle d’autre que Romain Danzé, dit « Ladanze », capitaine emblématique des Rouge & Noir. L’équipe fanion y est invité ainsi que l’équipe réserve, les U19 & U17 Nationaux, ces derniers qui ont notamment fait d’excellentes saisons.
Alors que l’ambiance est au beau fixe, cela s’agite en coulisse. Au fond du restaurant, à une table, quelques hommes sont en pleine discussion. On peut y reconnaître Pinault fils, Olivier Létang, Jacques Delanoë, trois personnes clés de la direction. Enfin, on peut apercevoir une quatrième personne, un visage inconnu du club. Cet anonyme aux cheveux blond et courts se nomme Guillaume Pasdeloup. Homme trentenaire à allure sportive, il est un proche de l’un des sponsors principaux du club. La raison principale de sa étonnante présence provient du fait qu’il est entré petit-à-petit dans le cercle d’influence du club depuis l’éviction du René Ruello en Novembre 2017 sans pour autant être officiellement dans la hiérarchie du club. Guillaume a été fortement recommandé par le sponsor du club lors de la refonte du club établie par Létang à son arrivée. J’en ai pour preuve de son influence la prise de poste par Lamouchi en ce même mois de Novembre 2017. Effectivement, alors que Létang penchait pour une arrivée de Laurent Blanc, Pasdeloup a mis sur la table l’éventualité d’embaucher Lamouchi, inconnu au bataillon des entraîneurs. Après quelques jours de négociation, sa voix fût entendu par la direction et Lamouchi débarque au Stade Rennais. Le club doit donc beaucoup à Pasdeloup qui a eu le flair sur ce dossier… Et pourtant, aujourd’hui, Guillaume impose une nouvelle fois sa patte :
« - Écoutez messieurs, vous devez sûrement penser en ce jour que Sabri doit être prolongé, et bien moi je vous dit que non. Oui, vous me direz que je l’ai amené au club et qu’il a eu des résultats, mais j’ai le présentiment que si on le garde la saison prochaine, cela va être compliqué…
- Pourquoi cela ? Rétorque Létang. Il nous a amené à l’Europe et fait rêver tout le peuple brétillien…
- Pour la simple et bonne raison que notre vivier de fomation risque d’être mis de côté. Sabri n’a lancé aucun jeune la saison dernière. Regardez nos équipes de jeunes. Les 17 Nat’ ont survolés le championnat et les 19 font encore une très belle saison. Vous voulez risquer une nouvelle fois de perdre des pépites comme Wilson Isidor et Sofiane Diop qui, maintenant, refusent de signer pro chez nous ? Il nous faut un formateur, du sang neuf, quelqu’un qui, comme Sabri, sort de nulle part et fasse des éclairs !
- Ca s’écoute comme argument… S’élance de façon dubitative Jacques Delanoë. D’un côté, nous vous avons suivi pour Sabri et cela nous a mené à ce que nous connaissons aujourd’hui. Mais d’un autre, un club a besoin de stabilité et perdurer. Je crains que cela ne soit une bonne idée…
- Justement, je vous propose une stabilité avec appui du centre de formation ! Avec Sabri, cela fonctionnera à court, voir moyen terme, mais pas plus. Notre centre de formation est l’avenir du club et il faut s’en appuyer.
- Avez-vous au moins une idée d’un éventuel profil à votre projet ?
- Laissez moi une quinzaine de jours afin de convaincre notre « messie » et vous ne serez pas déçu. »
(Je laisse ça là, si quelqu’un pourrait m’expliquer comment fonctionne l’éditeur de texte parce que je comprends que dalle, j’arrive pas à mettre en justifier et mettre des alinéas (pas les magasins de meubles lol))