Le 10 Mars 2024
Après quelques hésitations et balbutiements, c’est désormais officiel. Juan-Sebastian Veron est de retour. Comme le voulais les rumeurs c’est bien en Turquie que le coach a trouvé un club mais non pas a Antalyasport mais bien à Galatasaray. Crespo et Tévèz signe comme leur coach un contrat de 1 an et demi avec le club turc. (Salaire payé en avance et bloqué sur un compte suisse pour éviter tout retard)
Le club a connu pas mal de déboires ces dernières années. Cela fait trois ans que le club n’a pas remporté le moindre trophée et n’a pas connu la Champion’s League depuis 3 ans. Dans ce contexte la tension est maximale malgré les quelques stars que compte le club.
Située de part et d’autre du détroit du Bosphore — donc à cheval sur deux continents, l’Europe et l’Asie — Istanbul est généralement considérée comme européenne parce que la ville historique est située sur la rive occidentale du détroit.
Elle est la plus grande agglomération du pays avec plus de 15 millions d’habitants et l’une des plus grandes agglomérations d’Europe. Elle constitue aussi le principal pôle économique de la Turquie.
Appelée officiellement İstanbul depuis le 28 mars 1930, elle a porté d’autres noms durant son histoire (encore parfois utilisés selon les contextes) notamment : « Byzance », au moment de sa fondation ; puis « Constantinople » (à partir du 11 mai 330 en l’honneur de l’empereur romain Constantin Ier).
Appelée aussi la « Deuxième Rome », Istanbul appartint d’abord à la Thrace, puis à l’Empire romain dont elle fut la seconde capitale après 395 (devenu l’Empire romain d’orient et appelé au xvie siècle « byzantin » par Hieronymus Wolf6), ensuite à l’Empire ottoman depuis le 29 mai 1453, et enfin, juste après la chute de celui-ci le 10 août 1920, à la République de Turquie, dont elle fut capitale jusqu’au 13 octobre 1923, lorsque cette fonction administrative fut transférée à Ankara.
Les anciens noms de la ville, Byzance puis Constantinople, témoignent de cette longue histoire. Seules quelques autres grandes villes ont eu trois noms au cours de leur histoire. Du point de vue historique, il est possible de considérer qu’avec Athènes et Rome, Constantinople (Istanbul) est l’une des trois capitales antiques les plus importantes.
Les habitants de la Byzance antique étaient appelés Byzantiotes et ceux de Constantinople, les Constantinopolitains ou les Politains. Par contre, aucun citoyen de l’Empire romain d’orient ne s’est jamais appelé Byzantin : ils se définissaient comme « Romains » et lorsqu’ils sont devenus sujets de l’Empire ottoman, celui-ci les a organisés dans le milliyet de Rum. Les habitants d’Istanbul sont les Stambouliotes ou les Istanbuliotes7.
La « Sublime Porte » ou simplement « la Porte » étaient les expressions qui désignaient le pouvoir politique ottoman s’il s’agissait du gouvernement ou « le Palais » s’il s’agissait du sultan.
Surnommé « l’enfer Turc », le stade de Galatasaray, Turk Telekom Arena, est connu pour ses chants étourdissants, ses tifos grandioses, et ses supporters complètement dingues. La légende dit qu’il n’est jamais facile de venir jouer à Istanbul. Mourinho avait même déclaré autrefois « Chelsea n’a pas joué contre onze joueurs mais avec 50 000 ». Là-bas, les joueurs sont vus comme de vrais dieux alors ils se doivent de représenter leur club le plus dignement possible. A Istanbul, les fanatiques ne vivent que pour Galatasaray et n’hésitent jamais à chambrer les adversaires. Les mancuniens ne diront pas le contraire « On nous jetait des trucs dessus alors qu’on était dans le bus. Les fans ont chanté toute la nuit à la porte de notre hôtel pour s’assurer qu’on ne puisse pas dormir, des gens téléphonaient dans nos chambres. Et quand le coach nous a dit d’aller tester l’atmosphère sur la pelouse… Les supporters étaient là depuis des heures, les chants passaient d’un côté à l’autre du stade. » Intimidant n’est-ce-pas ? Les jours de matchs, les fans du club enflamment les tribunes, très souvent au sens propre du terme. Les fumigènes sont leur spécialité, malgré les restrictions (moins sévères qu’en France) cela ne les empêche pas de clamer leur amour et d’apporter tout leur soutien à Galatasaray, l’équipe la plus titrée de Turquie.
La section football du Galatasaray Spor Kulübü, le Galatasaray A.S. est un club turc évoluant en Sportoto Süper Lig qui se localise à Istanbul. Galatasaray fut fondé le 1er octobre 1905 par Ali Sami Yen et ses amis, des étudiants du lycée de Galatasaray, à Istanbul. Ses couleurs sont le rouge et le jaune, son symbole est le lion et son surnom “Cimbom”. Le club joue ses matchs à domicile au Türk Telekom Arena et s’entraîne au camp d’entraînement Metin Oktay, possession de Galatasaray.
C’est l’équipe qui a remporté le plus de titres en Turquie. Sacré 20 fois champion, vainqueur à 17 reprises de la Coupe de Turquie et 15 fois de la Supercoupe de Turquie, le club a notamment brillé sur la scène internationale avec une victoire en Coupe UEFA et en Supercoupe de L’UEFA. C’est actuellement la première et l’unique équipe turque à avoir gagné un trophée européen.
Ces deux succès ont été acquis en 2000, l’apogée du club sous la présidence de Faruk Süren, et la direction de Fatih Terim, entraîneur emblématique de Galatasaray. Cette équipe amenée par des stars comme Gheorghe Hagi ou Cláudio Taffarel a enchaîné 4 titres de champion de 1997 à 2000. Elle possédait également une génération turque ultra-talentueuse dont la plus connue est celle de Hakan Şükür. Cela a eu un effet radical sur l’excellente prestation de l’équipe turque à la Coupe du monde de football de 2002
La rivalité historique entre les deux équipes stambouliotes de Galatasaray et Fenerbahçe fait du derby entre ces deux clubs l’un des plus tendus au monde.
20 Championnat - 17 Coupe de Turquie - 1 Europa League
Galatasaray est le club qui compte le plus grand nombre de supporters. A chaque match, les supporters des « Cimbom » menés par les « ultrAslan », le plus célèbre regroupement de supporters, créent une ambiance électrique. Le surnom du Türk Telekom Arena est d’ailleurs « Hell » tant les chants du public déstabilisent l’adversaire. La rivalité historique entre Galatasaray et Fenerbahce fait du derby stambouliote un des plus tendus au monde. Avant le match les supporters se rassemblent dans les bars et restaurants du quartier de Mecidekoy, où se trouvait l’ancien stade. Depuis 2011 les matchs se déroulent dans la Turk Telekom Arena, il figure parmi les 5 stades les plus modernes d’Europe, sa capacité est de 53650 spectateurs.
Galatasaray Fans
Le surnom du Türk Telekom Arena est d’ailleurs « Hell » tant les chants du public déstabilisent l’adversaire. »Welcome to Hell » peut-on lire dans l’enceinte stambouliote. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Turcs respectent leur engagement. Les rivaux de Fenerbahce, les fans d’Arsenal ou de Leeds peuvent en témoigner. Et comme ci cela ne suffisait pas, les supporters de Galatasaray ont aussi inscrit leur nom dans le Guinness Book des records, leur « chant » ayant atteint un volume de 132 décibels en 2011. Ce qui en fait les supporters les plus bruyants de l’histoire.