@ozTao J’ai vérifié, et apparemment il y a déjà eu pire ! Feyenoord a infligé un 21-0 cumulé à Rumelange en 1972 - 1973, et l’Ajax a déjà mis un 14-0 à Differdange en 1984 - 1985 Quant à « Cng », c’est pour « Congé », c’est quand un joueur est tellement fragile et mou du genou qu’il demande à passer 3 semaines dans son pays, auprès de sa famille, pour revenir avec le moral à fond. Du coup oui, il peut y avoir des histoires de consanguinité dans le lot
@LindexV T-t-t, ce n’est pas de la pure , c’est juste une escroquerie savamment organisée
@luigimario12 T’as de la chance toi, quand ton MJ est bourré, il devient plus gentil
@Segmann Tu as raison ! Comment ne pas parler de Sandor Sara, Nicolas Farkas ou encore…hein ? C’est pas à ce cinéma-là que tu pensais ?
@Insigne C’est un peu des deux malheureusement, je mets une tactique en place, je regarde quelques minutes pour débugger la tactique puis je laisse tourner. Parfois ça marche…et parfois je me retrouve coincé dans une boucle infinie où chaque correction que j’apporte provoque de nouveaux problèmes
@watermar @Wasyl Bande de trublions
@Missille Sauver ma saison, c’est le mot, encore que je crois que mes dirigeants ne m’ont pas trop accordé de crédit pour ce titre
@Pikouse Le pire c’est que ça peut effectivement arriver
Salut bande de politiciens en herbe opposés à la peine de mort parce que « qUi TuErA Le bOuRrEaU ???!? »
Au dernier post, vous avez été nombreux a voter pour décider de mon avenir : devais-je rester à Chelsea encore un an, fort de mon succès en Europa League, ou partir chercher un nouveau club, de préférence en Hongrie, dernier pays que j’avais prévu de visiter ?
Quatre jours plus tard, les lecteurs ont tranché ! Cet été, Loozar Loozarowitz va…
…euh…
…je…je sais pas
Du coup…on dit qu’on repart pour un an à Chelsea ? On repart pour un an à Chelsea !
La saison dernière était tellement chelou que je n’ai aucune idée de ce à quoi je peux bien m’attendre pour cet exercice 2041-2042. Soit le désastre continue, soit on se fait encore carry par Oliveira et Aksu et je m’en tirerai, une fois de plus, grâce à une manigance que même les Rothschilds trouveraient abusée.
Du coup…voilà les pronos et les objectifs.
Je vais aussi profiter de l’été pour remanier ma tactique, parce que bordel, Chelsea en a besoin. Déjà qu’à la base, je pars sur des schémas absurdes, mais alors, si tu ajoutes à tout ça les petits rafistolages de dernière minute que j’applique pour pallier aux blessures et aux méformes…ce qu’on a en bout de chaîne est un patchwork tactique aussi difforme que la vision du monde de Marlène Schiappa
Mais pas si vite ! Prenons la température de la saison en approche, pour commencer. Que dites-vous d’une petite SuperCoupe d’Europe ?
Après m’avoir vu niquer la race d’Hoffenheim et du Bayern, Schalke 04 a décidé de venger ses compatriotes en me collant un 4-0 net et sans bavures. Cette fessée infligée par les nouveaux rois d’Europe lance ma saison à la perfection
Et comme si ça ne suffisait pas, le tirage au sort des barrages pour la C1 est tombé dans la foulée :
Voilà ce qui se passe quand tu entres par la petite porte : ton gros cul ne passe plus dans l’ouverture
Mais soit ! Chelsea est passé maître dans l’art d’escroquer ses adversaires. Et si il faut la mettre à l’envers au PSG pour avoir une place en Ligue des Champions, he bien, faisons le !
Match aller au Stade Guardiola qui se solde par une courte victoire méritée des franciliens. Bétonner en défense n’a pas permis de surprendre Paris, mais ça a au moins permis de limiter les dégâts.
Tout est encore possible, mais ce petit but de retard, couplé à l’absence de but à l’extérieur, nous donne un petit désavantage qu’il faudra compenser au retour.
Et c’est là
C’est précisément là
À ce moment exact
Dans ces circonstances précises
Que l’Escroquerie avec un grand E devient un art :
ON EST EN PHASE DE GROUPES BAYBAY !
Quoi de mieux pour inaugurer sa saison que de sortir le PSG en Barrages de C1 ? Je crois qu’on tient déjà un premier exploit. Ou un nouveau choke de Paris, au choix
Et comme cet exploit n’était déjà pas assez kiffant, le groupe dont nous hériterons cette saison est plus faible que celui de la saison passée :
Ah, beh voilà ! Enfin ! Enfin des adversaires abordables ! Cette année, c’est NOTRE année les gars !
…
…enfin…
…
…enfin LEUR année plutôt, parce que la future folle aventure des Blues, ce sera sans moi !
Oui en fait, je vous ai un peu mené en bateau Cette élimination miraculeuse de Paris en LDC n’était que l’arbre qui cache une forêt de défaites en championnat
Et comme je n’étais déjà plus en odeur de sainteté à Chelsea, ce début de saison navrant a eu raison de mon mandat. Loozar Loozarowitz est donc renvoyé du club londonien, et remplacé dans la foulée.
Heureusement, mes vrais acolytes sont restés à mes cotés jusqu’au bout :
Merci gamin.
La karma m’a donc salement rattrapé puisque, même si j’ai un peu forcé le sondage à aller dans une direction en décidant de rester à Chelsea, les forces invisibles qui guident FM sont venues me rappeler qu’être fidèle à un club n’est pas dans mes habitudes
Voilà qui signe la fin de mes aventures britanniques. Maintenant, je peux aller me faire foutre chez les Grecs.
Ou plutôt chez les hongrois :
Bienvenue à Kaposvar !
Étant donné que cette ville et son club de football sont beaucoup, BEAUCOUP moins connus que les 2-3 derniers bleds où j’ai créché, je pense qu’il ne serait pas complètement absurde d’essayer de vous mettre en immersion dans ce nouvel environnement.
Kaposvar est une charmante ville du Sud-Ouest de la Hongrie, comptant 60 000 habitants et sur laquelle il n’y a…pas grand chose à dire
On y trouve bien quelques bâtiments sympathiques et des coins assez chaleureux, mais je n’y ai pas trouvé quoi que ce soit de vraiment remarquable, sinon un fort joli lac au nord de la ville. Je continue de l’explorer sur Google Maps et si je trouve un truc qui vaut le coup d’oeil, je vous en ferai part
Parlons football.
Dans la vraie vie, le Kaposvári Rákóczi FC est un club à l’histoire longue…mais au palmarès assez pauvre Par le passé, le club s’est déjà imposé en D3 et en D2, mais n’a jamais vraiment fait son trou en D1, qu’il a pourtant visité à de nombreuses reprises. C’est un club parmi tant d’autres dans le paysage footballistique magyar
D’une manière générale, Kaposvar se remarque par sa capacité à faire incessamment l’ascenseur entre les divisions. Et je ne sais pas si c’est extrêmement réaliste, ou si c’est un pur hasard, mais le club a aussi ce comportement dans le jeu
Sacrée différence de niveau ! Loozar Loozarowitz, détenteur de l’Europa League, vice-champion du Monde 2034, l’homme qui a lancé Dosedel, Lesueur ou encore Ferretti (celui d’Hoffenheim, pas celui de Chelsea), se retrouve à entrainer une équipe de 2e division hongroise qui est à peine professionnelle
Mais n’allez pas penser là que j’utilise mon passif pour mépriser mes nouveaux employeurs ; je suis au contraire honoré d’avoir enfin remis un pied dans la nation magyare, 6 ans après le Balmaz (premier club où je n’ai pas eu la loose) et 3 ans après le MTK Budapest. Non, les vrais connards méprisants, ce sont les journalistes !
Mais revenons à nos moutons. Kaposvar n’est pas un club si moisi que ça car, comme vous l’avez vu un peu plus tôt, les infrastructures sont quand même correctes pour ce niveau.
Pour CE niveau
En revanche, ce club a un palmarès assez maigre. Tellement maigre qui ferait passer un enfant somalien pour Big Daddy V…ou peut-être juste que je me suis habitué aux grosses équipes, à force. N’empêche que s’il y a bien un club où Monsieur Loozarowitz pourra tisser une histoire, c’est bien ici
Et je ne serai pas tout seul dans cette folle aventure !
Presque que du hongrois, pas un salaire au-dessus de 2K5, j’aime cette odeur de petit club qui émane à chaque écran que je parcours.
Bon, c’est pas tout ça, mais j’aimerais bien savoir dans quel état est ce club. Et figure-vous que finalement, Kaposvar n’est pas si différent de Chelsea !
Enfin si, un petit peu quand même
Mon prédecesseur a été viré après un début de saison moyen, qui va dans la continuité d’une fin de saison 2040-2041 catastrophique. Une situation finalement assez proche de celle qui m’a valu d’être bouté hors d’Angleterre.
Mon objectif sera d’amener, ou plutôt de RAmener Kaposvar en D1, préférablement avec un titre à la clé. Les pronostics sont tous d’accord pour dire que le club en est capable…alors j’ai commencé à me dire que, peut-être, j’avais de bonnes raisons d’y croire.
Admettons
Finissons avec les finances.
Bon, ce club a quand même des moyens. Pas d’énormes moyens, mais c’est largement assez pour la D2 hongroise.
Voilà, c’est sur cette ultime note d’espoir que se conclut ce post. Adieu Chelsea, bonjour la Hongrie : après un début de saison foireux en Premier League, je ramène mes guêtres à Kaposvar. Fini le strass et les paillettes, finies les starlettes recrutées à l’autre bout de la Terre, finis les millions, Loozar remet les mains dans le cambouis
À bientôt !