ATTENTION
Le post qui suit est long. Prévoyez quelques solides minutes, même si vous envisagez de ne regarder que les images. Et je sais que beaucoup d’entre vous ne viennent que pour les images
@Wasyl Si tu te souviens de la suite, tu sais qu’à un moment de ce récit, nous n’étions pas loin de cette situation absurde
@LindexV Trop compliqué pour moi, niveaux mangas j’en suis resté aux mèmes sur Jojo et aux musiques des visual novel
@luigimario12 C’est vrai, ce screen devrait connaitre quelques mises à jour, notamment remplace « Passer Or » par « Passer Platine » et « L2 » par « L3 »
@SxVindicate Quoi, y’a des trucs biens au Luxembourg, y’a…
…euh…
…je vais trouver hein, attends un peu
Bye bye le Luxembourg
Après quatre années de galère, de poisse, occasionnellement entrecoupées de moments de joie, j’estime qu’il était préférable, pour moi comme pour Rosport, de plier bagage et de mettre fin ce chapitre commun de nos histoires respectives.
Avant de prendre part à de nouvelles aventures, je vous propose une petite rétrospective sur ces quatre années. C’est quand même ici qu’a débuté ma carrière !
Bien que vierge de tout titre, cette période fut marquée par une remontée en D1, ce qui était mon objectif. Qui plus est, j’ai maintenu Rosport en première division et j’ai posé des bases sur lesquelles mon successeur pourra s’appuyer.
Pour l’instant, le club n’a aucun « Grand Nom ». Mais il faut dire qu’en terme de joueurs, Rosport revient de loin : à la base, je n’avais que les deux frères Poloshenko pour composer mon équipe
Sur un note un peu plus vénale : le nombre d’abonnés est passé de 62 (avant la descente) à 58 (après la remontée) donc c’est un peu nul. En revanche, le prix des places était de 8€ à mon arrivée, pour passer à 12€ aujourd’hui. Grâce à moi, les fans de Rosport raquent plus qu’avant. De rien
Puisqu’on parle de pognon, mon principal accomplissement reste la santé économique du club ; à mon arrivée, le graphe des finances plongeait comme un Neymar sur lequel on aurait soufflé un peu trop fort. Aujourd’hui, ce graphe pointe fièrement vers le haut :
Tout ça n’aurait pas été possible si je n’avais pas osé franchir le pas, c’est-à-dire, virer tout mon staff et le remplacer par des techniciens au salaire dix fois inférieur. Pour des stats équivalentes, en plus.
Pourquoi payer une blinde pour un job qui peut être fait pour une bouchée de pain
Voilà les chiffres : 43% de victoires, une promotion, et certainement un grand avenir en D1 luxembourgeoise.
Avec un effectif de plus en plus fourni, une trésorerie qui commence à ronronner comme un moteur de Lamborghini, et un staff au grand complet, je pense que Rosport a de beaux jours devant lui
Je peux partir l’esprit tranquille, dire au revoir au Luxembourg, et saluer ma nouvelle terre d’asile !
Ouais nan cette histoire n’a rien à voir avec mon nouveau club, mais je me suis dit que ça vous ferait plaisir. Le voilà, mon vrai nouveau club :
Loozar Loozarowitz débarque aux Îles Féroé ! Plus précisément à Klaksvik (« Clax Vik »). Petit aperçu de l’endroit où je vais crécher :
TELLEMENT D’ÂME DANS CE PAYSAGE
Les Féroés sont une destination étrangement connue des joueurs de FM. Ce petit archipel éloigné, tout en haut de l’Europe, mais tout en bas du classement UEFA, est un terreau fertile pour des défis footballistiques épiques. En plus, son coté île nordique exotique en fait une espèce de petite Islande secrète, que les FMistes les plus déters peuvent s’approprier à leur guise.
Regardons de près ce fameux Klaksvíkar Ítróttarfelag dont on m’a confié les rennes, et que je vais appeler « KI » désormais.
Cette image est beaucoup trop belle, j’aurais dû l’utiliser comme bannière.
Si je devais vous introduire cette équipe en une phrase, je vous dirais simplement que j’ai hérité d’un gros bout de l’histoire du football féroïen. Le KI est un des meilleurs clubs de son pays, et est parmi les plus titrés, comme en atteste le screen ci-dessous :
C’est donc de la grosse artillerie qu’on me confie pour envahir les îles aux moutons. M’imposer ici ne devrait être qu’une partie de plaisir…n’est-ce pas ?
Hey bien peut-être pas.
Car en 2019, dans cette réalité parallèle, le KI n’est pas en bonne posture. Alors qu’un peu plus de la moitié de la saison est passée, Klaksvik lutte pour ne pas être relégué en D2 féroïenne. Une fâcheuse situation qui ont poussé les dirigeants à m’engager…
Et oui, vous avez bien lu : une moitié de saison est déjà passée Aux Féroé, comme dans beaucoup d’autres pays nordiques, le championnat se joue sur une année civile.
La situation est tendue, et donc forcément EXTREMEMENT FUN J’arrive entre deux journées de championnat, je vais devoir construire une équipe dans un laps de temps court, sans avoir le temps de faire des tests.
Est-ce que, AU MOINS, j’ai les armes pour rivaliser ?
Cette équipe semble avoir de la qualité en défense. A défaut de marquer des buts par paquet de six, on peut au moins essayer de ne pas s’en manger.
En bref, ma mission est claire : ne pas descendre.
Et en même temps c’est logique : le KI a besoin d’être maintenu en D1. Je viens d’être maintenu en D1. Boum.
RÉSUMONS MA SITUATION
Après avoir fait un taf correct au Luxembourg, Loozar Loozarowitz pose ses valises aux Îles Féroé, avec pour mission de sauver le KI, un club féroïen historique, d’une relégation dangereusement proche. Et je n’ai qu’une mi-saison pour arriver à mes fins.
On se retrouve dans quelques jours pour le bilan de la saison 2019 et mes premiers pas dans cette aventure féroïenne. A bientôt