@Wasyl Oh que oui, surtout avec l’état de notre vivier, ça va être une boucherie le prochain Euro. Surtout si on tombe sur une équipe cheatée, genre l’Irlande du Nord
@gwendil35 En même temps, y’a probablement rien de mieux à foutre à Gibraltar, donc je comprendrais que tout le pays se soit ramené pour assister à une rencontre de la sélection nationale
@luigimario12 Oui parce que l’Irlande du Nord est un adversaire un poil meilleur que la Lettonie ou le Koweït, surtout dans le jeu
@LindexV Je veux bien un lien vers ledit contenu. Pour vérifier que tu ne mens pas, évidemment
@DuckyEtienne Comme on dit, chassez le naturel, il revient au bungalow
@Bast971 C’est pas gentil
@Missille Ouais j’ai pas trop compris, le mec n’a même pas de double nationalité en plus. Du coup je suis confus
Salut bande de fans de Slipknot
Ça y est, je crois que j’ai atteint le sommet. Après avoir vu l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la France, il ne me restait plus qu’un pays du top 5 européen à visiter, à savoir, l’Angleterre notez que je n’ai pas commis l’affront de dire « un des 5 grands championnats ». La boucle est désormais bouclée, puisque j’ai été nommé entraineur de Chelsea l’été dernier.
Mais poser ses valises en Perfide Albion, c’est une chose. S’y installer durablement en est une autre, et bon nombre de pots cassés sont là pour nous rappeler que la Premier League n’est pas à la portée du premier blaireau qui aligne des 3-2-5 à tout va et qui se fait systématiquement carry par un ou deux joueurs
Alors…attachons nos ceintures. Loozar Loozarowitz part à la rencontre du meilleur championnat du Monde. Ça va faire des étincelles, et faites gaffe, le Loozar est inflammable
Comme presque tous les clubs qui m’ont eu à leur tête, Chelsea a fait appel à moi après avoir connu une saison fade, décevante, et en-dessous des attentes. Les dirigeants du club londonien espèrent qu’une bonne dose de Loozarowitz en intraveineuse redonnera assez de panache aux Blues pour obtenir une qualification continentale.
Faisable ? Oui.
Facile ? Peut-être. Il n’y a que le terrain qui le dira. Et peu de terrains sont aussi difficiles à dompter que ceux de la Premier League.
Mais il n’y a qu’en s’y frottant qu’on saura si ça pique…
Hey, c’est pas mal, à première vue.
Chelsea est 5e de Premier League ! La qualification en Europa League est tout à fait possible, et c’est même l’issue la plus probable pour cette saison. Cependant, je crois apercevoir à l’horizon une petite brèche qui débouche sur la C1…et une bonne deuxième moitié de saison pourrait m’aider à m’y engouffrer.
Mon arrivée à Chelsea était apparemment attendue, au vu du soulagement apparent dont me faisaient part les journalistes en voyant l’équipe recommencer à marquer :
Bon signe ? Ouais, peut-être. Mais ne vous inquiétez pas, ma loose ne m’a pas quitté, et je peux compter sur le parcours de mon équipe B en Capital One Cup pour me le rappeler :
On n’oublie pas les bails.
L’Angleterre, ce n’est pas que le championnat le plus prestigieux, le plus friqué et le plus qualitatif du Monde. C’est aussi un des rares championnats d’Europe où les joueurs ont besoin d’un permis de travail pour venir jouer chez toi, ce qui fait que le jeu peut te la mettre à l’envers une fois de temps en temps, quand il en a envie. Et ça explique pourquoi mon mercato inaugural a été aussi moisi.
Hakim Fellag est ce que l’on appelle dans le jargon un panic buy.
Ce prometteur défenseur algérien est une solution de remplacement acceptable, mais je n’attends pas de lui qu’il devienne le Maldini du Maghreb. Dommage, on en aurait BIEN BIEN besoin.
J’en n’avais pas parlé lors de la présentation de Chelsea, mais mon arrivée à Londres s’est accompagnée de retrouvailles fort plaisantes, puisque j’ai recroisé la route de Lukas Dosedel, mon ailier tchèque prodigieux qui nous avait emmené en finale du Coupe du Monde en 2034. Tant de bons souvenirs entre lui et moi
Mais Dosedel n’est pas à Chelsea ce qu’il était à la sélection. D’ailleurs, le nouveau coach de la Tchéquie ne compte plus sur ce joueur, pour mon plus grand regret :
Revenons à mon effectif. Contrairement à ce que j’ai vécu dans la grosse majorité des équipes que j’ai entraîné, ici, les joueurs les mieux notés se trouvent au milieu du terrain.
Vaughan et Smith, occasionnellement aidés de Brown et Ferretti, sont les murs porteurs de ces Blues. Ils peuvent compter sur la finition de Miranda et Aksu pour conclure les actions qu’ils ont durement construites, et recevoir un petit coup de pouce occasionnel des ailiers Barda, Dosedel ou encore Fofana. En bref, beaucoup de joueurs de qualité dans cette équipe, et ce à tous les postes…sauf en défense
Cela dit, me confronter aux affres du football anglais m’a obligé à me remettre en question tactiquement, et ça, pour le coup, c’est pas mal.
Moi qui était attaché aux systèmes sans queue ni tête, où le milieu de terrain est dépeuplé au profit des extrémités, me voilà en train de revenir à des dispositifs presque acceptables dans le monde réel. C’est donc en alignant un 3-5-2, cette tactique qui avait valu à Laurent Blanc d’être haï comme un nazi qui mange des chatons, que je suis allé chercher cette 5e place en championnat.
Chose amusante : ici, en Angleterre, les gens ont tout de suite compris que l’avenir du foot était dans les tactiques improbables. À plus d’une reprise, j’ai croisé des équipes qui se pointaient avec CE genre de schéma :
Sexy. J’aime déjà ce pays.
Bon alors là en revanche, on est dans un authentique mème :
Ça faisait 5 ans que Chelsea arrivait au 1er janvier avec des comptes dans le rouge, et à peine j’arrive, je parviens à maintenir le club à un solde positif, sans les primes européennes et sans vente notable. La vraie essence de l’effet Loozarowitz, la voilà
Evidemment, ça ne durera pas, et notre probable qualification pour la C1 ou la C3 nous obligera à investir si on veut exister. Mais quand même, c’est kiffant.
Au moins, nos fans fidèles nous assurent une petite base de revenus.
Bien belle première moitié de saison. Chelsea remplit ses objectifs et peut même rêver de Ligue des Champions. Tout ce qu’il faut, c’est juste une petite place en plus…
Ah, et j’oubliais :
1000 matches mon gars ! La voilà, la barre symbolique ! Bon, c’est dommage de l’avoir celébré par une défaite 3-0 contre Millwall, mais au moins, le cap est franchi. À partir de maintenant, ma carrière sera en roue libre !
…
Ah non, pardon, c’était déjà le cas depuis le début