@Astar Après c’est aussi parce que ces pays sont complètement méconnus que ça peut en faire des destinations intéressantes, mais là c’est une question de masochisme
@BlackRabbit85 Soit prendre un staff médical complet, soit recruter des infirmières un peu moins belles pour que les joueurs soient moins tentés d’aller à l’infirmerie, au choix
@Guillaume C’est aussi une belle démonstration de la différence de niveau (et SURTOUT de réalisme) entre mon équipe A et mon banc
Bon allez, il est temps d’en finir !
Comme chaque année depuis que Jean-Pierre Christian est aux commandes, le FC Lviv a un peu d’avance dans la course au titre. Mais cette saison 2045-2046, ma dernière ici, est placée sous le signe d’un avenir incertain : comme pour symboliser l’inconnu qui attend JPC cet été, Lviv n’a jamais été aussi PEU sûre de bien finir sa saison.
Le titre est là, devant nous, mais la marge d’erreur n’est que de 3 points. La C3 est là, dans un coin, mais impossible de savoir comment nous allons y figurer, car le niveau de l’adversité est difficile à jauger.
L’épisode d’aujourd’hui sera long, mais il en vaudra le détour. Il s’agit de clore en beauté le chapitre ukrainien de nos aventures.
Et là, surprise !
Non seulement on finit très bien notre saison, mais en plus, je crois que c’est la première fois en 4 ans que Lviv fait une phase retour meilleure que sa phase aller. Si on ignore la branlée infligée par un Shakhtar vexé, c’est même un de nos plus beaux semestres.
Bon du coup, le suspens est un peu désamorcé Entre ce bilan et l’avance qu’on avait déjà…
CHAMPION MON FRERE
3e titre en quatre ans pour nous ! On savait que Lviv était une des meilleures équipes d’Ukraine depuis 10 ans, c’est confirmé avec ce nouveau sacre
Mais justement : il n’y a pas de vrai exploit ici. Cela fait un moment que Lviv possède ce niveau, et tout ce que JPC vient d’accomplir, c’est d’empêcher son équipe de choke un titre pour lequel on s’ATTEND à voir notre club lutter.
Si surprise il y a, ce n’est pas sur la scène locale qu’elle arrivera, mais bien dans…
L’Europa League !
Souvenez-vous…
Pour les 16e de finale de cette C3, Lviv allait se mesurer à la graaaaande équipe de Bordeaux. Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais un rapide coup d’oeil à l’effectif m’a fait comprendre que…
…que bizarrement, ils ne sont pas BEAUCOUP plus forts que nous
Allez, on commence.
Ah ouais quand même
Les Girondins ont fait parler la poudre en premier, et ça, ça n’a pas du tout plu à Zubkov. Le jeune attaquant ukrainien plante un triplé assassin, sort héroïque de cette rencontre, et donne à Lviv de très grosses chances de voir les 8e de finale.
Allons en France pour finir le travail…
Houla, c’est pas la même limonade
Après une 1ere période com-plète-ment ratée, j’ai fait comprendre à mes joueurs que, si on n’atteignait pas les 8e malgré nos 3 buts d’avance, j’allais leur faire découvrir une toute nouvelle façon de combiner un cône de chantier avec de la vaseline. Message reçu par mes joueurs, qui se sont dépêchés de réduire à néant les efforts des bordelais.
Lviv est en 8e de finale !
On continue nos escapade européenne option « Ligue 1 » avec une double confrontation face à Monaco, l’équipe la moins détestée de France.
Sans déconner, vous connaissez quelqu’un qui se réjouit des défaites de l’ASM avec la même haine d’attardé qu’un marseillais se déléctant de sang parisien ou qu’un lyonnais fêtant chaque défaite de l’ASSE comme une victoire de sa propre équipe ? NON ! Monaco c’est le lawful good du foot français. Les détracteurs de l’ASM, c’est comme le Père Noël ou les hollandais modestes : ça n’EXISTE pas !
Où j’en étais moi ? Ah oui, Monaco :
Belle équipe, hein ? Ça va pas être facile, à moins d’un accident.
Ah beh tiens !
Monaco se tire une balle dans la pied dés la 7e minute, via l’expulsion stupide et évitable de Ngoie. Comme si ça ne suffisait pas, quelques minutes plus tard : main dans la surface, ouverture du score pour Lviv. Même moi, j’ai facepalmé
Talentueux mais désordonnés, nos adversaires s’accrochent sans jamais prendre le dessus : 3-2 pour nous, rien n’est assuré, mais c’est une avance sur laquelle je ne crache pas
Le retour ne sera pas une partie de plaisir, en revanche.
OOOOOH QUELLE DRAMATURGIE !!!
Alors que Monaco menait 3-0 et semblait avoir effacé l’affront du match aller, le club princier se RE-tire une balle dans le pied en perdant Idorou dés le retour des vestiaires. Occasion en or pour Zubkov qui a, à nouveau, endossé son costume de super-héros pour gratter une prolongation dans les ultimes minutes.
Ce chaos continue jusqu’aux penalties, où Dame Chance choisira de protéger Lviv plutôt que le Rocher. Lviv est en quart de finale de l’Europa League, et à ce niveau, il n’y a plus de mauvaise équipe.
Je retire ce que j’ai dit
Enfin sans déconner ils sont pas mal les Spurs
En plus NewGAN a choisi de ne leur attribuer que des joueurs beaux, 'fait chier, je vais encore être jaloux de mecs qui n’existent même pas
Belle opposition à domicile, mais peu d’occasions franches et un 0-0 logique au bout du compte.
Retour à Londres.
Oh c’est dur !
Alors qu’on se dirigeait vers une nouvelle prolongation, Tottenham s’est souvenue de ce qu’on avait fait subir à Monaco, et s’est empressée de faire une Ajax 2019 pour chiper une victoire vicieuse en fin de rencontre. On ne pouvait pas faire plus ric-rac : Lviv est éliminé de la C3 !
Heureusement, nous avons été vengés. Et pas par n’importe qui !
Ouais, par Arsenal
Ne pleurons pas trop notre défaite, car cette belle campagne européenne a laissé une marque visible dans l’évolution de notre indice UEFA (colonne 45/46 obviously) :
L’Ukraine nous en remerciera
J’offre 1000 dollars du Zimbabwe au premier qui m’explique la saison inexplicablement bonne de Hernandez :
Tandis que Zubkov réglait la mire et devenait le héros de nos nuits européennes, Carlos Hernandez continuait son petit bonhomme de chemin en championnat. Le canonnier de Lviv finit carrément meilleur buteur de la compet’, du coup :
Pas mal pour un type qui, dans les hiérarchie des avants-centres, n’était que 3e, et dont j’avais presque regretté l’achat
Cette année était l’année des glow-ups inattendus, de toute façon : entre Tshabalala qui bouscule Henrique de son trône, Sheykhlari qui redevient impérial, et Palamarchuk qui se mue en un Kroos ukrainien les soirs de pleine lune, j’étais pas au bout de mes surprises.
J’aurais jamais prédit un bilan comme celui-là, et pourtant, il me parait on-ne-peut-plus logique maintenant. Merci pour ce cadeau d’adieu, les gars <3
L’aventure a commencé sur un bon gros tas de pognon, elle se finit sur un bon gros tas de pognon qui a tout de même fondu depuis.
On verra ce que mon prédécesseur fera de ces finances. C’est pas complètement stable et notre pérennité dépend de quelques ventes occasionnelles, mais au moins le navire ne coule pas.
Je me découvre même des primes dont j’ignorais l’existence :
Et pourtant, pour que j’ignore l’existence d’une source de pognon, faut pas faire semblant de la cacher
Allez FM, si tu tiens à me faire un beau pot de départ, donne moi des regens corrects.
Je sais pas pourquoi je souhaite ça alors que je ne jouerai jamais avec, je crois que c’est juste pour le plaisir des yeux un peu comme quand je débarque dans une nouvelle entreprise et que je souhaite avoir des collègues à gros seins
Yes ! Enfin ! UN regen acceptable dans cette promotion !
Alors il ne s’intègre pas à notre 3-4-3, sa détermination est naze et son physique n’est pas ouf, mais bon, il a plus d’une étoile
Allez, soyons gentil, signons-en d’autres.
Dommage qu’il ne soit pas très bon en centres, parce que Artym n’est pas si mauvais que ça.
Bon lui c’est clairement le grand niais qui reste campé dans la surface en attendant un ballon aérien.
Hey bien voilà FM, tu vois, quand tu veux, tu peux sortir des jeunes acceptables.
Champion d’Ukraine, quart de finaliste de la C3 : Lviv ne le sait pas encore, mais ses années JPC se finissent d’une très belle manière.
Au final, Lviv n’a jamais vraiment roulé sur l’or (comme je l’avais insinué en arrivant ici), mais c’est un club avec des ressources sportives solides et une machinerie bien huilée. Ils n’ont pas attendu JPC pour gagner des titres, tout comme JPC n’a pas attendu Lviv pour se faire un nom ; mais leur coopération leur a permis de s’assurer, mutuellement, une place parmis les plus grands.
Lviv devrait rester une des meilleures équipes d’Ukraine encore quelques années. JPC, dans son coin, pourra continuer de consolider sa place de 5e meilleur coach russe de l’Histoire…en grattant quelques titres dans un championnat paumé, par exemple
À bientôt !