:storyred: :s5: :germany: :hambourg: El Dulce de Leche - Acte III

Une nouvelle story de Groot :excited:

2 « J'aime »

Le mec qui disait non :sac:

1 « J'aime »

Je précise qu’elle est optimisé niveau prez pour le theme lemoncurd ou dark pour faire simple pour le moment, comme l’a remarqué @madzou. Du coup sur le theme light vous ne verrez pas toute la personnalisation :sadpepe:

2 « J'aime »

Il est de retour. Je vais chercher du pop-corn et je m’installe.

1 « J'aime »

Personnalisation vachement propre, ça mérite que j’évite de prendre du retard sur la lecture ce coup ci :smiley:

3 « J'aime »

Pablo « El Mago » Aimar

ArgentinaBarre copie

20001111


NOM AIMAR
PRENOM Pablo
AGE 41 ans (03/11/1979)
NATIONALITÉ :argentina::spain: Hispano-Argentin
SÉLECTION 52 APP | 8 Buts



Nat Club Années Actives App Buts Passes
:argentina: :river: CA River Plate 1995-01 89 23 16
:spain: :valencia: Valencia CF 2000-06 244 40 49
:spain: :saragosse: Real Saragosse 2006-08 65 6 11
:portugal: :benfica: SL Benfica Lisboa 2008-13 180 17 41
:malaysia: :johor: Johor FC 2014-15 8 2 2
:argentina: :river: CA River Plate 2015 2 0 0
:argentina: :afa: Argentine 1999-09 52 8 5
:fifa: TOTAL 1995-15 640 96 124
Nat Compétition Années
:argentina: :ligaargentina: Liga Profesional 1996, 1997, 1997, 1999, 2000
:spain: :ligasantander: La Liga 2002, 2004
:portugal: :taca: Taça de la Liga 2009, 2010, 2011, 2012
:portugal: :ligasagres: Liga Sagres 2010
:malaysia: :malaysialiga: Superliga 2014
:comnebol: :sudamericana: Copa Sudamericana 1997
:uefa: :c3: Europa league 2004
:uefa: :sce: Super Coupe 2004

Pablo Aimar a définitivement raccroché les crampons en 2018 après avoir joué un dernier match avec l’Estudiantes de Río Cuarto, le club de sa ville, dans la province argentine de Córdoba. Idole de Lionel Messi, El Payasito ou El Mago s’est révélé à River Plate avant de suivre les traces de Mario Kempes et Claudio López à Valencia.

Il n’est pas bien grand mais au centre du cercle formé par ses coéquipiers, il est écouté religieusement : « Je vais vous dire une chose : ces 9 ou 10.000 personnes qui sont là veulent être des vôtres. Demain, moi aussi je vais vouloir être l’un des vôtres. Vous vous lèverez pour vous entraîner et je vais méchamment vous envier. La sensation que nous allons ressentir à présent en arrivant sur un terrain plein n’existe nulle part ailleurs. Nulle part. Cherchez là où vous voulez : elle n’est ni dans la poudre, ni dans la nuit, ni dans les nanas, ni ailleurs. Arriver sur un terrain plein n’a pas d’égal. Profitez-en. Et faites m’en profiter ».

Ce n’est qu’un petit match de Coupe d’Argentine mais il revêt bien plus d’importance qu’une simple qualification au tour suivant. Celui qui parle et motive n’est pas n’importe qui. Il s’appelle Pablo Aimar et c’était son dernier match en tant que joueur. Le sélection de la sub17 argentine retrouvais le maillot de l’Estudiantes Río Cuarto, là où tout a commencé pour lui, avant que Daniel Passarella ne parviennent à convaincre le père de laisser son fils revenir à River Plate, quelques temps après un essai concluant chez les Millonarios.

Pablo Aimar c’est la quintessence du joueur offensif argentin tel qu’on se l’imagine. Racé, rapide, élégant. El Payasito a débuté à River Plate avant son 17e anniversaire, quelques mois après la victoire gallina en Libertadores. Jusqu’en 2000, il remporte 5 tournois (Apertura 1996, Apertura et Clausura 1997, Apertura 1999 et Clausura 2000) ainsi que 2 Sudaméricano sub20 (1997 et 1999) et le Mondial sub20 (1999) lors duquel il est associé à un certain Juan Roman Riquelme, son alter ego de Boca Juniors. A River, il joue avec El Burrito Ariel Ortega, passé lui aussi par Valencia avec moins de succès. L’Uruguayen Enzo Francescoli , El Príncipe, l’adoube comme son digne successeur. Diego Maradona a dit aux débuts des années 2000 qu’Aimar est le seul joueur pour lequel il paierait pour le voir. César Luis Menotti l’a comparé à Michael Laudrup, hommage d’autant plus fort que le père a donné à son fils César comme deuxième prénom en hommage au génial entraîneur. Marcelo Bielsa était dans les tribunes pour son tout dernier match avec l’Estudiantes Río Cuarto. Difficile de faire meilleure synthèse de tout ce que l’Argentine a fait de mieux en matière de football depuis 40 ans.

À Valencia, il devient une idole, un « otro pibe inmortal », à l’instar d’El Matador Mario Kempes et d’El Piojo Claudio López, natif comme lui de la région Córdoba. Arrivé lors du mercato d’hiver 2001 pour 3.500 millions de pesetas (environ 25M€, un record pour le club che), El Payasito est de la campagne européenne qui s’achève dans les larmes contre le Bayern. Avec Rafa Benítez, il devient le créateur attitré de l’équipe (4 buts et 9 passes décisives en 33 matches de championnat). Valencia remporte la Liga en 2002 et, malgré une saison 2003-2004 en partie pourrie par les blessures, il est aussi de l’équipe qui fait le triplé Liga-Coupe de l’UEFA-SuperCoupe d’Europe. 240 matches, 40 buts et 49 passes décisives en blanquinegro : Pablo Aimar a marqué son époque, au même titre qu’un Ratón Roberto Ayala, un Pipo Rubén Baraja, un David Albelda ou un Guaje David Villa.

Au faîte de sa carrière à 27 ans, « Pablito »n’a pas eu une meilleure carrière en raison de blessures récurrentes. C’est la mort dans l’âme que Mestalla l’a vu partir. Au Real Zaragoza puis à Benfica, El Payito est moins régulier. Après une descente en Segunda avec le club maño en 2008, il rebondit au SLB, gagne un titre de champion du Portugal (2010) et 4 fois la Coupe de la Ligue (de 2009 à 2012). Un passage anecdotique en Malaisie, au Johor Rarul Takzim, une pige à River Plate avant de raccrocher en 2015 : Aimar méritait meilleure fin. Finalement, il l’a eu près de 3 ans plus tard, en reportant son tout premier maillot. En 2002, devant les caméras de Barça TV, Lionel Messi confiait toute son admiration pour El Payasito : « chaque joueur est différent, mais moi j’ai le style d’Aimar. Il joue vite, avant de recevoir la balle il sait déjà ce qu’il va faire. La vitesse qu’il a est impressionnante, la façon dont il distribue le jeu, les ballons qu’il donne… ». Fils de Kempes, père de Messi. Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’Aimar.

19 « J'aime »

bon ba je vais suivre tout ca

1 « J'aime »

Quel beau début !

1 « J'aime »

Le jeu de mots de la conclusion mérite les coups de fouet mon petit ! :sac:

1 « J'aime »

Bien installé :popcorn: :popcorn:

1 « J'aime »

@madzou et ceux utilisant le skin light ça devrait être plus appréciable désormais :sac:

En parlant de skin, personnellement, je n’ai plus que le choix de le classique et le « Lemon Curd ». Est-ce le cas pour d’autres membres ?

1 « J'aime »

Oui c’est normal pour le moment le temps que je fixe quelques petits soucis. Tu utilisais lequel ?

Le night je crois… Bleu et noir en gros.
En fait je m’en fiche un peu du skin pour être franc.

1 « J'aime »

Oui j’ai quelques soucis a fix dessus en fait :sac:

BREAKING NEWS : Roberto ayala quitte lui aussi l’albiceleste

ArgentinaBarre copie

Quelques jours après l’annonce de Pablo Aimar, c’est cette fois-ci Roberto Ayala, adjoint de Scaloni qui quitte l’Albiceleste. Il avait rejoint la sélection à la demande de Scaloni début 2019 afin de conseiller les défenseurs de la sélection.

Leo Scaloni a expliqué en conférence de presse qu’il avait accepté de libérer Roberto et qu’il serait remplacé dans le staff argentin par Javier Mascherano qui viens de prendre sa retraite. La mission d’Ayala avait commencé en 2019 lorsqu’il avait rejoint l’albiceleste avec Walter Samuel afin de conseiller les défenseurs et de combler leurs déficits techniques.

Il se dit que Roberto Ayala devrait devenir l’adjoint de Pablo Aimar dans son nouveau projet. Les deux hommes se connaissent bien puisqu’ils ont joué ensemble cinq saisons à Valencia, et une saison à Saragosse. Ils ont aussi partagé bon nombre de sélections avec l’Albiceleste.

10271
« J’ai beaucoup appris dans le staff de Leo Scaloni au sein de l’Albiceleste. Cela m’a motivé à continuer dans le coaching. J’aime particulièrement m’occuper de la défense. J’aime transmettre mon savoir et je pense que les jeunes aiment apprendre de mon expérience. Comme certains le savent j’ai quitté la sélection pour rejoindre Pablo dans son nouveau projet. Nous sommes très excités par cette perspective et vous devriez rapidement en savoir plus.»

11 « J'aime »

Et comment ! Superbe !

1 « J'aime »

Good luck boss

1 « J'aime »

Ouah ça a bossé dur dur pour ce nouveau bébé ! Et ça donne encore plus envie que les précédentes :eyes:

1 « J'aime »

Roberto « El Ratón » Ayala

ArgentinaBarre copie

10271


NOM AYALA
PRENOM Roberto
AGE 47 ans (14/04/1973)
NATIONALITÉ :argentina::spain: Hispano-Argentin
SÉLECTION 116 APP | 7 Buts



Nat Club Années Actives App Buts Passes
:argentina: :ferrocarril: Ferro Carril Oeste 1991-93 75 1
:argentina: :river: CA River Plate 1993-95 40 0
:italy: :napoli: SSC Napoli 1995-98 96 1
:italy: :milan: AC Milan 1998-00 35 0
:spain: :valencia: Valencia CF 2000-07 251 12
:spain: :saragosse: Real Saragosse 2007-10 81 4
:argentina: :racing: Racing Club 2010-11 15 0
:argentina: :afa: Argentine 1994-07 116 7
:fifa: TOTAL 1991-11 709 25
Nat Compétition Années
:argentina: :ligaargentina: Liga Profesional 1994
:italy: :seriea: Serie A 1999
:spain: :ligasantander: La Liga 2002, 2004
:uefa: :c3: Europa league 2004
:uefa: :sce: Super Coupe 2004

A l’heure du football moderne, tourné vers la possession et le jeu offensif inculqué notamment par Pep Guardiola ou encore Marcelo Bielsa; un argentin de 46 ans trouve que le football et plus précisément les rôles de chaque poste ont beaucoup trop évolué à son goût. Certains de ses propos peuvent sembler réducteurs, mais pour Roberto Ayala, un arrière doit défendre, un milieu contrôler le ballon et un avant marquer. Bah ouais, c’est simple le foot.

Il est de cette lignée de grands défenseurs du football argentin, véritable roc de l’Albiceleste entre 1994 et 2007, du haut de ses 115 sélections avec le maillot bleu et blanc. « Les gosses veulent marquer des buts, mais moi ça ne m’intéressait pas spécialement ». Celui qui « n’a jamais voulu tester autre chose » que son poste de défenseur central, possède une vision bien à lui du rôle de ce dernier, et refuse de tomber dans le moule de ceux qui pensent qu’un arrière doit savoir relancer soigneusement le ballon et être un joueur technique: « Le Barça a fait beaucoup de mal avec son tiki-taka. En tous cas, il a fait du mal à certains coachs. Qu’ils préfèrent un défenseur qui sait ressortir propre à un autre qui sait gagner un duel, ce n’est pas bon. On fait fausse route. Un défenseur doit d’abord savoir s’identifier en tant que tel. Sa priorité, c’est d’éviter le danger dans sa surface de réparation. Quelque part, l’Argentine est victime de cette nouvelle mode » racontait-il à Aquiles Furlone, periodista* pour el Mundo Deportivo et So Foot donc. L’ancien double champion d’Espagne avec Valence (2002, 2004) nous parle donc d’une mode pour définir la tâche d’un défenseur qui chercherait à élargir sa palette technico-tactique. Lui semble loin de cette évolution et pense au contraire qu’il vaut mieux se concentrer sur sa mission initiale: gagner les duels; passant au passage, selon certains, à un discours vieux jeu… « Trouver de bons défenseurs est devenu une tâche difficile. Des spécialistes du poste, qui transmettent de la sérénité, qui prennent le poids défensif de l’équipe sur leurs épaules, qui dirigent la ligne de quatre, qui donnent de la voix, qui te disent avec un mot ou un geste d’avancer ou reculer, ça n’existe plus ». Il prend aussi en exemple Daniel Passarella, El Kaiser, champion du monde avec l’Argentine en 1978 et 1986, qui était un défenseur doué avec ses pieds techniquement, mais qui « ne perdait pas un duel ». Le genre de joueur qui résume parfaitement sa vision du poste, sans en faire de trop, en étant focalisé sur les compétences qui lui sont demandées afin de bien défendre. Roberto Ayala reprend: « Si je deviens entraîneur un jour, la première chose que je veux, c’est un défenseur qui défende. Après je chercherai des joueurs pour contrôler le ballon. Un central n’a pas besoin d’être Messi pour faire une passe correcte à son numéro 6 ». Au moins, ça a le mérite d’être clair, sinon limiteur.

Son passage en Italie lui aura permis d’affirmer cette vision de la discipline et du partage des tâches. Tactiquement, mentalement, et dans l’approche de défendre collectivement, le championnat transalpin était une référence fin des années 90. « Pour eux, c’est aussi sacré que la messe » s’amuse même le natif de Parana. Fort d’un passage au Napoli (1995-1998) et au Milan AC (1998-2000), le rugueux central argentin se verra remettre le titre de meilleur défenseur par l’UEFA en 2001 alors qu’il effectue sa première saison en Espagne, à Valence. En parlant des Murcielagos**, Roberto Ayala semble nostalgique et compare son ancienne équipe à l’Atletico de d’El Cholo Simeone: « Certains aiment, d’autres pas (le style de l’Atletico, ndlr). Cela me rappelle notre FC Valence, qui a également disputé deux finales de Ligue des Champions et a marqué une époque entre 1999 et 2008. Notre point fort, c’était aussi la défense, avec les Pellegrino, Björklund, Djukic, Angloma, Carboni. Des mecs qui en imposaient. Physiquement au top et tactiquement très bien préparés. On était pénible à jouer, on se battait sur tous les ballons. C’est avec cette recette que l’on a gagné des titres et concurrencé le portefeuille du Real Madrid et le travail de formation du Barça. Si je deviens entraîneur, c’est cet ordre, cette identité que je veux voir dans mon équipe ».

Mais attention, El Raton apprécie également le football porté vers l’avant, mais avec une réelle distinction entre les rôles de chacun, bien évidement. Lui qui a été dirigé par un certain Marcelo Bielsa avec la sélection. « J’adore le jeu offensif, mais à condition qu’il ne désordonne pas l’équipe ». Bordel, le genre de gamin avec une chambre nickel, sans aucun doute. « Bielsa a une grande qualité, il peut transformer ses équipes en très peu de temps. Il les prend dans une mauvaise dynamique et les remet rapidement d’équerre. C’est quelqu’un qui sait mettre de l’ordre dans un endroit désordonné ». Décidément, on ne rigole pas avec le ménage.

Dans un article paru en 2011 chez So Foot, Roberto Ayala s’est enjôlé d’élire son onze type, et notamment sa base défensive, qui colle parfaitement à la vision du football qu’il prône. Santiago Canizares dans les cages: « Avec un gars comme ça dans ton dos, tu sais que tu peux te permettre de monter tranquillement. Il avait une vraie âme de leader. » Javier Zanetti, André Cruz, Alessandro Costacurta et un certain Paolo Maldini. L’Italie alignée derrière, tout un symbole. L’Inter, le Napoli et le Milan, cet attachement à la rigueur défensive de la Botte. Et devinez qui joue un peu plus haut… Un certain Diego Simeone. Tout sauf une coïncidence, évidement. Retraité depuis 2011, le finaliste de la Ligue des Champions en 2001 avec Valence s’est engagé avec la sélection argentine en janvier dernier pour y devenir conseiller technique du sélectionneur, Luis Scaloni. Avec Walter Samuel, présent également dans ce staff, les défenseurs argentins n’ont qu’à bien se tenir. « Je sais comment sont les argentins: pour eux si tu ne gagnes pas, t’es un bon à rien. » Bah ça tombe bien, l’Albiceleste a besoin de redorer son blason.

10 « J'aime »