Bonjour à tous,
Après un début de saison hésitant, nous avons rapidement repris du poil de la bête afin de bien nous placer dans la course au titre en Premier League. Reste maintenant à faire le plus dur : Tenir la longueur face aux Reds. Et ça, ce ne sera pas une mince affaire.
Date | Lieu | Adversaire | Score | Buteurs |
---|---|---|---|---|
09/01/2038 | E | West Bromwich | 2-6 | Pearson(31, 86), Flanagan(40, 47, Pen 70), Williams(77) |
13/01/2038 | D | Sheffield United | 4-0 | Flanagan(20), Cole(47, 56, 70) |
16/01/2038 | D | Crystal Palace | 4-0 | Pearson(51, 56, Pen 60, 75) |
19/01/2038 | E | Fulham | 1-2 | Fernandez(12), Cole(31) |
30/01/2038 | D | Liverpool | 0-1 | |
06/02/2038 | E | Manchester City | 0-1 | Flanagan(69) |
20/02/2038 | D | Aston Villa | 4-0 | Fernandez(44), Cowan(51), Cole(79, 87) |
26/02/2038 | E | Bournemouth | 0-1 | Pearson(62) |
06/03/2038 | D | West Ham | 1-0 | Pearson(31) |
14/03/2038 | E | Chelsea | 0-2 | Geller(50), McBride(87) |
30/03/2038 | D | Stoke | 2-0 | Crescentini(44), Lynch(79) |
03/04/2038 | E | Southampton | 0-2 | Pearson(7), Cowan(15) |
10/04/2038 | D | Brighton | 0-1 | |
21/04/2038 | E | Arsenal | 1-0 | |
24/04/2038 | E | Manchester United | 1-2 | Williams(25), Kendall(90+2) |
01/05/2038 | D | Burnley | 3-0 | Sani(30), Pearson(48), McBride(68) |
08/05/2038 | E | Everton | 1-2 | Pearson(65), Flanagan(78) |
16/05/2038 | D | Sunderland | 2-1 | Flanagan(40), Pearson(90+1) |
Nous lançons notre année 2038 par un succès débridé sur la pelouse de West Bromwich avant d’enchainer 3 victoires consécutives pleines de promesse. L’équipe tourne bien, tout le monde est impliqué, titulaires comme remplaçants, bref, que de bonnes choses. Mais fin du mois de janvier, la réception de Liverpool se révèle compliquée. Pearson sort sur blessure dès la 6e minute, heureusement pour rien de grave, et Ross Geller est exclu pour un tacle par derrière. Nous résistons tant que nous pouvons mais encaissons tout de même un seul et unique but à la 80e. Cruel.
Qu’importe. Nous reprenons notre marche en avant dès la journée suivante en battant Manchester City de la plus petite des marges avant d’enchainer avec 6 succès, dont certains importants face à des équipes candidates pour l’Europe comme West Ham, Chelsea et même Stoke, l’équipe surprise de cette saison.
En avril, nous dominons aisément Southampton avant de connaitre un trou noir véritable. En effet, après cette victoire, nous enchainons par 2 défaites, sans buts, face à une courageuse et surprenante équipe de Brighton et une formation en mode boucherie d’Arsenal. Nous n’avons aucune excuse à avoir. Nous avons fait preuve de suffisance face à des formations à notre portée et cela s’est retourné contre nous.
Pas le choix, si nous voulons espérer conserver notre couronne, il va falloir aborder chaque match comme une finale. Je motive les joueurs comme jamais, les encourage à se surpasser et cela paie. Puisque malgré un calendrier largement défavorable (Manchester United, Burnley, Everton et Sunderland, dont 3 formations du Top 6), nous enchainons les victoires. Suffisant pour conserver notre titre ?
Notre série de titres consécutifs prend fin ici. Après 5 ans de règne sans partage, nous cédons notre couronne à notre plus grand rival, Liverpool. Les hommes de Klopp l’emporte à la différence de buts (+10), un scénario vraiment cruel.
C’est une très belle équipe de Sunderland qui complète le podium, un peu décroché des Reds et des Hornets. Mais j’imagine sans trop de peine que la saison prochaine, nous lutterons à 3 pour le titre.
Seconde attaque et défense de Premier League, à chaque fois derrière Liverpool. Logique au regard de leurs performances (et des nôtres). Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que nous devons en rougir. Nous avons fait notre maximum avec les limites que nous avions cette saison.
Comme il y a un an, Billy Pearson termine meilleur buteur du championnat. Son repositionnement en pointe lui a été bénéfique. Certes, il n’est plus aussi présent au moment de distribuer la dernière passe. Mais le fait de moins se dépenser l’aide aussi à tenir le coup plus longtemps. A 34 ans, ce n’est pas du luxe. Qui veut aller loin ménage sa monture. Ce n’est pas ce qu’il se dit ?
Date | Phase | Lieu | Adversaire | Score | Buteurs |
---|---|---|---|---|---|
02/01/2038 | 3e tour | E | Portsmouth | 0-1 | Fernandez(44) |
023/01/2038 | 4e tour | E | Leeds | 2-2 | Cole(30), Geller(56) |
03/02/2038 | 4e tour | D | Leeds | 4-0 | Cole(11, Pen 25), 51), Fernandez(66) |
02/03/2038 | 5e tour | D | Everton | 1-0 | Kendall(64) |
20/03/2038 | 1/4 | E | Sunderland | 1-0 | Cole(86) |
17/04/2038 | 1/2 | N | Tottenham | 4-2 | Amery(4, 36), Cole(70, 79) |
Nous démarrons notre parcours en FA Cup par un déplacement sur la pelouse d’un de nos clubs affilié, à savoir Portsmouth. Une courte victoire plus tard, nous voilà qualifié pour le tour suivant. Et tout se complique.
Leeds parvient à nous tenir tête, nous obligeant à rejouer le match, une plaie dans un calendrier déjà bien chargé. Autant dire que je ne suis pas ravi du tout. Mas la seconde fois est la bonne. Nous dominons totalement nos adversaires du jour, nous qualifiant pour le 5e tour et la réception d’Everton, dernier vainqueur en date.
Nous battons le second club de Liverpool sur la plus petite des marges grâce à un très beau but de Sam Kendall, une tête plongeante sur corner qui surprend tout le monde. Puis quelques semaines plus tard, Josh Cole imite son coéquipier, cette fois-ci face à Sunderland.
Nous retrouvons Tottenham en demi-finale. Les Spurs connaissent une saison galère en championnat et sont prêt à tout pour sauver leur exercice 2037-2038. Mais cela n’est pas suffisant. Malgré quelques erreurs défensives, due à la titularisation de notre troisième portier, Truran, suite aux absences des deux autres, nous gagnons le droit d’aller disputer la finale à Wembley, face à notre ennemi de toujours, Liverpool.
Nous débutons la rencontre de la pire des manières, encaissant un pion de Browne avant la fin du premier quart d’heure de jeu. Tout ce qu’il faut pour se mettre la tête à l’envers.
Pour autant, nous multiplions les essais mais rien n’y fait. Nous ne parvenons pas à faire plier les Reds, approcher leur surface est déjà compliqué. Il faudra attendre l’heure de jeu pour que, Josh Cole, entré au jeu quelques minutes auparavant à la place de Cowan, inscrive le but égalisateur, sur un superbe service à l’aveugle de Pearson.
Physiquement dans le dur, nous ne parvenons pas à capitaliser sur ce retour. Je peux me rassurer en voyant que nos adversaires tirent également la langue. Mais voilà, tout cela nous mène en prolongation. Nous ne tiendrons pas le coup.
A la suite d’un cafouillage en défense, Burnett trompe notre portier d’une frappe croisée, le but du match, le but de la victoire.
Date | Phase | Lieu | Adversaire | Score | Buteurs |
---|---|---|---|---|---|
16/02/2038 | 1/8 aller | E | FC Porto | 0-2 | Pearson(31), Cowan(73) |
10/03/2038 | 1/8e retour | D | FC Porto | 3-1 | Fernandez(30), Lynch(47), Pearson(84) |
06/04/2038 | 1/4 aller | D | Bayern Munich | 1-0 | Guyot(17) |
14/04/2038 | 1/4 retour | E | Bayern Munich | 0-1 | Cole(74) |
27/04/2038 | 1/2 aller | E | Liverpool | 2-1 | Lynch(77) |
05/05/2038 | 1/2 retour | D | Liverpool | 0-2 |
En février, nous lançons notre seconde partie de Ligue des champions par un déplacement au Portugal, affronter une équipe, sur papier, à notre portée. Les joueurs font honneurs à leur statue et nous battons assez logiquement le FC Porto, que ce soit chez eux comme à domicile.
Au tour suivant, nous retrouvons les champions d’Allemagne pour une confrontation au sommet. Je décide juste avant la rencontre de titulariser le jeune défenseur central belge, Frank Guyot pour suppléer **Matt Harper blessé. Sage décision. Car en plus d’une prestation défensive bien solide, il inscrit également le but de la victoire, une belle tête sur corner.
Au match retour, nous faisons le dos rond face aux offensives bavaroises et c’est sur un contre initié par Osian Cowan que Josh Cole, sortant de banc, confirme notre qualification pour la demi-finale.
Comble de malchance, nous tombons sur un Liverpool en feu. Face aux Reds, nous ne pouvons rien et l’équipe de Klopp nous donne une vraie leçon de football. Nous voilà éliminé. Je suis déçu évidemment, parce qu’avec un tirage plus favorable, nous aurions pu atteindre la finale. Oui, nous y aurions surement rencontré Liverpool. Mais sur 90 minutes, nous avons plus de chance de les renverser que sur le double.
On peut dire que le petit Whitfield a marqué les esprits lors de cette saison en prêt, étant nommé révélation du championnat. Une sacré performance quand je vois le nombre de jeunes de qualité en Bundesliga.
Sans surprise, les supporters et moi avons le même avis sur qui ont été les meilleurs joueurs de la saison. C’est d’ailleurs l’équipe type qui est récompensé. En effet, Toby Murray a progressivement pris la place de Waddell sur le flan gauche, avec brio.
- Les tops :
PEARSON Billy | |
---|---|
Poste : | Attaquant |
Rôle : | Attaquant en retrait |
Matchs : | 40(2) |
Buts : | 34 |
Passes décisives : | 3 |
Homme du match : | 9 |
Note moyenne : | 7,37/10 |
Repositionné en pointe, Billy Pearson a brillé.
Le numéro 10 a certes eu moins d’influence dans le jeu qu’auparavant, mais en contrepartie, a conservé une fraicheur bienvenue, lui permettant d’empiler les buts les uns à la suite des autres. Néanmoins, à 34 ans, il est plus proche de la fin que du début de sa carrière. L’épineuse question de sa succession doit arriver sur la table au plus vite, au risque de s’en mordre les doigts.
FERDER Morgan | |
---|---|
Poste : | Milieu défensif |
Rôle : | Meneur de jeu en retrait |
Matchs : | 34(1) |
Buts : | 1 |
Passes décisives : | 5 |
Homme du match : | 7 |
Note moyenne : | 7,64/10 |
Fidèle à lui même, Ferder l’a été encore une fois. Véritable métronome, l’international anglais confirme saison après saison qu’il fait parti des meilleurs à son poste. Discret sur le terrain comme dans la vie, il n’en reste pas moins un élément majeur du groupe, un point d’appui pour ses coéquipiers comme pour moi. En un mot : indispensable.
NOH Woon-Jae | |
---|---|
Poste : | Milieu central |
Rôle : | Meneur de jeu avancé |
Matchs : | 41 |
Buts : | 1 |
Passes décisives : | 11 |
Homme du match : | 4 |
Note moyenne : | 7,36/10 |
Techniquement au-dessus du lot, Noh Woon-Jae multiplie les bonnes prestations depuis son arrivée en Angleterre. Maestro, liant entre la défense et l’attaque, il a cependant besoin d’être entouré pour faire parler la poudre. Ses meilleures performances ont toujours été avec Ferder derrière lui et Lynch à sa gauche.
Car sans ces deux-là, il peut avoir tendance à se disperser. Mais son talent sans limite ne doit pas faire oublier qu’il n’a que 21 ans. Encor perfectible, sa marge de progression n’en est pas moins importante.
- Les flops :
Pas mauvais mais pas transcendant. Ce qui explique son recul dans la hiérarchie. Ian Waddell a vécu une saison moyenne, rythmée par les blessures. A 32 ans, le nord-irlandais semble déjà sur la pente descendante. En tout cas, son expérience et sa grinta restent deux choses importantes pour une équipe composée de nombreux jeunes.
Sans conteste, Matt Cullen est le joueur le plus mauvais de la saison. Faignant, non respectueux des règles, il m’a fait vivre un enfer cette saison, entre performances médiocres à l’entrainement et scandales à répétition. L’anglais a tout de même été photographié à 6 reprises dans un bar ou une discothèque la veille d’un match !
Bref, son cas est déjà réglé. Il a terminé la saison en U23 et partira cet été.
Voici quelques infos en vrac concernant l’effectif.
-
Anthony Whitfield restera à Watford la saison prochaine. Sa bonne saison en prêt m’a convaincu de le conserver au prochain exercice.
-
Matt Cullen va partir cet été. Après de multiples écarts (6 sorties en boite la veille de match), il n’a aucun avenir chez nous. Soit je réussis à le vendre, soit son contrat sera rompu.
-
Comme pour le précédent joueur, Harvey Butler a un bon de sortie. Le latéral anglais avait été renvoyé en U23 en février suite à plusieurs retards à l’entrainement.
Est-ce les changements au sein du staff qui portent leurs fruits ou le plus grand des hasards ? Peu importe. La promotion de cette année est plutôt sympathique. Ce sont pas moins de 4 joueurs qui sortent du lot et pour qui j’ai une grande estime.
Si Mark Davies a décidé de passer les tests à pour intégrer l’académie de Watford, c’est avant tout par passion pour son compatriote et grande légende du club, Chris Mepham. Pour autant, le jeune gallois n’a rien à voir avec son illustre compatriote. Milieu central techniquement pas trop mauvais pour son âge, Davies brille avant tout pour son mental bien au-dessus de la moyenne. S’il se donne à fond à l’entrainement, je le vois bien grapiller quelques minutes dans les prochaines années.
Décrit par le staff comme étant un Ross Geller bis, Kane Munro a des arguments à faire valoir. Défensivement solide, il brille avant tout par une capacité à répéter les efforts et surtout un sens du collectif bien au-dessus de la moyenne. Typiquement le style de joueur que j’aime.
Perfectionniste comme peu, il s’entraine nuit et jour pour intégrer l’équipe première. A ce rythme-là, il n’en est pas spécialement loin.
Almedin Suljic, un nom que nous n’avons pas l’habitude d’entendre.
A moitié anglais, par sa mère, le jeune attaquant a pour autant fait toutes ses classes en Bosnie avant d’arriver en Albion quelques semaines avant les tests. Relativement bon partout, Suljic est le joueur polyvalent par excellence. Capable d’évoluer sur tout le front de l’attaque, c’est surtout lorsqu’il est positionné sur l’aile gauche, et qu’il peut repiquer sur son pied droit, qu’il peut être le plus redoutable.
Droitier comme Suljic, Collins Obeng préfère bouffer les espaces sur la droite du terrain. Doté de capacités physiques plutôt intéressantes pour un jeune de 16 ans, et d’une détermination sans faille, il va devoir cependant bien bosser sur certains aspects de son jeu pour viser un jour une intégration chez les A.
Je pense notamment à son jeu de tête, totalement catastrophique, un vrai point noir pour un gars de plus d’1m80.
Comment décrire notre saison autrement que par le mot décevant ? 2037-2038 avait pourtant bien commencé avec cette victoire en Coupe du monde des clubs, mais derrière, nous n’avons jamais su confirmer.
Après, il convient de tempérer tout cela. Nous terminons tout de même second de Premier League, en finale de FA Cup et en demi-finale de C1. N’est ce pas un bilan déjà bien satisfaisant ? Il faut dire qu’on a pris l’habitude de tout rafler ces dernières années.
Quoi qu’il en soit, il faut arrêter de ressasser. Nous ne changerons pas l’histoire. Alors, maintenant, on repars de l’avant. Nous n’avons une saison à préparer, la 20e que je vivrai du côté de Watford.
A bientôt !