:STORYGREEN: :intro: đŸ‡©đŸ‡° Byens Ægte Hold : B93, La vĂ©ritable Ă©quipe de la ville !

[Cette histoire est inspirée de faits réels]

Je suis nĂ© Ă  la frontiĂšre belgo-française, dans la rĂ©gion de la belle ville de Tournai. La ville aux cinq clochers, en plus d’avoir sa cathĂ©drale et son beffroi au patrimoine de l’UNESCO, a pour particularitĂ© d’ĂȘtre la premiĂšre capitale de France.

Petit moment historique : les grandes migrations des peuples germaniques au dĂ©but du Ve siĂšcle marquent la fin de la pĂ©riode romaine. SaccagĂ©e par les Vandales en 407, la ville tombe sous le contrĂŽle des Francs. L’occupation franque commence Ă  Tournai vers 430, lorsque Clodion le Chevelu s’y installe avec la caution de l’Empire romain. Sous son successeur, MĂ©rovĂ©e, Ă©ponyme de la dynastie mĂ©rovingienne, la ville joue le rĂŽle de capitale du royaume des Francs saliens, ce qui lui permet d’ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme le berceau de la monarchie française. Le fils de MĂ©rovĂ©e, ChildĂ©ric (surtout connu pour sa sĂ©pulture et le trĂ©sor qui ont Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă  Tournai en 1653) rĂšgne de 458 Ă  481. À sa mort, son fils Clovis est « mis sur le pavois » Ă  Tournai. Il se lance trĂšs vite dans des conquĂȘtes vers le sud (contre les Romains du royaume de Syagrius, puis contre le royaume wisigoth) ; dĂšs 486, il transfĂšre la capitale Ă  Soissons, et un peu plus tard, Ă  Paris.

Mais quel est le rapport avec ces drapeaux du Danemark prĂ©sents dans le titre ? Aucun. Si ce n’est que pour une raison totalement irrĂ©aliste, je suis, depuis plus jeune, captivĂ© par le Danemark et son Equipe nationale de football. Peut-ĂȘtre Ă  cause de la belle victoire Ă  l’Euro 92 ? De ces joueurs des annĂ©es 90 qui m’ont fait rĂȘver ? Peter Schmeichel ? Les frĂšres Laudrup ? Jan Heintze ? Thomas Helveg ?

Pourtant, je n’ai jamais mis un pied dans ce pays. Cette passion n’est, pour l’instant, restĂ©e qu’un fantasme. Mais dans quelques jours, le fantasme deviendra rĂ©alitĂ© car j’ai rĂ©servĂ© mes billets pour Copenhagen. Je vais enfin pouvoir dĂ©couvrir une partie de ce pays qui fait partie de mon imaginaire depuis tout petit. Je pars seul, avec mes quelques rudiments d’anglais et mon dictionnaire de danois. Si le voyage s’annonce difficile, rien ne peut m’arrĂȘter dans ce voyage cathartique.

Ca y est, j’ai atterri sur le sol danois et je suis impatient de dĂ©couvrir tous les charmes de cette ville : manger dans le quartier de Nyhavn, une dĂ©gustation Ă  la brasserie Carlsberg, prendre du bon temps dans la ville libre de Christiania, traĂźner du cĂŽtĂ© du port et voir en vrai cette Petite SirĂšne aussi petite que le Manneken Pis et enfin visiter le stade du FC Kobenhavn, qui est aussi le stade national oĂč mes joueurs prĂ©fĂ©rĂ©s se sont illustrĂ©s.





Evidemment, rien ne va se passer comme prĂ©vu. AprĂšs avoir bu plus que la dĂ©gustation officielle Ă  la Brasserie Carlsberg et fumer quelques joints dans le quartier de Christiania, je n’étais pas trĂšs frais en repartant de la Petite SirĂšne. GrĂące Ă  Google Map, j’arrive Ă  trouver la Østerbrogade qui m’emmĂšnera vers le nord du quartier d’Østerbro oĂč se trouve le stade, mais le trajet prend du temps Ă  force de chercher mon Ă©quilibre. ArrivĂ© enfin Ă  destination, je passe devant un Ă©trange portique portant la mention Stadion. C’est clair que ça ne peut pas ĂȘtre le stade national. Mais alors, que fait cette entrĂ©e juste Ă  cĂŽtĂ© ? En tant que fan de Football Manager et des petites Ă©quipes, je suis irrĂ©sistiblement attirĂ© par ce mystĂšre et dĂ©couvre un autre monde


Effectivement, ce n’est pas le stade, mĂȘme historique du FC Kobenhavn, mais oĂč ai-je atterri ? Comment est-ce possible qu’un stade de foot jouxte d’aussi prĂšs un autre stade sans ĂȘtre du mĂȘme club ? Je ne peux malheureusement pas aller plus loin, bloquer rapidement par des barriĂšres. Et ma mĂ©connaissance du danois ne me permet pas de dĂ©chiffrer grand chose, hormis que ça parle de foot et de Copenhague. Mais ça, j’aurai pu le dĂ©duire mĂȘme sans venir ici. PĂ©tri de doutes, je prĂ©fĂšre aller noyer mon imagination dans l’alcool en attendant de revenir demain pour percer de mystĂšre !


Je rentre dans un bar qui semble se nommer lui-mĂȘme la Perle d’Østerbro. Dans mon Ă©thylisme dĂ©jĂ  avancĂ©, j’y vois un signe plutĂŽt positif et passe la porte. Je suis d’abord frappĂ© par le dĂ©calage entre l’entrĂ©e qui semble si classe et l’intĂ©rieur qui ressemble Ă  un bon vieux bar de village ou au PMU du coin avec son mĂ©lange entre pochtrons habituĂ©s, jeunes en guoguette et hommes d’affaires en fin de soirĂ©e. Je commande deux trois biĂšres en faisant genre je suis accompagnĂ© et je me met au fond du bar afin de sentir l’ambiance et peut-ĂȘtre, dans quelques verres, nouer contact avec les locaux et essayer de comprendre ce stade Ă©trange que j’ai croisĂ© sur ma route.

Comme souvent avec l’alcool, plus je bois, plus je parle bien anglais. Alors, soit, je me trompe sur mes capacitĂ©s alcooliques, soit pour les gens du bar, c’est le contraire qui se passe au niveau des langues. MalgrĂ© tout, le danois est accueillant et le langage de la pochtronnerie triomphe toujours. Au petit matin, je vois qu’il y a encore deux personnes accoudĂ©s au comptoir en train de discuter. MĂȘme si je ne comprends pas ce qu’ils disent, j’entends rĂ©guliĂšrement le mot football. Je tente ma derniĂšre chance pour rĂ©pondre Ă  mes questions. En parlant tout haut pour chercher mes mots, quel ne fut pas ma surprise d’entendre le plus vieux des deux me parler dans un français impeccable !

« Tu viens de France ? De Belgique ? » Ces quelques mots me font du bien et je ris intĂ©rieurement en me disant que je viens justement d’entre les deux et lui balance mon anecdote sur la ville de Tournai, comme Ă  chaque fois que quelqu’un me parle de la France. Mais je vois que le bonhomme est en train de dĂ©crocher et que son ami semble en avoir marre de m’entendre parler. Avant de les perdre, je rebondis directement et aborde le sujet qui me prĂ©occupait plus tĂŽt dans la journĂ©e : ce stade inconnu prĂšs du Parken Stadium.

AprĂšs une rapide traduction Ă  son ami, ils se mettent tous les deux Ă  rire et Ă  recommander une nouvelle tournĂ©e. Devant mon air interloquĂ©, Christian (mon interlocuteur francophone) dĂ©cidĂ© de tout me raconter. Tout d’abord, il m’explique qu’il parle parfaitement le français car il a jouĂ© professionnellement dans les annĂ©es 70’ en Belgique et en France. Il a d’abord dĂ©barquĂ© Ă  l’Union Saint-Gilloise pendant deux ans, il a ensuite connu le Crossing Schaerbeek durant trois ans et enfin le Cercle Brugge pour une pige. Il a ensuite Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en France au FC Lorient Ă  la fin de la dĂ©cennie. Ces 9 annĂ©es loin de chez lui, il les a mises Ă  profit pour apprendre le français et le nĂ©erlandais. AprĂšs ĂȘtre rentrĂ© au Danemark, il est devenu entraĂźneur mais n’étant plus tout jeune, il a prĂ©fĂ©rĂ© se concentrer sur son club formateur en difficultĂ© et qu’il en est devenu le prĂ©sident.

J’en reviens pas, j’ai vraiment eu du bol sur tomber sur un tel joueur. AprĂšs vĂ©rification rapide sur WikipĂ©dia (en prĂ©textant un dĂ©tour urgent par les WC), Christian Andersen existe bien et tout semble vrai. J’apprends aussi que son ami, Danny Jung, plus jeune, est l’entraĂźneur du club Ă  qui appartient le stade qui m’a intriguĂ©. Les deux hommes sont tous les deux revenus au club qui les a formĂ©s Ă  l’époque et veulent dĂ©velopper justement un projet oĂč le club puise sa force dans la formation et l’ancrage local.

Alors, j’ai bien compris leur projet, j’ai bien compris le nom de leur club, j’ai bien compris que ce stade plus petit, vieillot mais nĂ©anmoins monumental Ă©tait celui de leur club, mais je n’arrive toujours pas Ă  imbriquer tous les Ă©lĂ©ments qu’ils m’ont donnĂ©. MalgrĂ© tout, je repars vers mon hĂŽtel dormir un peu. Ils ont dĂ» partir rapidement en voyant l’heure mais m’ont donnĂ© rendez-vous dans le stade-mĂȘme le lendemain pour me montrer leur club et leur projet ! En attendant, je reste juste avec un pin’s reprĂ©sentant le logo de leur club 


[A suivre
]

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On va suivre cette nouvelle story avec grand plaisir :wink:

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On va suivre ça attentivement :slight_smile:

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Moi c’est l’arche aux Ă©lĂ©phants qui me captive :smiley:

à peine lut que j’envie la suite

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Je suivrais a nouveau bon courage

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Ah ben je vais suivre, pour sur :wink:

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Je vais suivre aussi :wink:

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J’en suis

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Réponses aux commentaires

Merci de continuer Ă  me suivre !

Espérons que le changement de style continue à te plaire.

Là, j’avoue, c’est bien fait pour moi :smiley:
Chacun son tour !
Pour le coup, ici, c’est l’entrĂ©e de la brasserie Carlsberg et l’élĂ©phant fait partie de l’univers de cette biĂšre. Le fondateur de la Brasserie Ă©tait fan de l’Inde et a voulu le retranscrire dans le bĂątiment. Plus tard, une biĂšre Elephant a mĂȘme Ă©tĂ© créé.

Ouf, j’ai rĂ©ussi Ă  garder un peu de suspens pour la suite.

Merci, il va en falloir !

Merci de continuer Ă  me suivre !

Et bien bienvenue par chez moi !

Merci de me suivre Ă  nouveau !

Mise en place de la partie

Pour ceux que ça intĂ©resse, je vais un peu expliquer comment se dĂ©roulera la partie. Je compte reprendre un club historique en manque de succĂšs et le faire passer de la troisiĂšme division jusqu’à la premiĂšre. Si on arrive jusque lĂ , on verra oĂč on peut aller ou si il faudra partir vers d’autres horizons.

Les championnats choisis :

  • Angleterre : deux divisions
  • Belgique : deux divisions
  • Danemark : trois divisions
  • Finlande : deux divisions
  • Islande : deux divisions
  • NorvĂšge : trois divisions
  • SuĂšde : 4 divisions
  • Base de donnĂ©es « Etendue » et tous les joueurs des Iles FĂ©roĂ© ont Ă©tĂ© chargĂ©s

Pour ceux qui se poserait la question, je reste sur Football Manager 2008 mais cela ne devrait pas poser réellement de soucis tant les joueurs à ce niveau ne sont pas connus. De plus, cette story sera plus romancée et devrait avoir moins, si pas aucun, printscreen du jeu.

Il y aura aussi deux trois restrictions. On est dans un semi lifeban. Pourquoi « semi » ? Personnellement, j’aime bien n’avoir que des joueurs avec que mon club en historique mais d’expĂ©rience, je sais Ă  quel point c’est difficile d’avoir des newgens potables dans cet opus qui favorisent le transfert des meilleurs jeunes. J’ai testĂ© avec Barcelona et j’ai peut-ĂȘtre deux newgen convenable sur 10 ans. Pour palier Ă  ce manque, je vais utiliser une faille du jeu : beaucoup de joueurs sans historique de clubs sont disponibles sur le marchĂ© des transferts gratuits. Je vais donc en profiter pour les recruter au fur et Ă  mesure. Mais attention ! Seuls les joueurs scandinaves ne pourront ĂȘtre recrutĂ©s (Danemark, Iles FĂ©roĂ©, Islande, NorvĂšge, SuĂšde, Finlande). La derniĂšre exception sera pour la premiĂšre saison (et la deuxiĂšme si c’est trop impossible) oĂč les prĂȘts du club auquel je suis affiliĂ© seront acceptĂ©s. Les rĂšgles sont les mĂȘmes pour le staff.

A demain pour la suite de l’histoire !

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Sympa l’intro. Je vais suivre ça de plus prùs :wink:

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12h53, A&O Hotel, j’ai la tĂȘte qui Ă©clate et j’essaye de me convaincre que cette nuit n’était pas un rĂȘve. Je met mes lunettes et regarde mon tĂ©lĂ©phone : ha non, j’ai bien un message de Christian rĂ©itĂ©rant son invitation et aussi une invitation Instagram de Danny. J’ai donc rendez-vous dans une heure et demi au stade, il est temps de bouger et de reprendre des forces avec un brunch rĂ©parateur. Je trouverai bien quelque chose prĂšs du stade



On peut dire que les brunch danois, c’est appĂ©tissant. Je me sens un homme neuf, prĂȘt Ă  continuer ma dĂ©couverte de Copenhague et du foot local. En approchant du stade, je croise des supporters avec le logo B93, y aurait-il un match aujourd’hui ?

Effectivement, les suivre aura Ă©tĂ© une bonne idĂ©e. Avec quelques mots d’anglais Ă©changĂ©s avec le plus ĂągĂ©, j’apprends qu’il y a un match Ă  15h et c’est contre OB Odense, rien de moins ! Un match amical gratuit ! Je comprends mieux l’invitation de Christian et Danny. En les suivant, je remarque aussi qu’il ne passe pas par le vieux portique mais par un grand bĂątiment orange qui nous amĂšne sur la terrasse de leur buvette. Autour de moi, des supporters en bleu et blanc, des terrains de tennis et derriĂšre le bĂątiment, le stade.



C’est sur cette terrasse que je retrouve Christian Andersen, le prĂ©sident, tout excitĂ© du match de gala de ce soir. Il me semble toujours aussi chaleureux avec moi et semble vraiment ravi de parler français. En attendant que le match commence, il me propose de me faire visiter et m’expliquer l’histoire du club.

En sa prĂ©sence, je vois la flamme qui l’anime pour ce club qu’il connait depuis son arrivĂ©e dans les Ă©quipes de jeunes en 1950. Il ne reste qu’une heure et demi avant le match et on peut dire que durant ce laps de temps, il n’a pas arrĂȘtĂ© une seconde tant il semble intarissable sur son club. Mais trĂȘve de bavardages, il est temps d’aller voir le match. Mais avant un petit rĂ©sumĂ© de tout ce que j’ai appris sur ce club.


Boldklubben af 1893

Football Club de 1893

La véritable équipe de la ville !

Boldklubben af ​​​​1893 (B.93) est un club danois de football et de tennis basĂ© dans le quartier d’Østerbro Ă  Copenhague. B.93 a Ă©tĂ© fondĂ© Ă  l’origine en tant que club de cricket le 19 mai 1893 et ​​a Ă©tĂ© baptisĂ© «Cricket Club of 1893». Le football a vu le jour en 1896 tandis que le tennis a Ă©tĂ© inclus en 1901. Le dĂ©partement de cricket a ensuite Ă©tĂ© fermĂ©, alors que les dĂ©partements de football et de tennis font aujourd’hui partie des plus grands clubs du pays en termes de membres. En 2020, le dĂ©partement de tennis comptait 2353 membres et Ă©tait ainsi le troisiĂšme plus grand club de tennis du Danemark. Le dĂ©partement de football, avec 1 834 membres, Ă©tait le cinquiĂšme plus grand club de football du Danemark.

Avec neuf championnats de football danois, B.93 est quatriÚme avec AB sur la liste des clubs avec le plus de championnats danois. Cependant, le dernier championnat a été remporté en 1946 et le club a joué pour la derniÚre fois dans la meilleure division danoise en 1998-1999. Le club a également remporté de nombreux championnats de tennis danois.

(Le centre de formation du club)

En 1895, quelques annĂ©es aprĂšs la fondation du club de cricket, le football a Ă©galement commencĂ© dans le club, et Ă  partir de 1896, le club a participĂ© au premier tournoi par Ă©quipe de la DBU (FĂ©dĂ©ration danoise de Football), c’est pourquoi cette annĂ©e marque le dĂ©but de l’histoire officielle du football du club. B.93 a jouĂ© sans interruption en Super Ligaen entre 1927 jusqu’en 1954, quand le club a dĂ» ĂȘtre relĂ©guĂ© en 1. Division. La plus grande pĂ©riode de succĂšs du club Ă©tait dans les annĂ©es 1930, oĂč le club portait le surnom Champagneholdet (L’Equipe Champagne) et plus prĂ©cisĂ©ment entre 1927 et 1935 oĂč le club a remportĂ© pas moins de cinq championnats danois.

Depuis le milieu du siĂšcle dernier, B.93 a vĂ©cu une existence plus anonyme dans le football danois, et la derniĂšre apparition dans l’élite remonte Ă  la saison 1998/99, lorsque le club a rĂ©alisĂ© une seule saison en Super Ligaen. Avant cela, dans la pĂ©riode 1975-1983, ils avaient jouĂ© en permanence dans le peloton de tĂȘte, et surtout 1982 a Ă©tĂ© une annĂ©e extraordinaire pour B.93, oĂč le club a disputĂ© la finale de la coupe et battu B1903 en 2 matchs au Parken Stadium et s’est ainsi assurĂ© l’accĂšs Ă  la Coupe des vainqueurs de coupe europĂ©enne. B.93 a Ă©liminĂ© le Dynamo est-allemand de Dresde au premier tour, mais a perdu au deuxiĂšme tour contre l’équipe belge de Waterschei.

Le nouveau millĂ©naire a commencĂ© difficilement pour B.93, lorsqu’en fĂ©vrier 2002, le club Ă©tait sur le point d’ĂȘtre dĂ©clarĂ© en faillite. Cependant, la faillite a Ă©tĂ© Ă©vitĂ©e et la sociĂ©tĂ© professionnelle derriĂšre elle, B.93 Copenhagen A/S, a Ă©tĂ© reprise par le millionnaire informatique Thomas Olsen et l’ancien joueur de l’équipe nationale Preben ElkjĂŠr. Le duo a pourtant quittĂ© le club en juin 2004 et, sportivement, les choses se sont dĂ©tĂ©riorĂ©es. B.93 a donc dĂ» quitter la 1. Division l’annĂ©e suivante et le dĂ©clin s’est poursuivi lorsque B.93 a quittĂ© la 2. Division et, pour la premiĂšre fois dans la longue histoire du club, a dĂ» se voir placĂ© en dehors du football national. Cependant, ce n’était que pour une seule saison car le B.93 est remontĂ© directement.

Super Ligaen :

Vainqueur : 1916, 1927, 1928, 1929, 1930, 1934, 1935, 1939, 1942, 1946

Second : 1914, 1919, 1923, 1926

TroisiĂšme : 1917, 1918, 1921, 1924, 1925, 1931, 1932, 1937, 1940

1. Division :

Vainqueur : 1994

Second : 1958, 1963, 1974, 1984, 1998

DBU Pokalen :

Vainqueur 1982


C’est Ă  ce moment-lĂ  que Christian a vu l’opportunitĂ© de reprendre le club avec l’appui des supporters. Ceci afin que le club appartienne Ă  ceux qui le font vivre, que le club retrouve son Histoire ! Il me dit alors que, malgrĂ© l’équipe compĂ©titive pour monter directement au niveau supĂ©rieur, que son prĂ©dĂ©cesseur avant constituĂ©e, il veut changer totalement les ambitions. Il m’annonce qu’il va crĂ©er un club avec que des joueurs formĂ©s au club et si possible nĂ© dans le quartier, Ă  Copenhague ou du moins qu’ils soient scandinaves. Pour celĂ , il va vendre la grande majoritĂ© de l’effectif et profiter de l’argent pour dĂ©velopper la formation. Mais attention, il ne manque pas pour autant d’ambitions et rĂȘve Ă  long terme de respecter le slogan du club : B93, La vĂ©ritable Ă©quipe de la ville ! Au niveau des joueurs, il va axer son projet autour de Nicolas Nielsen, le gardien de but et capitaine de l’équipe qui n’a jamais quittĂ© le club en 20 ans malgrĂ© les rĂ©trogradations successives !

Je suis bien sĂ»r impressionnĂ© par un tel joueur, fidĂšle au club envers et contre tout. Comme le sont aussi Christian, le prĂ©sident et Danny, l’entraĂźneur. Christian me dit d’ailleurs qu’on ira le rencontrer aprĂšs mais qu’il est temps d’aller voir ce fameux match contre Odense qui commence. A cause du bruit des supporters, je ne suis pas sĂ»r d’avoir compris, mais il me semble que Christian me propose un boulot pour le club ? Mais il ne semble pas trouver le mot en français 


Mais que veux dire « talsmand » ? Quel est ce mĂ©tier Ă©trange qu’il me propose ?

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D’aprĂšs mes connaissances poussĂ©es je dirais Porte-Parole (Merci Google Trad’ :sac: )
HĂąte de savoir la suite !

D’aprùs mon absence de connaissance je dirais guichetier. :grin:

TrÚs bien écrit et sympa à suivre.

La direction a surtout compris que tu aimais la biĂšre et que tu ferais un parfait pilier pour la buvette :joy: