Bonjour Ă tous !
Me voici de retour après ma courte expérience avec le Canada la saison dernière.
Cette fois-ci, je me retrouve du côté de la Russie, et plus précisément dans l’exclave de Kaliningrad.
Kaliningrad, c’est où ?
L’oblast de Kaliningrad est la région la plus à l’ouest de la Russie. Et c’est une exclave. En effet, la région se trouve coupée du reste du pays. La raison ? La ville de Kaliningrad étant un important port militaire et une porte d’entrée sur l’Europe occidentale via la mer Baltique, Moscou a décidé de conserver cette région lors de l’éclatement de l’URSS. Elle se retrouve aujourd’hui coincée entre la Pologne au sud, et la Lituanie au Nord.
Et on joue au foot lĂ -bas ?
Et bien oui ! Fondé en 1954, le Baltika Kaliningrad a principalement évolué dans les divisions amateurs du football soviétique. En 1994, il accède pour la première fois à la deuxième division russe et parvient même à se hisser en première division deux ans plus tard. Mais en 1999, le club est relégué. Il évolue depuis lors en deuxième division avec deux relégations puis remontées immédiates.
A l’occasion du Mondial 2018, la ville de Kaliningrad a même accueilli 4 rencontres dans son enceinte flambant neuve : l’Arena Baltika.

Vous l’aurez compris, c’est à la tête du Baltika Kaliningrad que je me lance !

Après une mauvaise saison 2018-2019 qui a vu le Baltika Kaliningrad se maintenir en deuxième division grâce à l’impossibilité de monter d’un autre club, les dirigeants ont décidé de se séparer de l’entraîneur en place. Pour lui succéder, ils ont fait appel à un jeune Lituanien du nom de Sarunas Jankunas.

Lors de son intronisation, le nouveau coach a présenté son projet. Il a annoncé ne vouloir s’appuyer que sur des joueurs originaires des états baltes. Ce ne sont donc que des joueurs originaires de Lituanie, de Lettonie et d’Estonie qui seront recrutés en plus des joueurs locaux. Pour l’occasion, les dirigeants ont conclu des partenariats avec un club de chacun des ces trois pays.
A suivre : La présentation de l’équipe