:storyred: :s1: :spain: :ibiza: TSLP - I - Crespo à la conquête d'Ibiza

Hernan crespo refuse une nouvelle opportunité

Conte

Cela aurait pu être la belle histoire de l’été mais il n’en sera rien. L’Inter était prêt à faire de lui l’adjoint d’Antonio Conte pour redorer le dragon mais il n’en sera rien, Crespo veut être numéro 1.

Il y a quelques jours, avait déjà fuité dans la presse le refus de Hernan Crespo de devenir l’adjoint de D’Aversa à Parma Calcio. Visiblement Antonio Conte avait la même idée en tête. L’albiceleste est borné et veut revenir sur un banc comme numéro 1. Y parviendra t’il ?

L’argentin avait laissé un bon souvenir en Lombardie, il y avait passé 5 ans (quatre ans avec le maillot nerazzuro et un an avec le maillot Rossoneri). Sous le maillot de l’Inter il a disputé 116 matchs pour 45 buts remplaçant Ronaldo dans les coeurs milanais, Dommage que ses blessures l’ai empêcher de prendre son envol.

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De notre point de vue, Hernan aurait pu être une bonne option, mais je pense que son limogeage tardif sur le calendrier européen et son inexpérience n’ont pas joué pour lui auprès de la nouvelle direction. En tout cas du côté des tifosi nous l’aurions préféré à Conte qui est Juventini. C’est dommage.

Il avait laissé un bon souvenir comme joueur, ce n’est peut être que partie remise.

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aimar démissionne de l’albiceleste et va rejoindre crespo.

AimarXCrespo

La nouvelle a fait grand bruit de l’autre côté de l’Atlantique, l’ancienne gloire Pablo « El Mago » Aimar viens de démissionner de son poste d’entraineur des U17 albiceleste. D’après une interview du sélectionneur principal de l’Argentine il aurait eu une proposition sportivement folle venant d’Europe pour rejoindre Hernan Crespo.

L’une des plus grandes gachettes de la Pampa en binôme avec l’idôle de Leo Messi à la tête d’un club européen cette saison ? Non vous ne rêvez pas, c’est bien ce qu’il semble se tramer sur le vieux continent. Peu d’informations ont filtré sur l’identité du club concerné.

Hernan Crespo aurait donc enfin eu le déclic pour un nouveau poste. La rumeur dit que le légendaire buteur pourrait découvrir un nouveau pays qui serait familier à son futur adjoint. Le duo argentin serait en pole position pour prendre en main la destinée d’un club espagnol ou portugais. Toutefois selon certaines indiscrétions, l’affaire serait quasiment bouclé pour qu’Aimar démissionne.

C’est le sélectionneur Scaloni qui a vendu la mèche obligeant Aimar à sortir du silence.

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P.Aimar : Je remercie Leo pour ses encouragements. En effet j’ai accepté la proposition d’Hernan de l’accompagner dans son futur défi. Je vais retrouver un pays que je connais bien.
Je suis très excité par ce challenge qui s’annonce fantastique. La direction croit en nos idées et nos valeurs.
J’espère qu’avec Hernan nous parviendrons à faire passer nos idées.

Des idées les amis ?

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L’Espagne ?

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:it: :eyes:

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Famalincao ! :por:

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@Irons @Galactic @xTeh essayez encore :sac:

pressenti au ssd palermo, crespo fait durer le suspense…

Crespo%20Palermo

Le président du récemment fondé le SSD Palermo l’a confirmé à la Gazzetta dello Sport, il espère une réponse positive d’Hernan Crespo pour revêtir le costume de coach du club sicilien. La réponse de l’argentin se fait attendre.

L’été de Palermo aura une nouvelle fois été sulfureux, c’est presque dans l’ADN du club. Revenons un peu sur le contexte. En Mai dernier, le club au sortir du saison horrible financièrement a vu son équipe première relégué en Serie C alors qu’il devait participer aux playoffs de montée. Fait historique avec les dissensions au club la direction n’a pas renvoyé son inscription en Serie B en temps et en heures à la fédération italienne.

Résultat le club a été liquidé et rétrogradé en Serie D et repart avec une nouvelle direction et une nouvelle identité. le SSD Palermo remplaçant le Palermo Calcio. Fraîchement nommé a voulu attirer un grand nom pour rapidement faire parler de son club et affirmer ses ambitions. Il a penser à plusieurs anciens grand joueur. Gennaro Gattuso a décliné, tout comme Thiago Motta.

Il semblerait que la piste menant à Hernan Crespo soit encore chaude, l’ancien buteur albiceleste aurait demandé un temps de réflexion auprès du jeune dirigeant avant de décider de revenir en Italie, ce pays qui l’a vu naître au monde du football…

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D.MIRRI : Oui c’est vrai que nous avons proposé le poste d’entraineur du Palermo a différent coach. Nous avons notamment pensé à Mr.Gattuso qui ne se sentait pas de replonger si vite après son licenciement au Milan. Mr Motta nous a fait savoir qu’il appréciait la sollicitation mais qu’il espérait recevoir des autres d’un meilleur niveau. Notre envie se porte sur Hernan Crespo qui a récemment laisser la porte ouvertes aux challenges intéressants en Europe. Je ne sais pas si nous arriveront à le convaincre car il a de grosses ambitions.

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@xTeh Gare aux apparences :sac:

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:thinking:

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:eyes::sac:

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Palerme le nouveau parme ? :sac:

hernan crespo nommé entraineur principal de l’ud ibiza.

Crespo

La rumeur a été officialisé un peu plus tôt dans la journée par le président Amadeo Salvo, Hernan Crespo a accepté de remplacer Pablo Alfaro démissionnaire pour raison de santé.

Hernan Crespo sur le banc d’un club de Segunda B, peu de gens auraient parié dessus à raison. Et pourtant c’est bien ce qu’il va se produire. Le légendaire goleador argentin a choisit de relever le challenge de ce petit club qui veut monter plus vite que la musique.

C’est par Pablo Aimar que l’affaire a pu se concrétiser. Intime du président Salvo qu’il a connu à Valencia, Pablo a recommandé personnellement Hernan pour le poste d’entraineur qui lui était dévolu. Aimar argua qu’il avait encore beaucoup à apprendre et qu’Hernan pouvais être la personne idéale avec sa grinta.

Salvo s’est donc déplacer à Milan pour rencontrer le truculent argentin et le convaincre de rejoindre l’île d’Ibiza plus célèbre pour ses soirées avec DJ que pour son club de foot. Marco Borriello, ancien joueur d’Ibiza et dirigeant du club a aussi joué de tout son poids auprès de son ami pour le convaincre.

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H.CRESPO : Je suis fier d’avoir attendu. l’UD Ibiza est un club ambitieux qui compte rapidement monté en Liga SmartBank voir en Liga Santander. Tout est à construire ici et ça me plait. Pablo et Marco m’ont beaucoup parlé du club et de son président. A l’ère des super investisseurs c’est important de savoir que votre patron est un gars serieux qui a les moyens de ses ambitions.

La seule condition que j’ai posé c’est que Pablo m’accompagne, il partage les mêmes idées tactiques que moi, nous avons passé nos diplômes ensemble et il connais déjà la culture espagnole.

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Bonne chance avec Ibiza

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ça va swinguer

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Bonne chance

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Ah yes IBIZZAAA :excited:

j’ai hésitais à me lancer la bas, je serais donc à l’affut :eyes:

A toi les folles soirée, beach party, cocktails, p :underage: , c :nose: … , ah oui j’oubliais peut-être un peu de foot :sac:

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Pour une fois que je suis une de tes story depuis le début, je vais pas me géner, j’aime beaucoup l’effet graphique sur les images :smiley:

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Au moins les joueurs pourront pas se plaindre que la ville n’est pas attractive :ok_hand:

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réponses aux lecteurs

Merci l’ami.

:hoho: Je vais essayer de trouver quelques conneries pour mettre un peu d’ambiance :sac:

Merci maître.

J’ai pris pas mal de mondes de court car peu y avait pensé je pense. Le seul indice qu’il y avait c’était la couleur de certains posts. Oui je pense qu’on verra de temps en temps Crespo en soirée :sac:

Merci l’ami. C’est du basique pour le moment en graph mais j’ai plus le temps de faire des trucs de ouf comme j’ai pu faire par le passé :sac:

:yeah:

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AMAdeo salvo présente le projet ibiza.

ibiza_SS

Ibiza, ses plages, sa vie nocturne, ses stars qui viennent se détendre durant la saison estivale. Au milieu des boîtes de nuits et des WAGS en tenues légères profitant du soleil paradisiaque des Baléares, un club de foot est en train d’enfoncer les portes avec un objectif : atteindre à terme la Liga. Entre la recrue star Marco Borriello devenue entre temps directeur sportif, un ancien président du Valencia CF et les palmiers, présentation de la UD Ibiza, petit qui se voit déjà comme un grand.

Ibiza a fait parler d’elle l’an passé et pour une fois ce n’est pas lié à ses diverses boîtes de nuit qui regorgent d’inventivité pour attirer des oiseaux de nuit dans leur locaux. Pour la première fois depuis bien longtemps, peut-être même pour la première fois depuis 70 ans, c’est le football qui a servi de caisse de résonance pour l’île des Baléares. Entre l’achat d’une place en Segunda B pour un club fondé depuis 2015 et l’arrivée de l’international italien Marco Borriello, retour sur un projet pharaonique porté par Amadeo Salvo, un ancien président du Valencia CF.

Ibiza, mondialement connue mais sans club de foot de haut niveau

L’idée de départ est simple : Ibiza est un marque internationale, connue et reconnue partout sur le globe mais ne disposant pas de club de football de haut niveau. Même sans être un clubbeur, tout le monde connaît cet endroit, sa vie nocturne et ses plages paradisiaque. Chaque été, des milliers de personnes posent leurs valises pour profiter de la vie tranquille des Baléares et des autres plaisirs de la vie. L’idée d’Amadeo Salvo, ancien président du Valencia CF qui a amené Peter Lim dans la capitale du Turia, est alors de se servir de cette aura pour développer un club de football et le porter jusqu’en Liga.

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« Ibiza est l’une des marques les plus puissantes au monde. Imaginez l’équipe d’Ibiza en Liga par rapport à ce qu’est, par exemple, Villarreal. Vous investiriez plutôt ici que là-bas non ? C’est ce que nous avons décidé et sera bon pour tout le monde ». Amadeo SALVO, la langue déjà bien pendue.

Ibiza centralise énormément de monde et de très nombreuses affaires liées au football sont signées dans ce très bel endroit, proximité entre les différents acteurs oblige. Pourtant, l’histoire du foot à Ibiza est faible voire inexistante. Jamais un club de haut niveau n’a réussi à se construire ici. Depuis 70 ans, de très nombreuses formations sont créées puis portées disparues à cause de problèmes financiers ou d’investisseurs peu scrupuleux.

La UD Ibiza, le nouveau projet d’envergure d’Amadeo Salvo

L’homme qui est en train de secouer la fourmilière du football espagnol n’est pas un inconnu dans le milieu. Natif de Valence, Amadeo Salvo est un entrepreneur qui a été président du club che entre 2013 à 2015. Très populaire, il a mené une guerre sans merci avec Bankia, un consortium bancaire basé à Madrid qui a tenté de faire couler le club par des paiements quasi-léonins. C’est aussi lui qui s’est entouré du duo Roberto Ayala-Franciso Rufete pour tout l’aspect sportif avant qu’il ne ramène Peter Lim à Mestalla. Face à l’insistance du magnat singapourien de tout changer, notamment d’installer Nuno Espirito Santo alors qu’il avait promis publiquement de conserver Juan Antonio Pizzi, Salvo a donné sa démission. Dès juillet 2015, il débarque à Ibiza.

Il a alors deux solutions : soit créer un club de toute pièces soit reprendre un club déjà existant. Il se rend au siège de la fédération locale et jette son dévolu sur la UD Ibiza-Eivissa, club disparu depuis longtemps, avec un projet simple : faire de lui un club professionnel en une dizaine d’années. Il est conscient que ce projet est très ambitieux et qu’il n’a clairement pas choisi le plus simple mais il résume sa pensée en une phrase de Robert Louis Stevenson : « Le plus important n’est pas la destination, mais le voyage ». C’est un choix tout sauf anodin pourtant. Il est bien plus simple de reprendre un club que d’en créer un de toutes pièces et Salvo est un homme pressé.

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« Construire une équipe est facile, construire un club est très compliqué, à tous les niveaux »

Amadeo SALVO
, la langue déjà bien pendue.

Reprise en 2015, la UD Ibiza-Eivissa n’a pas vraiment d’histoire et n’existait plus officiellement depuis 4 ans. Amadeo Salvo et ses frères l’ont sorti de son sommeil forcé en payant la dette de 50 000 euros du club. Un premier chèque avant beaucoup d’autres pour aider son bébé à arriver là où il veut. Actuellement en Segunda B (la D3 espagnole) le club n’a pas officiellement gagné le droit de militer à ce niveau. Après s’être extirpée des divisions régionales, la UD a joué les barrages d’accession en Segunda B face à l’Atlético Levante, la B des Granotas. Sauf que cette finale, le club insulaire l’a perdue. Un premier échec, vite surmonté.

Comme l’explique le nouveau boss d’Ibiza : « Quand une porte se ferme, une fenêtre s’ouvre » . Et cette nouvelle ouverture, c’était la rétrogradation en Tercera de Lorca, relégué en Segunda B mais incapable d’honorer cette nouvelle place à cause de problèmes financiers. Cette place laissée vacante est mise en vente par la Fédération espagnole. Contre un chèque de presque un demi-million d’euros, la UD Ibiza la récupère et est donc promue au 3e échelon national. Un niveau jamais atteint ou presque par un club d’Ibiza avec ce tout nouveau club, (re)créé en 2015. Il y a de ça quelques années, la Peña Deportiva avait atteint la Segunda B sans la marquer de son empreinte.

Amadeo Salvo n’hésite pas à trancher dans le vif et à sortir le chéquier pour franchir plus vite les étapes. Il a par exemple usé 7 entraîneurs en un an et demi… Hernan Crespo vient d’être nommé en remplacement de Pablo Alfaro qui avait gérer la saison passée en maintenant le club en Segunda B. Lors de son achat de place pour jouer en Segunda B, théoriquement la UD Ibiza aurait dû militer dans le groupe III sauf que Lorca appartient au groupe IV, ce qui contraint le repreneur à disputer le championnat qui couvre toute la partie sud et sud-est de la péninsule. Ce qui entraîne des déplacements bien plus long pour l’effectif et des coûts de fonctionnement bien plus importants. Mais la situation ne coupe pas l’ambition du nouveau patron du football local.

L’objectif du club est clairement la première partie de tableau. Sur le marché des transferts, Ibiza fait aussi parler puisque avant de récupérer Marco Borriello l’an passé, la UD avait signé Sergio Cirio, même si c’est davantage son club de provenance, Adelaïde Victory en Australie, que son niveau qui a défrayé la chronique.

Marco Borriello, pour comprendre pourquoi ce projet est intéressant

L’arrivée de Marco Borriello, international italien, a légitimement fait parler. L’attaquant reste un joueur performant et encore capable de jouer les premiers rôles dans une équipe de première division mais, forcément, un bomber de cet acabit qui rejoint un tout jeune club promu en Segunda B, ça interroge. On a déjà pu le voir avec Pablo Osvaldo, de nombreux joueurs en ont marre du rythme et de tout ce qui gravite autour du football moderne. Des choix comme ceux-ci, des joueurs qui pensent d’abord à leur qualité de vie avant de voir l’intérêt sportif, vont sûrement se multiplier.

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« L’ambition de la direction m’a tout de suite plus et le cadre est plus qu’agréable. J’ai apprécié mes quelques mois ici, et je suis ravi de pouvoir me reconvertir en directeur sportif en collaboration avec Don Salvo, l’arrivée de Crespo est un vrai coup de boost pour notre projet.»

Marco BORRIELLO
, le très ambitieux directeur sportif du club insulaire.

Cette explication peut être valable pour de nombreux joueurs usés par le foot business. Bien qu’Ibiza n’ait pas l’ambition de s’en extirper, vivre dans un endroit paradisiaque rend le quotidien d’un sportif de haut niveau bien plus doux. On a pu le voir notamment avec Kevin Prince Boateng qui s’est relancé à Las Palmas, aux Canaries. Le Napolitain a eu une vie compliquée : il a perdu son père très jeune, a été arraché à un quartier nocif pour faire ses classes loin de sa famille. Après un début de carrière poussif et des problèmes extra-sportifs, il a même failli perdre l’usage de sa jambe à cause d’une blessure mal soignée.

Ibiza n’est pas une ville, c’est une île. Le club que détient Amadeo Salvo et qui vient de monter en Segunda B est basé à Eivissa. Descendant d’un club qui voit son héritage disputé par deux clubs, la UD et le CD Ibiza, fautes d’archives expliquant quelles équipes ont le droit de se dire héritières du club historique, le flou perdure.

Là où cet héritage est intéressant c’est pour le stade, Can Misses. Il y a encore quelques mois, les deux clubs se le partageaient. Vu l’avance dont dispose maintenant la UD, elle est la seule à s’en servir. De forts investissements sont pratiqués par le club pour développer les infrastructures. Sergio Cirio, a même dit qu’il n’y avait pas tant de différences que çela entre ce qu’on voyait en Australie dans le monde pro et ce que proposait le club d’Amadeo Salvo.

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« Quelque chose de grand va se passer ici. C’est un endroit magique ! Bientôt, il y aura aussi une équipe forte et Ibiza deviendra le Los Angeles en Europe. Les liaisons aériennes vous permettent d’atteindre rapidement toutes les plus grandes villes d’Europe et d’acheter les personnes les plus riches du monde. Il y a tout ce dont vous avez besoin pour vous amuser et puis juste un peu d’isolement. Il y a le silence, la mer et c’est tout. Je suis amoureux de ma maison, mais chaque jour je découvre de grands endroits nouveaux »
Marco BORRIELLO
.

Ce nom plutôt connu en Australie (il a disputé près de 100 matches avec Adelaïde) était la première signature prestigieuse du club alors en Tercera avant l’arrivée de Borriello. C’est surtout là-dessus que Salvo fonde son projet : avoir un club bling bling pour coller à l’image d’Ibiza. Bien sûr, l’objectif n’est pas de séduire seulement les touristes de passage pour remplir le stade. Mais plaire et faire parler permet de vendre des maillots par exemple en Angleterre ou en Allemagne où Ibiza est prisée. La UD dispose d’un compte Twitter dans la langue de Shakespeare et même en arabe quand certains clubs de Liga n’en ont pas.

Amadeo Salvo ne se contente pas de plaire aux potentiels clients fortunés de passage sur l’île. Par exemple, il milite fortement pour un aménagement de l’aéroport d’Ibiza pour permettre des vols plus tard vers Palma de Mallorca et la péninsule. Cette proposition permettrait la tenue de matchs à des horaires décents (la UD joue principalement à la mi-journée) et faciliterait le transport des supporters du club et des adversaires. A l’heure actuelle, le dernier vol est bien souvent à 18h, ce qui oblige le club à tenir ses matchs tôt dans la journée pour permettre aux équipes adverses d’être sur place et de pouvoir rentrer dans la journée. Des horaires qui ne favorisent pas non plus le remplissage d’un stade qui sonne très souvent creux.

Actuellement, les places sont gratuites pour les matchs mais un abonnement existe qui ouvre le droit à différents avantages. La saison passée, la UD disposait de 1300 abonnés mais seulement 800 étaient présents physiquement sur Ibiza à l’année. Une preuve que le club a fort intérêt à se développer autant localement qu’internationalement.

Le projet de l’ancien président du Valencia CF est global et il n’hésite pas à sortir le chéquier pour permettre à son club de continuer à progresser. La signature de Hernan Crespo fait définitivement basculer le club dans une autre dimension médiatique, en attendant les résultats sportifs. Mal en point en championnat, la montée en Segunda est obligatoire pour continuer de rêver. Une chose est certaine : avoir un club estampillé Ibiza en Liga, ça aurait une sacrée gueule.

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Toujours aussi plaisant a lire :wink:
Tu aurai pu prendre un club Asiatique :slight_smile:
Bonne chance dans cette aventure où tu va cartonner tous le monde :slight_smile: